Hermann père se suffit à lui-même.
Scénario et dessin, pas de quoi intimider le bonhomme qui maîtrise, depuis le temps...
Nous retrouvons nos deux acolytes, nos deux aimants à emmerdes, évoluant encore et toujours en un monde post-apocalyptique qui ne leur veut pas que du bien.
Un gars mal embarqué, en mal de révélations, se confiant à Kurdy sur son lit d'hôpital et les voilà lancés à la chasse au trésor.
De Dieuleveult ayant posé toutes ses RTT, c'est un duo ultra motivé que nous retrouvons en direct d'une énième ville pourrie, submergée par les eaux.
N'étaient les crocos, les marauds et les autochtones d'un genre nouveau, le périple aurait de quoi séduire. Seulement voilà, un magot, ça se mérite.
Jérémiah et Kurdy vont devoir mouiller la chemise et jouer du tromblon, encore.
Ironie vs pragmatisme, chacun sa nature, notre duo se complète toujours idéalement.
Hermann revisite le mythe du trésor enfoui à sa sauce et parvient à amalgamer avec un égal bonheur action pure et survival un brin anxiogène.
Comme d'hab', ça se lit tout seul, le sourire aux lèvres, merci Kurdy et ses réparties.
Pas transcendant mais toujours très nettement au-dessus du panier !