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2,72

sur 169 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Et bien déception pour moi aussi , je l'ai terminé mais j'ai passé des pages .
Que penser de l'écriture ? Mais je me suis demandée ( et bien étonnée d'être la seule à poser la question ) si ce livre n'avait pas éte rédigé par un nègre , pour ma part j'en suis presque sûre , on dirait un style d'une autre époque , enfin moi l'écriture ne m'a pas plu du tout .
Le fond maintenant , déjà relevée par certains , qu'est-ce que c'est que cette appelation ' roman ' , ce n'est pas un roman , sans doute a-t-elle écrit roman pour moins choquer son père ;
Le début du livre me plaisait un peu , j'aime beaucoup les histoires de famille mais je n'ai pas toujours bien compris la généalogie ou pas eu trop envie de faire l'effort mais après 100 pages , je renacle l'histoire part dans tous les sens .
Heureusement , il y a quelques moments de grâce comme le dit aussi un autre menbre de Babélio qui ont fait que je me suis accrochée à ma lecture , les passages qui m'ont plu sont le passage sur l'ascension de l' Annapurna avec ce qu'elle suppose être un acte manqué de son père , perdre ses gants et ceux où elle évoque la psychose de son frère , là on ressent un peu d'émotions .
Bien sûr avoir un père comme Maurice Herzog n'a pas dû être facile , c'est le moins qu'on puisse dire mais pouvait-il envisager une autre attitude que celle qu'il a eue au retour de son exploit , je ne le pense pas , il avait quand même perdu ses doigts et puis voir les exploits des années 50 à l'éclairage des années 2010 ne me paraissent pas réalistes .
Le portrait de sa mère et de celui de toute sa famille maternelle est hallucinant , Félicité H. a vraiment vécu sur une autre planète .¨et ce côté est intéressant , surtout les anecdotes chez ses grands -parents Pieer et May .
Pour une note finale , je vais essayer de ne pas être trop sévère , je dois m'en prendre à moi-même car je savais qu'en lisant ce livre cela m'apporterait pas grand chose à ma vie de lectrice . Ce n'est pas un livre que je recommande pour ses qualités littéraires ni pour sa profondeur mais il fallait que je le lise , les critiques m'en avaient donné envie .
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Lorsque Maurice Herzog oublie volontairement son fils Laurent, Félicité Herzog se doit de réhabiliter la mémoire de son frère et d'expliquer les raisons de la folie qui l'a conduit vers la mort.

Pour cela, elle remonte assez loin dans l'histoire de la famille et n'hésite pas à casser l'image de héros national que représente toujours son père.

Ce qui m'a gênée dans ce récit est que l'auteur en avait beaucoup à dire et que, malheureusement le destin du frère se retrouve un peu noyé dans cette avalanche d'informations.

Pour expliquer l'ambiance familiale, le désintérêt des parents pour Laurent et Félicité, elle évoque le passé de collaboration lors de la seconde guerre mondiale et l'antisémitisme des grand-parents maternels qui appartiennent à la noblesse ( duc et duchesse de Brissac, enfants de riches industriels, hôtes de la Reine d'Angleterre...), l'anti-conformisme de Marie-Pierre, la mère, la frivolité et l'égoïsme de Maurice, le père.

Félicité fait part des doutes concernant la réalité du record de l'alpiniste, regrette son intérêt pour les idées de Jean-Marie le Pen, déplore que son amour se porte davantage sur ses maîtresses que sur ses enfants.

Le seul point d'ancrage des enfants semble être les vacances dans les châteaux d'hiver et d'été des grand-parents, même si les décorations de têtes de cerf et autres trophées de chasse sont assez lugubres.

Derrière ce résumé foisonnant, l'auteur donne une réelle ambiance du climat dans lequel elle fut élevée avec Laurent. Laurent se réfugie dans la violence, la peur, les croyances pour sombrer ensuite dans la folie sous le plus grand reniement des parents.

Le style très classique et littéraire de l'auteur peut rebuter mais c'est surtout le nombre de sujets, la dissolution du thème principal qui perdent le lecteur. Pourtant, lorsqu'elle évoque son frère, il y a une belle sensibilité mais elle se noie dans la rancoeur surtout ciblée contre son père, alpiniste, ancien ministre, héros national mais piètre parent.
Lien : http://surlaroutedejostein.o..
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Pourquoi donner cette appellation à ce qui semble être une histoire familiale?

J'avoue en avoir lu un certain nombre et avoir été marquée par la plupart d'entre elles?

Ce n'est pas le cas pour celle-ci. Certes j'ai été très sensible aux drames familiaux évoqués mais pour reprendre une formule de l'auteure "la forme nuit au fond".

J'ai ressenti une certaine urgence de la part de Félicité Herzog à se livrer d'où parfois une écriture précipitée. Mais ce qui m'a gênée c'est la construction brouillonne du récit sans respect de la chronologie ni de transition entre les différents épisodes.

Une déception certes mais je me dis que de meilleurs moments de lecture m'attendent.
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Laurent Herzog naît en 1965 et meurt en 1999. Entre temps, une vie chaotique à l'ombre d'un père héros à plus d'un titre : l'alpiniste Maurice Herzog qui partit à la conquête de l'Annapurna en 1950 et en redescendit héros de la nation française puis devint ministre des sports sous De Gaulle. Ce père si convainquant devant les lumières de la célébrité brille moins sous le regard implacable de sa fille Félicité qui dévide l'histoire familiale depuis la figure étonnante de Marie Adrienne Anne Victurnienne Clémentine de Rochechouart de Mortemart, l'ancêtre aristocratique et féministe : la Duchesse d'Uzes, jusqu'au fantôme de son frère qui hante encore le château de la Celle-les Bordes où il périt en avril 1999. C'est quelques années après la mort de son frère aîné que Félicité Herzog déclenche une avalanche de vérités cachées, mettant en lumière la vie intime de son père qui ne parvient jamais à se comporter comme tel et auquel elle reproche non seulement l'absence mais surtout le manque d'amour filial et d'intérêt pour ses enfants.
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Un roman qui, comme vous l'aurez compris en lisant mon résumé ci-dessous, n'en est pas un, ou alors comme je l'indique en libellé de cet article, c'est un roman "non fiction", une sorte d'essai que j'ai trouvé passionnant, non pas par son style qui est très inégal et tristement banal après quelques premières pages accrocheuses, mais par son contenu, et principalement par la "vie de château", cette vie balancée entre les séjours de l'auteur et de son frère chez les grands-parents (ceux de leur mère Marie-Pierre Cossé-Brissac) et surtout, je suis tombée folle d'intérêt pour cette impétueuse duchesse d'Uzes.
C'est sans surprise parce que nous sommes prévenus dès les premières pages que l'auteur prend le parti d'attaquer publiquement son père dans ce livre, mais ce que j'ai perçu également, c'est le procès de tout un système social dont il est question : malgré la notoriété, l'éducation, les relations, la maladie de Laurent reste invisible aux yeux des siens. Laurent, ce frère despotique tout de même, qui ne rate pas une occasion pour lui donner des coups, et bien personne ne s'interroge sur l'origine de sa violence ! L'auteur tient pour responsable son père Maurice Herzog, si brillant en public et si ténébreux dans sa vie privée, comme un ange déchu. Coupable de la séparation de ses parents puisqu'il est parti du foyer vers une nouvelle conquête, laissant son épouse démunie, et visiblement incompétente devant la schizophrénie de son fils, révélée tardivement par la médecine après un suicide manqué, mais qui aurait pu être décelée plus tôt si les premiers signes de violence et d'incohérence avaient été soignés dans l'enfance.
Si j'ai aimé l'aspect documentaire historique de l'enfance malmenée : une mère intellectuelle qui ne s'occupe pas vraiment des ses enfants livrés à eux-mêmes, j'ai moins été attirée par le récit de la vie politique de Maurice Herzog et je regrette également le manque de cohérence de ce livre qui traite de beaucoup de sujets périphériques sans les approfondir, ce qui laisse une impression d'achevé dans la précipitation, dommage.
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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une fille de...dit sa souffrance et fait de son père un portrait au vitriol. Violent...Elle dézingue comme il grimpe, avec allégresse. Ni le style ni le contenu ne laissent un souvenir remarquable. A oublier, finalement!
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Si ce n'est la révélation sur les mensonges et le caractère détestable de son héros de père, le premier roman de Félicité Herzog n'offrirait pas un grand intérêt. Dans le genre 'Je balance mon père à la vindicte populaire', on a fait mieux et plus raffiné, par exemple chez Christine Angot ou Mazarine Pingeot. Si ce livre est fait pour dénoncer les tares d'une éducation bourgeoise assurée par nurses interposées, ou pour dire les difficultés pour un enfant des années 70 à vivre dans une famille de divorcés, ce roman enfonce des portes grande ouvertes. Il est, quoique assez bien écrit, de plus parsemé de longueurs ennuyeuses et de considérations que je nommerai 'Remplissage'. Il en reste la beauté de la description de la folie du frère, qui eut mérité un roman sur ce thème unique. Vous pouvez faire mieux, Mademoiselle Herzog!
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Même si je ne conteste pas la sincérité de F. Herzog, j'ai ressenti de la gêne à la lecture de ce bouquin, par ailleurs assez bien écrit , comme si j'étais témoin d'une dispute à laquelle je ne voudrais pas me mêler ; "laver son linge sale en public", disait ma grand-mère ; mais je peux comprendre la nécessité pour cette femme de l'avoir écrit
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Au final, ce livre écorne l'image de Maurice Herzog en faisant de lui un coureur de jupons se servant d'un hypothétique exploit d'alpinisme comme principal outil de séduction (le garçon y a laissé des doigts et des orteils, en terme de physique avantageux, ça se pose là) et tente de réhabiliter un frère disparu trop tôt le tout avec délicatesse. Par contre, une question demeure. Pourquoi "roman" alors que tout est là pour qualifier cet ouvrage d'autobiographie. Où sont les éléments de fiction ? Dans la remise en cause de l'ascension de l'Annapurna ? Tout y est écrit avec le conditionnel et à grands coups de peut-être. Dans certains faits trop personnels pour être vérifiés ? Dans le comportement de la famille de sa mère avec l'occupant allemand pendant ces cinq années d'amitié franco-allemande que fut la Deuxième Guerre Mondiale (je dis Deuxième car la Troisième est pour bientôt) ? Jamais Félicité Herzog ne nous livre d'éléments pouvant nous aider à dénouer le vrai du faux. du coup, on peut légitimement se poser la question de savoir si le dézinguage de l'un pour réhabiliter l'autre est légitime et justifié. Ce que je fais tout en retenant la grande qualité de cet ouvrage. Je te refais une deuxième analyse. Dans la même chronique. Je te gâte. Noël avant l'heure.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
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La cime de la montagne culminait au loin, au-delà des limites de la brume où le ciel crachait des courants coléreux. le danger darda les alpinistes avides de défis ; il leur signifia sa présence paré des plus comminatoires atours de la nature.

Toutefois, tous ne se soumirent pas devant ce déploiement de signaux, car l'étendue de leur ego dépassait l'entendement. Maurice Herzog supputait sans doute la somme de génuflexions dont il se gargariserait s'il soumettait une - pseudo - performance au public puisqu'il mentit au sujet de son comportement et de sa réelle réaction lorsque son périple se mua en calvaire.

Suite de la critique en suivant ce lien :
http://emelinedardoff.blogspot.fr/2016/08/felicite-herzog-un-heros.html
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Ne pas se fier au titre ! D'après sa fille, Maurice Herzog n'est pas un héros, ni même le héros de ce livre. Il apparaît et disparaît au fil des chapitres, un peu comme il le faisait dans la vie de Félicité Herzog. le portrait brossé est terrible : on découvre un homme égoïste, à l'ambition démesurée, au besoin pathologique de séduire. Sa fille est parfois rattrapée par la compassion comme lors d'un dîner au restaurant où un petit garçon effrayé par les doigts amputés de l'aventurier refuse de l'approcher. le lecteur, lui, ne sera jamais touché par cet homme dont la personnalité décrite est malsaine, perverse, manipulatrice. Allant jusqu'à remettre en cause sa conquête de l'Annapurna, Félicité Herzog ne l'épargne pas, mais elle n'est pas non plus tendre avec le reste de sa famille. Entre amours déçues et combats idéologiques, sa mère ne semble pas à l'aise dans son rôle de parent. Fait révélateur : dans ce livre, le terme est presque exclusivement employé entre guillemets pour décrire les grands-parents maternels de Félicité Herzog. Antisémites jusqu'au bout des ongles, collaborateurs sans remords, Pierre et May de Cossé Brissac placent leur lignage aristocratique au-dessus de tout et ne s'intéressent jamais qu'à la forme. Ils accueillent Félicité et son frère régulièrement pendant les vacances, mais ils passeront, eux aussi, à côté de la maladie de Laurent. le frère aîné de l'auteur est l'une des figures centrales du livre. Très vite, on comprend que quelque chose ne tourne pas rond dans sa tête, mais ce que le lecteur devine, sa famille ne le voit pas. Son extrême violence, - il envoie plusieurs fois sa soeur aux urgences sans que cela ne suscite aucun émoi autour de lui, sa solitude, sa peur irrationnelle face aux examens, rien de cela n'étonne. Jusqu'à ce que les hôpitaux s'en mêlent… L'histoire de cette famille, somme toute extraordinaire, m'a intéressée, mais le récit s'essouffle dans son dernier tiers, pourtant le plus tragique. Quand j'ai tourné la dernière page, mon enthousiasme était retombé. Tout au long de ma lecture, je me suis interrogée sur la dédicace « A ma mère ». Les rapports de Félicité Herzog avec sa mère ne sont jamais clairement explicités… mais dans la famille Cossé Brissac, on a l'habitude de faire oeuvre littéraire. Marie-Pierre de Cossé Brissac ayant elle-même publié ses Mémoires d'automne, nul doute qu'elle se soit préparée à ce que sa fille marche dans ses pas.
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