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Citations sur Le Dernier été de Klingsor (49)

Elles ne sont pas si nombreuses, les choses dont on peut attendre un secours, les choses qui vous rassurent et vous aident à vivre ; il importe de les connaître.
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Il le savait maintenant : le destin ne tombe pas sur nous de l'extérieur, il prend racine et se développe en nous-mêmes.
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Qui peindra la splendeur colorée des fleurs, leur jaillissement irrésistible parmi les blés mûrs et fatigués ? Elles redoublent d'ardeur et de fièvre, à l'instant que la faucille s'apprête à les trancher, d'une caresse !
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Pour la première fois peut-être dans ma vie d'enfant, je prenais conscience d'une chose : c'est que deux êtres humains peuvent être proches parents, nourrir l'un pour l'autre les meilleurs sentiments, et cependant s'infliger les pires souffrances par la faute d'un malentendu.
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C'est toujours par surprise et en secret que l'on découvre ce qui vaut la peine d'être connu.
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Le regard brillant, Térésina semblait évoluer en pleine euphorie ; elle épousait si gracieusement les rythmes de la musique que le public faisait silence et n'avait d'yeux que pour elle.
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D'une traite, je pris ma course et grimpai d'abord dans la montagne, m'élevant jusqu'à la forêt. Du mont des Chênes, je redescendis vers le moulin de la Ferme, où je traversai le chemin pour reprendre ma course à travers les forêts. C'était là que nous avions établi notre dernier camp d'Indiens ; là que, l'an dernier, mon père étant en voyage, notre mère avait fêté Pâques avec nous et caché les oeufs dans la forêt, sous la mousse. En ce même lieu, j'avais construit avec mes cousins, pendant les vacances, un château fort qui était encore à moitié debout. Partout, des témoignages du passé me renvoyaient comme en un jeu de miroirs une toute autre image de moi-même. Avais-je donc été ce garçon-là? Si gai, si content, si généreux, bon camarade, fils tendre et attentif, en somme prodigieusement heureux et libre de tout souci?
Comment expliquer ce changement total, qui faisait de moi un être à ce point agressif, inquiet, départagé? Les choses n'avaient pas changé, pourtant : la forêt, le fleuve, les fougères, les fleurs, le château fort, les fourmilières, et cependant tout était empoisonné, dévasté ; le retour était-il donc impossible vers le pays de l'innocence et du bonheur? Pourrais-je une fois retrouver cette gaieté, ces jeux avec mes soeurs, cette quête des oeufs de Pâques?
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Le coeur lui pesait comme une dalle sur une tombe.
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Je sentis s'ouvrir brusquement l'écluse de mes sentiments et mon amour pour la fille du marbrier m'envahit avec force : je vis clairement qu'il n'y a pas de jeu possible avec les passions. Je vidai encore quelques demis, et lorsque les étoiles eurent réellement paru, tandis que s'enlevaient de la rue les accents naïfs d'une mélodie populaire, j'abandonnais sur le banc ma sagesse et mon chapeau et je m'enfonçais lentement dans les champs obscurs, laissant couler librement mes pleurs.
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S'était dissipée l'invite caressante à un possible amour qui l'avait à peine effleuré.
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