AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
4,01

sur 1222 notes
Un très bon livre, très bien écrit. L'auteur donne beaucoup à réfléchir, il utilise un vocabulaire très riche. C'est très agréable à lire. Il est difficile de comprendre certains passages mais l'on comprend globalement l'oeuvre.
Commenter  J’apprécie          10
Un grand bond en avant dans le temps pour retrouver Dune (devenue Rakis). Avec ce volume l'auteur semble avoir voulu donner un second souffle à sa saga qui commençait à faiblir, la sauce ne prend que moyennement...
Commenter  J’apprécie          10
isbn:9782221252338
Commenter  J’apprécie          00
Ce 5ème tome est celui que j'ai le moins apprécié. Il donne l'impression de se disperser, par rapport aux précédents volumes. Jusqu'à la fin on s'attend à des explications, à nos questions qui nous taraudent sur le devenir de l'Imperium, s'il y a bel et bien encore une liaison entre les Atréides et Leto II.
Miles Teg reste un personnage qui transpire de charisme, qu'on ne souhaite que voir à l'action tant il semble puissant et intelligent, ce mentat.
Néanmoins la fin ne conclut pas, bien qu'elle donne envie de se pencher sur la suite afin de savoir ce dont il est vraiment question. Car on a l'habitude, jusqu'ici, à chaque fin, d'être atterré dans la mesure où cet échiquier de l'Imperium est si bien pensé, mesuré.
Commenter  J’apprécie          00
La saga Dune reprend de sa superbe avec ce cinquième tome à mi-chemin entre le récit initiatique et le récit d'aventure. Les nouveaux personnages qui y sont développés sont particulièrement intéressants à suivre et on prend plaisir à évoluer avec eux.
Commenter  J’apprécie          00
Plusieurs milliers d'années ont passées, l'histoire a vu passer Paul Muad Dib puis Leto son fils prendre le pouvoir sous la forme d'un empereur vermiforme.

Ensuite, une longue période s'est écoulée entrainant la grande famine et la dispersion. Nous nous retrouvons après tout cela pour observer à nouveau l'humanité tenter de survivre.

Alors que dire sans trop spoiler ? Tout d'abord j'ai trouvé que le roman laissait trop d'information de côté. A la fin du roman je me suis rendu compte que j'avais plus de question en suspend que de question répondues. Certains protagonistes sont totalement ignorés. Qu'est devenu Ix ? Pourquoi les Egarés sont mentionnés mais jamais présents ? de quoi ont peur les Honorées matriarches ? A chaque fois, l'auteur laisse vaguement penser qu'il pourrait y avoir quelque chose puis passe à un autre sujet.

A côté de cela l'action est souvent mise de côté pour des considérations pas forcément passionnantes. Que ce soit la description de la flore de chaque planète pour l'histoire des meubles, j'ai eu du mal à comprendre cette insistance de l'auteur sur des sujets tiers tout en omettant les sujets principaux.

J'ai également été très déçu par le personnage de Miles Teg. Sa monté en puissance tout le long du roman laissait espérer un final en beauté et en fait ... Je ne vais pas spoiler mais tout ça pour ça ? Une fois encore plus de question que de réponses à son sujet.

J'ai trouvé également que les personnages étaient souvent englués malgré eux dans leurs histoires. le fond de ce roman est de montrer l'affrontement du Bene Tleilax et du Bene Guesserit mais même comme ça l'affrontement paraissait souvent déséquilibré.

Au final un roman qui se laisse lire malgré certaines longueurs ( et certains manques, c'est paradoxal ). On est loin de l'action des premiers roman et de la profondeur de l'Empereur Dieu ici.
Commenter  J’apprécie          00
Inégalable

Au début de chaque lecture d'un nouveau tome de Dune, je m'interroge sur ce que je vais bien pouvoir raconter dans la chronique associée. Répéter les qualités indéniables de cet auteur inégalable serait barbant. Pertinent, mais barbant. Alors, quelle matière Frank Herbert pourrait-il bien m'offrir afin que je ne sèche pas devant mes 26 lettres ?
A en croire mon émerveillement de gamin à l'ouverture et à la fermeture de chacun de ces chapitres, il n'y avait qu'à demander.

Pas moins de 19 années séparent la rédaction du premier volet de Dune de celle des Hérétiques de Dune, et force est de constater que l'auteur ne s'est pas perdu en chemin. Il garde en ligne de mire le même message global, cette destination empreinte de sagesse, ô combien spirituelle, et cette vision humaniste intimement liée à la question de l'évolution de l'espèce.
Encore une fois, ses écrits transcendent la temporalité, l'esprit, la mémoire, jusqu'à la chair de certains personnages. Cette immense fresque tant spatiale que sociétale nous contraint à ne jamais poser nos bagages. le mouvement est permanent, nécessaire, vital. Si la géopolitique – ou plutôt, la spatiopolitique – est effectivement au coeur de cette intrigue, au même titre que l'aventure et le suspense, les scènes les plus intenses et les plus lourdes de sens sont bel et bien, comme toujours chez Herbert, celles qui demeurent figées. En effet, en digne psychanalyste, c'est la dimension psychologique de ses personnages qui offre à Dune toute sa densité, toute sa perspicacité. L'analyse est ici omniprésente, de l'attitude la plus inconsciente aux décors potentiellement salvateurs, jusqu'aux “computations” mentales du mental qui tient ici le premier rôle. L'on a affaire à des tacticiens hors-pairs, qui sauront tirer avantage de tout ce que la création mettra sur leur chemin.
Ce sont donc des intelligences qui s'opposent, mais pas seulement. Herbert réintroduit les instincts humains, animaux, cette part subtile qui irradie les âmes les mieux préparées, et anime les actions de quelques élus. Ces rares éléments indomptables s'allient avec brio avec les dons de prescience, avec les réputations, l'éducation millimétrée, les facultés physiques jusque-là inégalées, ou encore les objectifs millénaires que les Soeurs du Bene Gesserit se sont fixés.

Cette quête est grandiose, diablement bien ficelée, et elle nous enseigne sans en avoir l'air dans des domaines aussi variés que l'écologie, les rapports humains, la stratégie, la religion, la génétique et… l'amour. Elle ouvre tout simplement notre champ de perceptions, en nous plongeant dans un univers à part, d'une richesse inestimable, où l'ascendance se révèle aussi précieuse que la descendance. Avec Herbert, la vision à long terme – que nos civilisations soi-disant modernes ont totalement perdue – prend tout son sens. La globalité et les multiples interactions entre les choses, les individus et les époques sont une science innée, élémentaire, inaltérable car décisive dans l'éternel processus d'évolution.
Lire Frank Herbert, c'est savourer un texte ciselé, où rien ne dépasse. C'est s'immerger dans une atmosphère, dans une ambiance, un contexte, un caractère. C'est passer de l'urgence à la sagesse d'un esprit éveillé, du désir à l'honneur, de l'allégeance à l'initiative individuelle, du retrait au sacrifice. Lire Herbert, c'est découvrir un vocabulaire propre à cet univers, c'est laisser cette profusion d'imaginaire stimuler notre intellect, c'est prendre en considération la diversité d'acteurs et de potentiels, pour finalement se laisser submerger par cette vague de clairvoyance, d'humanité et de sagesse. Concevoir tout cela est déjà une prouesse intellectuelle, alors l'écrire…

Ne vous y trompez pas, Dune n'est pas un ouvrage de science-fiction classique. D'ailleurs, ces deux mots assemblés, je parle en connaissance de cause, ont tendance à effrayer les lecteurs les moins téméraires. A tort. Oui, il faut être à ce qu'on lit. Oui, l'investissement et la concentration sont ici plus nécessaires que dans tout autre lecture. Mais il s'agit avant tout de littérature de l'imaginaire, avec autant d'éléments de fantasy que de sf. Même si vous avez peur que certains concepts vous échappent, cela n'enlèvera rien à votre expérience de lecture. Lisez le premier Dune, et vous saurez.
De mon côté, j'en ressort chaque fois plus inspiré.
Lien : https://editionslintemporel...
Commenter  J’apprécie          00
Mon tome préféré de toute la saga pour l'instant (je n'ai pas encore lu le tome 6) ! Je trouve que le rythme est bien mieux géré que dans les autres tomes, on suit beaucoup de personnages et c'est bien moins statique que dans le tome précédent par exemple. Même s'il reste des longueurs, Herbert s'est moins laissé aller, cette fois, toujours selon mon point de vue. de plus, je trouve que l'univers est bien plus approfondi que dans les autres tomes (les scènes sur Gammu sont vraiment intéressantes, surtout vers la fin !) Un tome revigorant, hâte de voir la suite.
Commenter  J’apprécie          00
La saga Dune de Frank Herbert est considérée comme l'une des sagas must read de la science fiction et c'est amplement mérité ! L'histoire de Muadib est incroyable et à chaque tome, nous sommes émerveillés par cette aventure incroyable et cet univers absolument magnifique.
Le style d'écriture est très intéressant et grâce à la plume de l'auteur, nous sommes certains de passer un agréable moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          00
Correct mais ça commence a devenir lassant !!! le lecteur a compris ! Pas la peine d'ajouter des centaines de pages !
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (4765) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4902 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}