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EAN : 9782353480289
264 pages
Le Lézard Noir (22/09/2011)
3.68/5   25 notes
Résumé :
"Soldats de sable" est un recueil dont la plupart des histoires se passent à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Higa nous fait découvrir de l'intérieur cette bataille d'Okinawa, des premiers signes aux conséquences, à travers différents regards, différents points de vue d'habitants, de soldats, japonais et américains, dans cette guerre où il n'y a ni bien ni mal, ni bons ni méchants, seulement un cruel sentiment d'absurdité. Les hommes se montrent tour à tour acc... >Voir plus
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Il y a une dizaine d'années, le Lézard noir s'était intéressé à des titres à consonance historique, ça tombe bien puisque je suis en plein là-dedans en ce moment. Il n'en fallait pas plus pour découvrir : Soldats de sable de Susumu Higa, un recueil revenant sur la guerre à Okinawa.

Susumu Higa est un auteur né à Okinawa qui s'est de tout temps intéressé au passé de son île et en particulier à celui lié à la Seconde Guerre Mondiale, puisque sa famille était concernée. Il regroupe ici dans ce recueil plusieurs histoires dont certaines venant tout droit des souvenirs de ses parents.

Au cours des six récits composant ce recueil - un septième est présent mais n'a rien à voir avec les autres -, l'auteur revient sur la façon dont les civils ont vécu l'importation de la guerre sur les petites îles de l'archipel d'Okinawa. le récit de l'auteur se veut à la fois réaliste et intimiste. Il ne cherche pas à glorifier les soldats japonais comme ce fut le cas dans une certaine littérature d'après-guerre. Au contraire, il veut rendre compte de ce qu'il s'est vraiment passé en beau mais également en très très moche.

Nous suivons ainsi à travers ces six récits différents points de vue, celui de civils avec plus ou moins de responsabilités (maire, mère, professeur, traducteur...), mais aussi celui de soldats. Avec eux, nous croisons des soldats japonais et américains et contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas ces derniers qui ont le mauvais rôle. Non, l'auteur raconte plutôt le jusqu'au-boutisme de certains soldats japonais qui avaient subi un véritable lavage de cerveau par l'Empire et qui avaient le patriotisme un peu trop chevillé au corps, ce qui les a poussés aux pires horreurs. On découvre ainsi des soldats qui se servent de civils comme d'otages ou de boucliers, des soldats qui les tirent à vu les considérant comme des traitres, des soldats qui les privent de leur abri et de leur nourriture. Bref, des soldats qui sous prétexte qu'ils ont un uniforme s'en prennent aux plus faibles et jouent de leur autorité pour asseoir une autorité qu'ils ne devraient pas avoir. C'est révoltant.

Mais j'aime que ces faits de guerre peu glorieux soient portés à la connaissance de tous sous forme de témoignages qui plus est, car si on se doute souvent que ce genre de choses ont eu lieu, cela a toujours plus de poids quand c'est tiré d'une histoire vraie que raconté de manière fictive.

Cependant l'auteur n'a pas que ça à raconter, il nous offre aussi de beaux moments d'abnégation de la part des populations. On découvre la façon brusque dont la guerre leur est tombée dessus et le courage dont beaucoup de civils ont fait preuve pour se sauver, sauver leur famille et sauver également ceux qu'ils croisaient. A l'absurdité des militaires, l'auteur oppose la vaillance à toute épreuve de la population, qui ne voulait qu'une chose, c'est la paix pour eux et leurs îles. Cela résonne très singulièrement en moi après avoir lu juste avant une réinterprétation moderne de ces souvenirs dans les tomes 9-10 de Basara de Yumi Tamura.

Le seul défaut de ce titre est qu'en nous proposant un format court, de six nouvelles qui ne se suivent pas forcément et où les personnages sont bien souvent des anonymes, on peine à vraiment s'y attacher, à les trouver marquantes. Il y a en plus une certaine forme de répétition dans les actes dénoncés qui peut lasser. Dans les recueils, j'aime avoir plus de variété, surtout quand il y a matière à. On sent donc ici une certaine forme de maladresse dans l'écriture sûrement due à la jeunesse de l'auteur alors, puisque c'était la première oeuvre qu'il signait. Cette maladresse se retrouve dans le graphisme très simple lui aussi, où il semble s'économiser, répétant les mêmes décors, motifs, visages à l'infini. Cela appauvrit malheureusement l'oeuvre, la rendant maladroite surtout que la narration est on ne peut plus classique.

Soldats de sable est une oeuvre fort intéressante pour le témoignage qu'elle propose, mais une oeuvre pleine de maladresse dans la forme que cela prend. A lire, elle est intéressante. A regarder, elle est assez pauvre et l'amatrice de beaux dessins et de belles compositions graphiques que je suis le regrette fortement. J'ai adoré découvrir ce pan de l'Histoire tragique du Japon mais en temps que BD j'ai été un peu déçue par cette lecture.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Soldats de sable est un recueil de 7 nouvelles. Ces oeuvres sont les premières réalisées par Susumu Higa, certaines sont inédites, d'autres ont été réécrites par l'auteur à l'occasion de cette compilation, à l'instar de L'école, premier récit du mangaka ; l'auteur explique dans une interview insérée en postface, qu'il a ressenti le besoin de la réécrire.

Ces histoires ont comme point commun de décrire un contexte précis de la Guerre du Pacifique (Seconde Guerre Mondiale) à savoir : la Bataille d'Okinawa. Ainsi, ces courts récits témoignent de la situation des civils durant le conflit armé. Aux quatre coins de l'Archipel d'Okinawa, hommes, femmes, enfants, vieillards sont pris en otages par les forces armées japonaises ; ces dernières sont allées jusqu'à utiliser les habitants comme bouclier humain. La lâcheté de certains officiers japonais est traitée sans aucune retenue par l'auteur.

Originaire d'Okinawa, nous apprendrons dans les bonus d'album que, je cite :

« Depuis ses débuts en 1989, l'oeuvre de Higa se déroule invariablement à Okinawa, son île natale. Beaucoup de ses récits traitent de la bataille d'Okinawa mais plutôt que de raconter la guerre de façon directe, Higa saisit un par un, avec un regard lucide, le destin de ces civils inconnus qui ont été le jouet de la guerre, et recrée, dans un style propre, un univers qu'il est le seul à pouvoir dépeindre ». Cette courte biographie ouvre ensuite sur la retranscription d'une interview que l'auteur a donnée pour la Revue Ax en août 2010.

Certaines nouvelles touchent l'auteur plus intimement puisque deux récits mettent en scène ses parents. le premier, A propos de ma mère, parle de l'exil de sa mère durant la bataille d'Okinawa : alors que son époux est parti à la guerre, cette femme fuit son village natal avec ses quatre enfants (dont un nourrisson). Seule sur les sentiers de son île, elle était livrée à tous les dangers. L'auteur raconte : « lors de la bataille d'Okinawa, deux fois par jour seulement, les attaques aériennes s'arrêtaient. Il s'agissait apparemment du moment où les soldats américains prenaient leur repas. (…) Ma mère profitait de ce moment pour fuir lentement vers le Sud, en prenant les enfants par la main ». L'autre nouvelle, Soldats de sable, parle de son père : « ce sont les seules expériences de guerre que mon père m'a racontées. Mais quand il parlait du camp à Hawaï, il s'animait vraiment. Comme si c'était là son adolescence. Je pense que c'est parce qu'au camp, il n'y avait aucune contrainte, mais c'est à se demander s'il s'inquiétait vraiment pour nous. C'est peut-être aussi parce qu'au final, nous étions saufs ». Je ne m'arrêterais pas sur les autres nouvelles de l'album excepté sur la dernière, Voleur de terres, car elle est atypique comparée aux autres. Tout d'abord parce que c'est une comédie, alors que les autres récits seraient plutôt des “tranches de vie” classiques et recourant ponctuellement à l'humour. Ensuite parce que l'histoire se déroule également à Okinawa mais à une période plus proche de la nôtre : un céramiste récupère de la terre pour ses poteries. En travaillant la matière, son apprenti est sujet à des hallucinations visuelles et auditives. Après quelques péripéties teintées d'un humour grotesque, l'auteur parvient à inscrire l'origine de ces événements paranormaux dans la Guerre du Pacifique.

Comme à l'accoutumée, le format recueil soulève quelques griefs de ma part. La brièveté des histoires ne permet pas d'investir complètement les nombreux personnages principaux. Aucun d'entre eux n'est transversal d'un récit à l'autre. A chaque nouveau scénario, il s'agit donc de repérer les uns et les autres, les interactions qui existent éventuellement entre ces différents protagonistes, les enjeux, leur localisation géographique dans l'Archipel, à quelle période nous nous situons dans la Bataille d'Okinawa… il m'a été difficile d'identifier certains personnages, ils se ressemblent trop et parfois au sein d'un même récit. Cela me déstabilise à chaque fois et me freine dans la lecture. Cependant, si la thématique abordée par chaque scenario est la même, il n'y a aucune redondance d'un récit à l'autre.

Quant au graphisme : le dessin est lisse. Contrairement à d'autres mangakas comme Tezuka, Taniguchi, Mizuki… je serais incapable de reconnaître le trait de Susumu Higa au premier coup d'oeil. Ses illustrations sont sobres, trop épurées, simplistes… je trouve qu'elles retranscrivent maladroitement les émotions et les expressions des uns et des autres.
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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En 1945, l'archipel d'Okinawa est le théâtre de batailles qui voient s'affronter l'armée impériale japonaise et les forces armées américaines. Des mois de combats qui feront de nombreuses victimes militaires et civiles.
Dans Soldats de sable, Susumu Higa évoque, en différentes histoires, le conflit vue de l'intérieur par les habitants eux-mêmes. S'appuyant sur la propre expérience de ses parents, l'auteur (né dans les années 1950) livre un témoignage hors pair qui n'hésite pas à égratigner l'image des soldats japonais.

Voici le contenu de quelques unes :

Lame de sable :
Une garnison de soldats japonais vient investir l'île sous prétexte de protection. Réquisitionnant l'école, déboisant les arbres sacrés du lieu, pêchant à la dynamite, obligeant les civils à des entraînements militaires, ces derniers sont assez mal acceptés par la population. Seul un homme tentera de les convaincre de partir et de leur rendre la tranquilité qui les protège des combats américains.

....... :
Ici, c'est une mère et ses 3 enfants que nous allons suivre. Attendant le retour de son mari parti à la guerre, la mère tente de protéger et nourrir comme elle peut sa progéniture. Alors qu'elle se réfugie dans un abri, des soldats japonais font iruption et pillent ses dernières provisions. Son bébé, effrayé par le bruit des bombardements, se met à hurler au grand dam des soldats qui craignent d'être repérés. Menacée de mort, la petite famille est expulsé à l'extérieur et la mère, contrainte de se trouver un nouvel abri, reprend son errance.

...... :
Un soldat japonais fait prisonnier par les américains découvrent que ses ennemis ne sont pas les terribles vengeurs annoncés. Bien traité par ces derniers, il accepte de collaborer avec eux afin d'épargner des vies de civils japonais. Devenu traducteur, il accompagne les soldats américains qui tentent de convaincre la population cachée dans des abris de sortir et de se rendre. Mais craignant les exactions ennemies et incités par les soldats japonais infiltrés parmi eux, nombreux se résoudent au suicide ou pire encore, sont victimes de ces "actes de bravoure" de l'armée impériale.

.... :
La guerre est terminée depuis de nombreuses années. On découvre un jeune apprenti potier qui suit l'enseignement de son maître. Se fournissant de la terre du village, bientôt pourtant, le jeune homme est atteint de cauchemars récurrent. Quand des ossements humains sont découverts dans le village, bientôt, l'ombre des ancêtres devenus fantômes plane au dessus des descendants d'Okinawa.

Vous l'aurez compris, l'auteur a construit habilement son recueil qui va de la menace des combats à l'après-guerre et ses blessures non cicatrisées. Les récits réunis ici donnent ici une vision radicalement différente du discours officiel et laissent entendre la voix de la population civile qui a eu à subir la guerre mais aussi l'attitude de l'armée japonaise.
On découvre ici des soldats égoïstes pour qui seule la victoire et l'honneur comptent. Ils prennent certaines décisions en dépit du bon sens, utilisent la population comme bouclier humain, pillent leurs réserves sans vergogne et ne font preuve d'aucune compassion ou sentimentalisme.
Heureusement, l'auteur sait aussi montrer des soldats plus positifs qui n'hésitent pas à se battre pour sauvegarder quelques vies humaines, ou plus loin des étudiants qui renoncent à rejoindre leur famille pour sauvegarder vainement des milliers de livres et écrits inestimables pour l'histoire japonaise.
Les habitants, forcés de se plier aux ordres, sont pris entre deux feux. Ils n'ont pas voix au chapitre devant la force militaire et doivent tout accepter sous prétexte d'aide à l'effort de guerre. Lorsque les américains envahissent les terres japonaises, la population forcée de faire profil bas est même accusée par ses propres soldats de traitres et menacés de morts. Là encore, rien n'est tout noir et la solidarité fait parfois oeuvre de miracle.

Bref, c'est une vision totalement absurde, amorale et meurtrière qui nous est donné ici de la guerre, un véritable plaidoyer antimilitariste que l'auteur livre en toute simplicité, s'appuyant sur des portraits très humains et très réalistes de citoyens japonais, victimes impuissantes de la guerre qui tentent de se sauver sans oublier leurs valeurs.
Une veine réaliste donc qu'on retrouve dans son dessin très simple, aux lignes claires, qui réussit en quelques traits à donner vie à cette époque tourmentée sans alourdir le propos.
La postface, très éclairante, revient sur le contexte de l'époque, détaille l'origine et le sens de chaque nouvelle.

Soldats de sable s'avère donc un ouvrage particulièrement salutaire du point de la mémoire et de l'histoire. Devant un Japon qui, encore aujourd'hui, fait face à des discours révisionnistes au sein même de son gouvernement, l'auteur fait preuve d'un certain engagement humaniste en illustrant ce traumatisme de la guerre et en livrant sans manichéisme une vision réaliste des batailles d'Okinawa.
Le français, de son côté, découvrira certainement en plus cet épisode mal connu de l'histoire japonaise.
Au final, voilà bien des raisons de se pencher sur ce formidable recueil !
Lien : http://legrenierdechoco.over..
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Voici un manga historique qui m'a intéressé. Cela traite de la fameuse bataille d'Okinawa perdue par l'armée impériale nippone. Fort heureusement, le point de vue adopté sera plutôt pro-américain et anti-impérialiste. L'honneur est sauf car les kamikazes ne seront pas élevés au rang de martyrs patriotes ! Il faut dire qu'il y a eu une grande remise en cause de l'Histoire et des polémiques à ce sujet.

Ce recueil de sept nouvelles décrit très bien l'atmosphère et les faits de guerre vécus par les populations civiles complètement désemparées. On voit par exemple comment un simple instituteur a pu sauver tout un village des bombardements alliés en empêchant une garnison de s'installer sur une des îles adjacentes d'Okinawa. On voit également dans un autre chapitre comment des militaires ont pu massacrer leur propre population en les accusant de lâcheté ou de collusion avec l'ennemi.

Au final, c'est une lecture qui nous montre que les faits de guerre peuvent être très sales même au niveau des populations civiles. Je ne savais pas grand chose de cette célèbre bataille qui a tout de même coûté la vie à près de 100.000 civils. Ce manga permet de se faire une idée de cette horreur. Juste un bémol pour un dessin que j'ai trouvé trop lisse. Une page d'histoire peu connue qu'il convient de connaître également.
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Un récit de guerre, pas mon truc ça ! Sur la seconde guerre mondiale et la bataille d'Okinawa en plus, encore moins mon truc. Surtout, je pensais que le point de vue serait ultra patriotique avec des kamikazes élevés au rang de martyrs à tous les coins de page. Je m'apprêtais donc à me lancer dans une lecture des plus indigestes lorsque j'ai parcouru la postface. Et là, pour le coup, j'ai été sacrément rassuré. L'auteur y précise en effet que son but était de mettre en valeur les témoignages de villageois ayant vécu et subi les horreurs de la bataille. Une sorte de devoir de mémoire, notamment envers ses parents, natifs de l'île.

Ce manga est en fait un recueil de nouvelles. La plus poignante est sans conteste celle que Susumu Higa consacre à la mémoire de sa mère, une femme remarquable qui, pendant le conflit, n'a vécu que pour protéger ses enfants. Mais le mangaka parle aussi du traumatisme ressenti par les autochtones, en grande partie à cause du jusqu'auboutisme de l'armée japonaise qui s'est souvent mêlée aux civils, en a enrôlé de force un très grand nombre et n'a pas hésité à assassiner ceux qui tentaient de lui résister. Au final, les sujets abordés sont tous très différents. Seul point commun évident, la présence de ces petites gens dont l'histoire avec un grand H ne parle que trop rarement. le propos est limpide, la situation infernale vécue par tous les protagonistes japonais de la bataille d'Okinawa est clairement exposée et l'antimilitarisme qui affleure dans chaque nouvelle est amené avec suffisamment de finesse pour ne pas sombrer dans la prise de position simpliste.

Si je devais émettre une réserve, elle concernerait le dessin, assurément pas le point fort de cet ouvrage. le trait de Susumu Higa manque de souplesse, les visages sont figés et laissent difficilement transparaître les émotions mais le découpage rend l'ensemble très lisible, c'est bien là l'essentiel.

Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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critiques presse (2)
BoDoi
09 novembre 2011
Avec son dessin très simple et sans fioritures, le mangaka décrit la réalité de la guerre dans toute son horreur. Les personnages qu’il met en scène sont plus vrais que nature, notamment dans leurs réactions, dépeintes avec justesse.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Telerama
02 novembre 2011
Un travail sur la mémoire aussi affûté que ses dessins, réalisés à la plume, qui a aussi le mérite de rappeler qu'avant d'être brutalement annexé par l'Empire nippon à la fin du XIXe Okinawa était un royaume pacifique et indépendant, qui rayonnait sur toute l'Asie du Sud-Est... Une page d'histoire aussi passionnante que peu connue.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Pendant la guerre d'Okinawa, mon père a été capturé et fait prisonnier à Hawaï et nous l'avons retrouvé un an après. Beaucoup d'habitants se sont réfugiés dans le sud de l'île principale d'Okinawa, mais nombreux furent les victimes entraînées dans la déroute de l'armée japonaise.
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Le soldat qui s'enfuit du combat est un soldat qui peut resservir.
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