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3,44

sur 229 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Gare au brouillard!

Car....:

.... si de hasard, vous deveniez une menace?
Qui protégerait vos proches de.... vous-même?

Je découvre James Herbert, à travers Fog. Quel plaisirs ! Quelle surprise ! Je friserais presque la déraison, si je devais m'aventurer à trop vous en dire. Pardonnez-moi, j'ai l'esprit « embrumé ».

Si son histoire de rongeur, est aussi palpitante que Fog,
Je n'ai que plus de curiosité à découvrir la trilogie qui l'a propulsée au sommet.

Stephen King aime prendre son temps pour la mise en place. Mais Herbert nous attrape par le col, et nous jettes à la flotte ! Pas même passé le chapitre 1, que le ton est donné ! Mieux encore, il poursuit ce rythme, nous tenant en haleine. Pas de passage creux ! A peine a-t-on le temps de se faire la réflexion que BOUM, il nous en remet une couche.

Fog, est l'histoire d'un brouillard échappé du sol, lors d'un tremblement de terre. Celui-ci rend "démentes" toutes personne entrant à son contact, avec un effet immédiat, ou à retardement. Selon l'organisme de tout à chacun. Les morts se suivent et se succèdent, prenant plus d'ampleur. Il décrit les faits d'un franc « écrire » électrisant. Je pense au passage d'un révérend qui urine sur sa congrégation, D'un ancien militaire (aux tendances pédophile) qui ne demande qu'à avoir son sexe cisaillé, (pourvu qu'on lui touche!), des animaux effarouchés... etc.

C'est qu'il a de la suite dans les idées !

Il est capable d'émouvoir également.

Du reste, Herbert maintient beaucoup de cohérence. J'aime ça !

Des défauts ?

Oh, peut-être simplement le premier passage chez la flicaille, aux niveaux des dialogues et réaction. Mais rapidement repris en main, et soigneusement poursuivi. MERCI ! Globalement les personnages sont bien décris, et leurs histoires suffisamment établie. Petit +, pour sa manière brève mais combien plaisante, de nous en dire sur qui étaient les victimes avant que drame vienne.

Merci à Greg, mon tendre à moi, de m'avoir fait découvrir ce livre.


L.G ....
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J'avais ce livre dans mes pense-bêtes depuis fort longtemps… J'ai fouiné, recherché sur mes sites d'achat et je l'ai enfin trouvé accompagné de plein d'autres amis…
C'est grâce à @nicolak (et je t'en remercie), qui avait fait une critique sur un coffret « fin de siècle » que j'ai eue envie de lire cet ouvrage. C'est même grâce à cette critique que nous nous sommes rencontrés… Arrêtons là mon histoire personnelle et parlons du livre…

Un récit qui m'a tenu en haleine tout le long du recueil, j'adore James Herbert que j'ai découvert avec le roman « les autres » que je vous conseille vivement.
Une fin évidente, mais bienvenue, des enchaînements d'événements inattendus entrecoupés de terreur, d'humour, de rage et de course-poursuite… Tout ce qu'il faut pour passer un très bon moment de détente et d'angoisse :-).

Bonne lecture !
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«Fog», je le défini comme un livre divertissant, suffocant et déstabilisant !

Il y a une citation qui le représente bien : «Ce brouillard, c’est quoi ? Je n’en sais fichtre rien. Mais je te parie une chose, c’est l’homme qui l’a fabriqué. Affaire de pollution, à mon avis. Comme les rivières où on trouve des milliers de poissons morts, à cause de ces saloperies d’usines qui déversent leurs cochonneries. Cette fois-ci, quelqu’un a déversé quelque chose dans l’air, du gaz ou des trucs chimiques, je ne sais pas moi, et on ne le contrôle plus. Comme dans les films d’horreurs.»

«Fog» est mon deuxième livre de James Herbert. J’ai choisi celui-là à cause des belles critiques sur Babelio. «Fog» est un roman fantastique britannique, paru en 1975. Il est traduit par Anne Crichton, édité par l’édition J’ai lu. Il contient 314 pages et lorsque je regarde la page couverture, on devine bien que c’est mystérieux et ténébreux. Je me sens envahie par un sentiment de peur et d’inconnu…

L'histoire:
Quand tu ouvres le roman, tu ressens dès le début, une ambiance étrange. Tu te sens happée par un brouillard et c’est comme si partout autour de toi, ta vison est embrouillée. James Herbert t’amène dans une atmosphère sombre et in-quiétante. Tu te demandes : «Où est-ce que l’auteur veut te diriger ?» Tout de suite, tu fais la connaissance de Holman. C’est le héros du livre. Il est fonctionnaire au ministère de l’environnement. On le voit revenir de mission. En parcourant un village, il devine qu’il se passe quelque chose d’anormal. Tout à coup, la terre tremble et il s’aperçoit qu’il y a de la fissure qui file vers un nuage orage. C’est la catastrophe. Il se rend compte, que c’est nuisible, et ça peut avoir des conséquences graves. Holman fait une découverte par la suite et soudain il a peur. Il se demande ce qui va arriver si les gens hauts placés n’agissent pas.

Quelques petites précisions:
L’histoire se passe à Londres. C’est là qu’on voit l’étendue du désastre. Les habitants ne s’imaginent pas qu’ils sont touchés par une toxine. On voit qu’il a des événements inattendus qui se passent. Les gens changent et ce n’est pas en s’améliorant. On constate au fil des pages l’inconcevable.

Les personnages:
À mes yeux, les personnages importants de l’histoire sont Holman, Casey et Barrow. Je me suis beaucoup attachée à Holman. C’est un homme droit, loyal et déterminé. Il est un peu comme un superman. Il y a cette citation qui l'identifie bien : C’est lui qui fait le charme de l’histoire. J’admets que les autres personnages, il y en a beaucoup trop. Je me suis sentie comme perdue et désintéressée. Mon attention se porte plus sur Holmes et sur son entourage.

Mes impressions:
Dans ce livre, j’aime beaucoup l’environnement : je trouve qu’être engloutie par un brouillard amène en partant un malaise. Dès le départ, tu te poses des questions : «Si ma ville serait engloutie et si elle serait exposée à un poison, comment je réagirais ? Est-ce que je ferais tout pour me sauver, est-ce que je serais tenté d’aider les autres ? » On ne peut pas le savoir sans y avoir été exposé. L’auteur James Herbert parle ici de la fraternité entre les personnages. On voit différents lieux que le brouillard contamine. En l’espace d’une seconde, tout peut changer. Si des fous décident de faire le mal, comment un simple citoyen peut l’en empêcher ? Il y a des thèmes qu’ils y abordent : la pollution, la prise de solutions et la survie. On réagit tous différemment et je mets ici une citation qui le résume bien :

La finale:
J’avoue que la finale m’a amenée beaucoup d’émotions : qu’est-ce qui va arriver à Holman et qu’est-ce qui va arriver à la population ? Il y a trois mots qui me viennent à l’esprit : angoissant, émouvant et prenant.

La conclusion:
C’est un livre pour passer un bon moment de détente : il y a de l’action, des scènes sanglantes et des moments émouvants. On y retrouve de tout. Il y a aussi des longueurs, que j'ai trouvées longs. Je n'ai pas lâché mon livre car le sujet est bien exploité. C’est un miracle car souvent mon esprit vagabonde et je lâche mon livre. Je suis trop curieuse, je voulais toujours savoir ce qu'il était pour arriver à Holman. C'est un peu mon superman, mon héros.
Pour finir, je peux dire que j'ai relevé un défi : ma critique est rendue. Il n’est pas un coup de cœur mais je crois que la thématique amenée peut toucher le cœur des gens.

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Lu au début de mes vacances, c'était plutôt pas mal, bien que ça ait été occulté par "Malhorne", qui est génial.

Bien écrit et traduit (malgré des coquilles dans l'ebook), gore (il y a des scènes vraiment dégueu), avec un point de vue assez machiste (petite femme "normale" fragile qui doit rester à la maison, et qui surprend quand elle devient "folle" et violente, lol), ça se laisse lire et on se dit régulièrement que l'auteur est chtarbé, ce qui est plutôt bon signe dans ce genre de bouquins.

Le déroulé est plutôt sympa quoi que répétitif, mais j'ai trouvé la fin décevante, un peu trop facile et pas très originale...

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Après m'être plongé avec plaisir dans la trilogie des rats, il convenait de poursuivre en compagnie de M. Herbert. Cette lecture m'a donné raison. Se basant sur un principe connu mais diablement efficace, soutenu par une plume incroyable et jouissant d'un rythme effréné, ce thriller fantastique est une référence. La contextualisation au travers des brêves biographies des victimes et de leurs bourreaux se marie à merveille avec la violence engendrée par ce fameux brouillard. Si vous êtes amateurs du genre, je ne peux que vous le recommander.
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Quand j'ai lu la quatrième de couverture de ce bouquin, il m'a directement attiré. Ce n'est pas le genre de roman que je lis habituellement et, pourtant, j'ai beaucoup apprécié l'histoire. Je pense même que je deviendrai finalement vite accro à ces romans d'horreurs qui nous donnent des frissons.

C'est le premier livre que je découvre de James Herbert mais ce n'est certainement pas le dernier, j'ai envie de continuer à découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.

Une fois que j'ai commencé cet écrit, j'ai eu beaucoup de mal à le lâcher tellement j'étais intriguée par ce tremblement de terre et ce fameux brouillard. Dès les premières pages, on se sent happé par l'histoire et on entre directement dans l'action et dans l'horreur.

Les descriptions sont tellement bien faites (elles ne sont vraiment ni trop courtes ni trop ennuyeuses) qu'au fil des pages, j'ai pu m'imaginer les scènes d'horreur et me donner pleins de frissons.

Au niveau des personnages, je n'ai pas réussi à m'y attacher. Peut-être que je m'attachais plus au côté frisson de l'histoire qu'aux différentes personnes présentes dans ce bouquin.

En bref, si vous voulez vous donner des frissons, je vous recommande de découvrir «Fog » de toute urgence. Par contre, je préfère prévenir les âmes sensibles qu'elles risquent d'être choquées par certains passages.
Lien : http://lestribulationsdunele..
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Excellent roman fantastique de saison. Allez on retourne dans le brouillard comme le titre du livre l'indique, mais ici c'est une toute autre histoire qui se joue. Ça démarre assez fort avec une fissure de la terre au milieu d'un petit village d'Angleterre.
- "Une odeur de gaz? C'était peu vraisemblable, puisque le gaz est généralement incolore, au contraire de cette substance qui ressemblait à… à un brouillard, au fameux fog anglais précisément. Et qui avait du corps, et un ton jaunâtre, une odeur ténue mais indiscutable."
Quelques-uns en réchapperont, ou pas, mais de cette crevasse va sortir un brouillard jaunâtre. Des massacres inexplicables se produisent en suivant, la folie gagne les villages, le brouillard avance.
- "Il rasait les murs par crainte de heurter quelqu'un, et en même temps ne désirait rien tant que rencontrer l'un de ses semblables, un être de chair et de sang. Un étrange vagissement lui parvint, dont il s'aperçut qu'il était humain…"
Je vous ai sûrement déjà dit que j'aimais beaucoup les romans de chez Bragelonne, en général je ne suis jamais déçue et c'est le cas ici. Je lis beaucoup d'auteurs en autoéditions mais il y a quelques maisons d'édition qui sont excellentes et celle-ci en fait partie. Ce livre m'a été offert par mon fils, au feeling, (dans des rayons précis, je précise…) je l'en remercie encore.
Et les couvertures, que ce soit en Broché ou en Poche, sont toujours très appropriées et claquantes.
Je n'avais encore jamais lu cet auteur mais j'en avais entendu parler, en bien. Et j'avoue que j'ai trouvé ce récit excellent, aussi bien dans l'écriture, la fluidité des événements, les rebondissements. Un grand clin d'oeil à notre environnement ne fait jamais de mal, ainsi que quelques vérités bien placées.
- "On mentait au public en somme; le gouvernement estimait que c'était pour son bien, et que la panique générale ne ferait qu'augmenter le danger. La vérité serait dite - en partie du moins - une fois la menace passée."
Alors pour les amateurs de fantastique et terreur n'hésitez pas, je me suis régalée.
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Si on devait définir cet ouvrage en le comparant à une oeuvre cinématographique, ce serait un honnête film de série B. Il y peu de de temps morts et l'ensemble se lit agréablement. Cette histoire de brouillard qui provoque une folie furieuse et fait ressortir les côtés les plus sombres de chacun, n'est pas sans rappeler certains films dans la lignée de "28 jours plus tard" -sans les zombies-.
Comme ce dernier, les événements se passe en Angleterre, ce qui offre une vision un peu différente et peut-être plus intéressante, loin des clichés "hollywoodiens" avec héros quasiment indestructible qui défonce tout sur sa route -Si ! Si ! Il y en a plein !...-.
Ici, c'est un peu plus subtil -on reste quand même dans le roman d'épouvante- Hein ?!...-.
Le personnage principal -en dehors du brouillard auquel l'auteur semble parfois donner une forme d'intelligence, notamment dans l'auto-préservation- avance dans l'histoire avec ses doutes et ses faiblesses...
L'auteur (James Herbert) aborde différents thèmes (entre autre l'aspect environnemental, mais de manière plutôt superficielle...), égratigne au passage le pouvoir en faisant parfois passer les membres du gouvernement pour des incapables un peu stupides plus préoccupés par leur prérogatives et les luttes inter-services que par la résolution de cet "épineux" problème...
Ne pas oublier les militaire, qui, sans faire de mauvais jeux de mots, en prennent aussi un peu pour leur grade -surtout l’État-major- qui font penser à des enfants à qui on aurait laissés des "jouets" beaucoup trop complexes pour leur compréhension... Quand on pense aux causes qui ont entrainées cette catastrophes qui n'épargne rien, et certainement pas la ville de Londres, on hésite entre l'ironie et le cynisme... Ou les deux... Après tout, ce brouillard fait ce pour quoi il a été créé : provoquer une folie autodestructrice...
Et pour ne pas rester dans le brouillard, le mieux est de lire le livre...

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Alors qu'il parcourt la campagne anglaise pour le compte du ministère de l'environnement, à la recherche de pollutions sauvages, John Holman est pris dans un séisme qui détruit la moitié du village où il se trouve et menace de l'enfouir sous terre. Miraculeusement indemne physiquement, il développe par contre au contact d'une fumée épaisse jaunâtre qui s'échappe des entrailles de la terre, une folie et une agressivité telles qu'il doit être hospitalisé sous surveillance sévère. Lorsqu'il parvient à s'en tirer, guéri, c'est pour apprendre que ce nuage toxique se répand à travers le pays, déclenchant sur son passage des vagues de folies meurtrières. le brouillard jaune se rapproche des grandes villes… Et bientôt de Londres. Et John Holman est peut-être le seul homme à pouvoir stopper sa progression.
Décédé il y a un peu plus de six ans, James Herbert est considéré par les amateurs comme l'un des principaux et meilleurs conteurs d'horreur de ces dernières années, et ce dès son premier roman, les Rats. Avec Fog, roman dont le titre n'a rien à voir avec l'oeuvre de John Carpenter, il nous décrit une Angleterre quasi post-apocalyptique, dont la population se décime sous l'effet d'un brouillard toxique, conséquence de l'explosion d'une arme chimique. L'histoire est d'autant plus glaçante qu'elle est racontée sans excès descriptifs, sur un ton presque journalistique. Les éléments violents, voire gore, sont plus souvent succincts que détaillés. C'est aussi une forme de dénonciation de l'incurie gouvernementale, son incapacité à prendre la bonne décision au bon moment, mais aussi la fâcheuse tendance des autorités militaires à jouer aux apprentis-sorciers. A ce titre, lecture terminée, comment ne pas penser entre autres à Donald Trump qui propose de bombarder les ouragans?
Au fil de l'histoire, on suit les pérégrinations d'Holman, héros malgré lui, « brave soldat » obéissant aux ordres qu'on lui donne, plus préoccupé par le sort de sa fiancée que par le sien, tandis que le pays bascule peu à peu dans le chaos. Ce qui nous vaut quelques scènes particulièrement dures, comme le suicide en masse de toute une ville. le final m'a paru du coup presque un ton en dessous, sans doute m'attendais-je à quelque chose de plus « noir »? (sans en dévoiler plus) Sur la page 4 de couverture, Stephen King déclare que « James Hebert ne se contente pas de nous interpeler, il nous attrape par le col et nous hurle en pleine face ». j'ajouterai qu'il a ce grand talent de nous mener à l'horreur sans une débauche de mots et de descriptions telle qu'on en voit un peu trop souvent chez certains auteurs actuels. Fog est un grand roman, à lire indiscutablement.
Je remercie les éditions Bragelonne pour leur confiance.
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Un agréable moment de frisson ! Pour ma part, je n'ai pas tremblé de peur en lisant ce livre, mais il m'a tenue en haleine jusqu'à la fin à la manière d'un thriller. Il comporte de nombreuses scènes violentes et graphiques aussi il vaut mieux avoir l'estomac bien accroché pour vous lancer. Mais si vous avez comme moi un petit côté sadique qui jubile en suivant le destin tragique des protagonistes ce livre est fait pour vous.
Lien : https://www.paracosme.com/bl..
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