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3,83

sur 185 notes
Quand j'ai vu ce pavé je me suis dit : whouaaaa que de bonnes heures de lecture en perspective … Une fois la lecture terminée, je peut vous confirmer que je ne m'étais pas trompée de beaucoup.

Comme à son habitude, Joe Hill sait manier la plume, presque comme son père … Je dis presque car je ne suis pas sous le charme aussi intensément, mais je retrouve comme à chaque fois, cette petite folie qui me plaît tant !

La terre est sous l'emprise d'un vilain virus !!! Méchante maladie qui fait prendre feu aux êtres humains … Bhoooooo... ça craint quand même …. Tu te promènes tranquillement et plofffff tu t'enflammes …

Non, allez trêve de plaisanterie … Cette aventure est rondement bien menée, nous avons tout pour passer un excellent moment. J'avais vraiment l'impression d'être dans l'aventure, de ressentir ces nuées de fumée, cette chaleur incandescente frétillant sous la peau. Joe Hill est très fort pour ça. Il nous embarque une fois de plus dans les ténèbres, nous met face à cette horreur qui n'est pas simplement la maladie, mais aussi l'être humain qui parfois peut être bien plu dangereux et néfaste que le virus.

Un petit bémol quand même : pas mal de longueurs qui ont tout de même un peu ralenti mon avancée dans l'histoire … Et c'est quoi cette fâcheuse habitude de nous mettre une phrase à la fin du chapitre pour nous dire ce qu'il va arriver au personnage ! Ca spoil un peu je trouve … Une fois ça va mais régulièrement je trouve cela un peu lourd !!!!

Joe Hill reste une valeur sûre pour les amateurs du genre. Il y a comme à son habitude, une manière directe de vous amener dans son récit sans que l'on comprenne comment. Il a du talent c'est certain et une fois de plus il nous le confirme avec ce nouveau roman.

Je remercie les Editions JC Lattès pour leur confiance en me donnant l'occasion de découvrir le nouveau roman de Joe Hill.
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Un roman fantastique où se côtoient l'amitié, l'amour, la trahison, la maladie, la désillusion et la mort.
Suite à une pandémie qui décime peu à peu la population, Harper Saul, infirmière, contracte le virus en soignant les infectés. Dès ce moment, sa vie est chamboulée : son mari la fuit cherchant même à la tuer, elle apprend qu'elle est enceinte; elle fait la connaissance de l'homme-feu et quelques uns de ses acolytes, qui la mènent à une communauté d'infectés, en apparence paradisiaque. Mais au sein de cette communauté, limite secte, qui n'est rien d'autre qu'un microcosme de la société actuelle, une lutte de pouvoir va bientôt faire rage, créer des clans et mener Harper à faire des choix pour sa survie et celle de son enfant à naître. Jusqu'au bout, on tremblera pour les personnages pour leur survie car leur périple sera bouleversé par maintes péripéties plus ou moins positives.
L'homme-feu est un bon roman fantastique rappelant la communauté de survivants de The Walking Dead ou les meilleurs post-Apo.
Le seul bémol que je pourrai souligner est la longueur du livre, qui casse quelque peu le rythme par moment et surtout la manie qu'a Joe Hill de teaser dans de nombreux chapitres le destin plus ou moins funeste d'une situation ou d'un personnage, qui a eu le don de temps à autre à m'agacer.
Cela reste une très bonne lecture mais j'ai préféré Cornes et le costume du mort du même auteur...
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Une lecture qui m'a pas mal occupée ces dernières semaines puisqu'il s'agit d'une belle briquette de 700 pages. Un ouvrage sur lequel l'auteur a travaillé pendant quatre ans avant de le proposer à ses lecteurs. Et cet auteur il s'agit de Joe Hill. Ce nom ne vous dira peut être rien puisqu'il s'agit d'un nom de plume mais cet écrivain est tout simplement le fils de Stephen King que l'on ne présente plus.

C'est une information que j'ignorais avant d'écrire cet avis et c'est la quatrième de couverture qui a tout simplement attiré mon attention et donné envie de découvrir ce roman présenté comme un mélange de thriller et de science-fiction.

Imaginez ! du jour au lendemain, d'étranges tatouages sont apparus sur le corps de la population mondiale. Cela aurait pu être sans conséquence si ces marques ne s'embrasaient et de ce fait, vous transformaient en torche vivante. L'écaille, c'est ainsi que l'on nomme cette maladie est partout. Et il n'existe aucun traitement. le monde est plongé dans un chaos total et les incendies déciment tout sur leur passage.

Au milieu de cette désolation, Harper oeuvre pour aider les malades. L'abnégation dont elle fait preuve est totale et elle va le payer de la pire des façons puisqu'elle va être contaminée à son tour alors qu'elle vient d'apprendre qu'elle est enceinte.

Une seule solution pour elle. Fuir les milices qui traquent et abattent les malades pour sauver la vie qu'elle porte.

Son salut se présente lorsque sa route croise celle d'un homme capable de maîtriser le feu qui couve chez les infectés. Et si vivre avec l'écaille était possible ?

Je ne savais pas à quoi m'attendre lorsque j'ai entamé ma lecture mais voici une histoire dont on ne sort pas indemne et qui est à mettre entre les mains d'un public averti. La violence physique et verbale est présente tout au long de ce récit et, si elle m'a quelquefois dérangée, il ne pouvait en être autrement pour ce monde apocalyptique.

Le style d'écriture de l'auteur est à l'image de cette violence : brut de décoffrage, sans fioriture, percutant et très imagé. Il ne laisse aucun répit à son lecteur.

On pourrait dès lors se dire que c'est une histoire basique qui nous est délivrée. Mais que nenni ! L'univers imaginé est sublimement exploité, les retournements de situations m'ont laissée pantoise et je me suis rongée les doigts jusqu'à l'os tellement certaines situations m'ont stressée.

Ajoutez à cela des personnages qui ne vous laisseront pas indifférents, que ce soit ceux qui font preuve d'altruisme ou ceux qui vous donnent envie de vomir. Il n'y a pas de juste milieu, vous devrez choisir un camp.

Joe Hill nous propose ici un roman explosif qui n'a rien à envier à son King de père. On se laisse vite submerger par cette histoire qui nous mène aux tréfonds de l'âme humaine avec ses violences, ses peurs et ses espoirs. Un portrait sans aucune concession d'une société où l'égoïsme, la peur et la bêtise occupent les premières places. Cela ne vous rappelle rien ?!

A découvrir de toute urgence !
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Dans ce roman où l'on frise la fresque écologique, le thème de « l'union fait la force » au sein d'une communauté est très présent. Nous ne sommes pas très loin de la secte et certains préceptes sectaires sont présents. Un meneur, le dévouement en totale abnégation des membres de la communauté, le partage des vivres, tout y est.
Pour les connaisseurs et fans de Walking Dead, on retrouve exactement l'ambiance et le style de vie d'Alexandria avec plus ou moins des personnages similaires.
Le côté fantastique est omniprésent donc à réserver aux adeptes du style.
L'histoire est très prenante. Les personnages sont très fouillés psychologiquement.
Tous les leviers d'un best-seller sont là : déliter la peur avec une histoire de pandémie qui a toujours effrayé les lecteurs. On l'a vu dans « le Fléau » de Stephen King, qui reste un des romans phares du maître.
Prenez un héros malgré lui, doté de super pouvoirs et capable à lui seul de sauver le monde. Parsemez d'enfants malades qu'il faut absolument sauver et saupoudrez avec la jolie jeune femme à secourir et qui va devenir une guerrière. Tous les standards y sont et bien-sûr, cela fonctionne merveilleusement.
Quand j'ai commencé ce roman, je me suis dit « surtout ne fait pas de comparaisons » puisque Joe Hill n'est autre que le propre fils de Stephen King. Mais en le lisant, on se dit que le test de paternité serait superflu. le style est très (trop) calqué sur celui du père et c'est dommage car Joe Hill ne se démarque en rien de son illustre père.
Le seul côté positif est que la relève est assurée quand Stephen King cessera d'écrire.
En résumé, c'est un excellent roman fantastique, un must-have qui deviendra culte dans la bio de l'auteur.

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Joe Hill nous montre à sa vision de la fin du monde, avec son dernier roman.
Ils nous racontent, qu'une épidémie vient de se rependre sur terre. Celle-ci se propage sous forme de sport, et les gens infecter ce retrouve avec des genres de tatouage sur le corps. Ces tatouages sont appelés écaille de dragon. Et les personnes infectées vont subir le sort de combustion spontané. Alors de la va, se conclure en un brasier géant sur toute la planète. Ou les non infecté vont faire en sorte d'exterminé les malades, pour éradiquer cette peste.

Une jeune infermière, saine, va essayé de venir en aide au malade. Jusqu'au jours, ou l'hôpital prend feu. Suite à ça, elle va découvrir qu'elle est enceinte mais aussi porteuse de cette maladie. de la, elle va tout mettre en oeuvre, pour essayé de sauver son enfants.

Celle-ci, va faire la rencontre d'un individu, ce faisant appelé le pompier, qui arrive a dompté le feu. Et cet homme, va l'emmener dans un camps de survivant. Dans ce camp, elle va se rendre conte, que les personnes infecter, on trouver un remède et celui-ci consiste a chanter.
Mais tous ne va pas ce passer comme prévu.

Excellent livre, quoique un tout petit peu moins bon que Nosera2. Mais qui ce laisse lire facilement. Et où, l'on s'attache bien aux personnages. Avec du rebondissement jusqu'à la fin.
Joe Hill, nous fait énormément de clin d'oeil, a ses propres livres mes ainsi qu'à son père et plein d'autre auteur, réalisateur et acteur. C'est comme s'il avait voulu, à travers son roman, remercie toute sa connaissance littéraire et qui lui a permis de devenir écrivain.


Et vous avez-vous peur du feu ???
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J'ai eu l'Homme-feu entre les mains un peu par hasard, grâce à la box de lecture La Kube. J'avais découvert Joe Hill grâce à la série de BD Locke&Key, et j'avoue que j'avais hâte de lire autre chose de cet excellent auteur.

On se trouve aux États-Unis où une terrible maladie causée par un champignon est surnommée l'Écaille, en rapport avec les stries que l'infection laisse sur la peau des contaminés. Ces stries forment des tatouages incandescents sur les malades, qui s'embrasent de l'intérieur et finissent même par causer des explosions phénoménales, capables de raser une ville., si bien que des incendies gigantesques se propagent sur le territoire. Et bien sûr, aucun moyen de guérir.

Quelle histoire haletante ! Pour les amateurs.ices de science-fiction post-apocalyptique, ce roman est vraiment excellent. le récit laisse peu de temps pour souffler, tous les événements s'enchaînent rapidement, pas le temps de réfléchir, il faut agir ! de ce fait, j'ai dévoré les premières centaines de pages presque sans me rendre compte que je lisais.
La protagoniste, Harper, ne m'a pas totalement convaincue, elle m'a même souvent gonflée. Elle est presque trop naïve et elle parle sans arrêt de Marry Poppins, mais quelle manie insupportable ! Elle va au devant de dangers sans que cela soit nécessaire. Pourtant, après avoir découvert qu'elle était contaminée par l'Écaille ET enceinte, elle devrait se soucier un peu plus de sa survie.

D'autant plus qu'elle a été accueillie dans un groupe de contaminés qui ressemble pas mal à une secte. Ils chantent les louanges de l'Écaille, vénèrent ce champignon comme une bénédiction, apprennent à vivre en osmose avec celui-ci. Plutôt dérangeant, mais cet aspect religieux sectaire m'a beaucoup séduite à vrai dire. Prier pour une maladie qui vous consume de l'intérieur, d'implorer la bonté d'une spore qui vous contamine, c'est pas courant. C'est un mélange entre The Last Of Us et le Temps du Déluge (Atwood). Et Joe Hill en a fait quelque chose de différent, mais réussi.

Et que dire de John, l'Homme-Feu, celui qui est capable de contrôler la maladie au point de matérialiser des apparitions enflammées terrifiantes, brûlant tout sur leur passage. Je trouve dommage que ce personnage ne soit pas plus exploité et travaillé dans le roman. Il est pourtant le plus intéressant, j'aurais aimé qu'il soit le personnage principal.

**PARTIE SPOIL**
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Bien que je n'aime pas Stephen King, j'ai toujours été curieuse de découvrir la prose de son fiston, et ''L'homme-feu'' me faisait de l'oeil depuis pas mal de temps. le pitch est très intriguant, les idées ont l'air hallucinantes, et c'est donc parti ! L'histoire suit Harper, une jeune infirmière grande amatrice de livres et films pour enfants, qui tâche de survivre dans un monde ravagé. Depuis quelques mois, une nouvelle maladie est apparue, l'Écaille du Dragon, et ses effets sont assez horribles puisque l'infecté voit sa peau se couvrir de tatouages avant de subitement brûler vif, seul ou en entraînant beaucoup d'autres personnes dans la mort...

Sur la forme, j'ai apprécié le style de Joe Hill, que je trouve beaucoup plus agréable que celui de King. Malgré un léger abus de phrases non verbales (ce qui est d'ailleurs amusant parce qu'en France, les maisons d'éditions les traquent sans aucune pitié), le style est agréable et fluide. Par contre, le fils a emprunté une très mauvaise habitude de son père : spoiler la suite à la fin de ses chapitres, et c'est vraiment quelque chose qui m'agace. Franchement, je ne vois pas l'intérêt de m'annoncer que ''holalala, lui il va mourir !'' ou encore ''mais ils ne se revirent jamais !'', ça flingue le suspens et ça n'a aucun intérêt.

Sur le fond, on se retrouve face à un nouveau roman traitant d'apocalypse via virus, mais la maladie proposée change vraiment de ce qu'on voit en général, et j'ai trouvé que l'utilisation du feu était très intéressante. Malheureusement, j'ai trouvé que cette Écaille était assez mal utilisée. le feu est l'une des principales peur qui existe chez absolument tous les animaux, humains compris, c'est une terreur atavique qui pousse à la fuite sans pouvoir se contrôler. Je m'attendais donc à trouver des personnages marqués par cette peur (surtout que la maladie n'est apparue qu'il y a quelques mois, il n'y a donc pas encore d'habitude) mais non. Pas d'angoisse viscérale et vicieuse qui se glisserait dans les chambres et les couloirs, ni parmi les personnes saines ni parmi les malades. Ces derniers n'expriment pas vraiment de peur, ils semblent juste attendre (mention spéciale à Renée qui, sur le point d'exploser, sort tranquillou avec son pot de fleur), et j'ai trouvé ça assez improbable.
De plus, l'auteur a essayé d'amener des justifications et des explications à cette spore, mais j'ai trouvé ça un peu bancal. le passage sur ''le gouvernement sait comme ça se transmet mais ne dit rien'' m'a également fait lever les yeux au ciel, de même que la congrégation religieuse qui sait comment maîtriser l'Écaille mais décide de ne le dire à personne. Difficile de trouver des justifications à des gens qui gardent pour eux deux informations aussi vitales pour l'humanité.
Enfin, je n'ai pas vraiment apprécié le développement qui se fait autour de la spore .

Côté personnages, ils sont très stéréotypés et aucun ne m'a vraiment marquée. Harper est agaçante au possible, ses constantes mentions à Mary Poppins et autres livres/films pour enfants deviennent lassantes au bout d'un moment, et ce n'est que l'un de ses nombreux défauts. Harper est une véritable adulescente, elle se comporte littéralement comme une gamine : elle ment, n'en fait qu'à sa tête, se fout des règles, se fout de blesser les autres... Elle est immature, irréfléchie et irresponsable. le passage de l'expédition à sa maison m'a donné des envies de meurtres : Pour moi, Harper n'est pas une héroïne, et c'est là que je m'interroge : l'auteur voulait-il délibérément nous présenter une héroïne assez ''toxique'', ou alors s'est-il laissé emporter dans les clichés sans s'en rendre compte ? Quoi qu'il en soit, je n'ai pas du tout aimé ce personnage.
Dans la même lignée, j'ai aussi eu du mal avec Renée, qui est juste l'incarnation de la sagesse et de la gentillesse. D'une manière globale, les personnages sont très manichéens - soit très gentils soit très méchants - et ça les rend inintéressants. Pire, ça décrédibilise certains moments du bouquins, .

Côté survie, celle-ci passe totalement à l'as. Lorsque le camp manque de nourriture et de médicament, rien n'est fait. Celui-ci se situe pourtant tout près de la ville, et pourtant personne n'a l'idée d'aller piller une des nombreuses maisons abandonnées (sauf la géniale Harper, bien sûr), c'est totalement incohérent. Et chaque fois que nos héros changent d'endroit, il y a de la nourriture et de l'eau comme par magie (par exemple à la fin, où la chute était tellement évidente que je l'ai trouvé abusée).
Dans la même lignée, beaucoup de problèmes sont gommés. Harper vit ainsi sa grossesse sans aucune douleur, aucune nausée, sans rien du tout. A huit/neuf mois, elle est toujours capable de marcher pendant des heures, sans un soleil qui cogne fort, et de crapahuter partout.

Autre problème du livre : celui-ci ne creuse jamais ses idées, ce qui donne le sentiment d'un énorme gâchis. Au début par exemple, on apprend que Harper et Jakob ont fait un pacte de suicide au cas où l'un d'eux/les deux seraient contaminés, et j'ai trouvé cette idée vraiment intéressante. Après tout, brûler vif est une peur atavique, et il parait naturel de vouloir mourir de manière moins douloureuse et horrible, après un verre de vin et une bonne soirée en amoureux. Malheureusement, cette idée est traitée avec un manque total de subtilité : Harper joue les mères courage qui veut à tout prix donner naissance à son enfant (le livre loupant là encore une question à se poser : est-il vraiment raisonnable de vouloir enfanter dans une telle situation ?) et Jakob devient un fou violent, sexiste et qui veut juste massacrer sa femme. Ce revirement dans son caractère relève du n'importe quoi, et ça en fait un méchant qui manque totalement de consistance.
La congrégation religieuse aussi manque de consistance d'ailleurs : l'idée est bonne, mais le revirement qui s'opère durant le bouquin est à peine abordé, tout ça est beaucoup trop survolé. Pourtant, le thème de la foi et de ses dérives est intéressant, mais là tout s'opère sans subtilité. Mère Carol devient une dictatrice d'un coup de baguette magique, et la congrégation devient méchante (mais alors gentiment méchante, parce qu'on est bien loin d'une ambiance oppressante comme celle qui entoure l'ordre religieux de Silent Hill par exemple).

Au final, je trouve ça assez frustrant qu'un bouquin de quasiment 1000 pages (j'ai la version poche) puisse être aussi long tout en oubliant de traiter et d'approfondir ses sujets principaux. A la place, Joe Hill nous perd dans des sous-intrigues sans intérêt (qui est le voleur ? Qui est l'agresseur ?), et dont les révélations sont capillotractées et sans intérêt également. A la place de nous sortir ces très longs passages, l'auteur aurait mieux fait d'explorer la psychologie de ses personnages, de nous présenter leurs doutes, leurs peurs, leurs faiblesses... de même, je n'ai pas apprécié cette fin, que j'ai senti arriver de très loin et qui devenait de plus en plus évidente au fil des chapitres..

En bref, de bonnes idées mais qui ne sont pas assez exploitées et qui manquent de subtilité. le bouquin reste agréable à lire malgré des longueurs, mais quel dommage de passer à côté de bonnes idées comme celles-là.
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Mon avis:

Ce livre est un coup de coeur.&#xNaN&#xNaN&#xNaN

Pour commencer, l'histoire est tellement captivante, on y plonge dès les premières pages, avec des thèmes intéressants tel que: les responsabilités, ce monde post-apocalyptique, l'humanité, le handicap mais également le sens du pardon qui est abordé avec beaucoup de finesse. du début à la fin, on enchaîne les rebondissements, quand on pense que tout va bien, un élément arrive et nous prouve le contraire.

La plume de l'autrice est très détaillée, réelle et immersive, ce qui nous fait voyager encore plus dans l'univers du livre. Par contre, certaines scènes sont clairement un peu trop précises, surtout les passages violents, ce qui m'a en quelque sorte marquée. Ce n'est pas un livre, je pense pour les âmes sensibles, on parle quand même d'un monde post-apocalyptique, avec tout ce qui s'y rapporte.

Les personnages quant à eux sont hyper attachants, avec beaucoup de sentiments, de caractères, de profondeurs, chaque péripétie est vécu en même temps qu'eux, ils ont une force intérieur qui est incroyable. L'héroïne principale fait preuve d'altruisme, de douceur et de courage. On a brièvement le passé de certains protagonistes afin d'apporter plus de contenu au récit.

Pour terminer, c'est une excellente lecture, qui m'a vraiment intéressée, captivée, bouleversée, un récit qui vous tient en haleine du début à la fin, ou vous êtes à 100% avec les protagonistes. Je le recommande tout simplement et un grand merci à l'auteur pour ce super livre.

Merci d'avoir lu ce post, n'hésitez pas à le découvrir vous aussi et je vous souhaite une bonne journée.

Bye Bye les petits rêveurs😉

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Wow. This is only the 2nd time I've read Joe Hill's works and I got the same impression I had when I was reading Horns.Joe Hill has a talent to write about humans and their ugly side... He manages to make me so uncomfortable, damn.
Anyway, the story was pretty good. I was pleasantly surprised because I was expecting an "action survival" zombie-like thing but it was so much more interesting !
I still don't know if I liked Harper but it sometimes really hurt to read some parts like when she reads Jakob's draft or . But I have to say that book had amazing and diverse women !! My favorites being Renée and Allie.
Also I loved all the references he made about other books, movies, actors, ... that was pretty fun !
I saw the end coming and wasn't totally fond of it so that's why I didn't give it 5 stars.
Will definitely read Joe Hill's other works!
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Je referme ce livre avec beaucoup de satisfaction.
Il est terminé, je vais enfin pouvoir passer à autre chose. Ces deux semaines de lecture ont été vraiment pénibles. Pas seulement parce que cette intrigue de pandémie mondiale fait douloureusement écho à notre quotidien depuis presque un an. Mais aussi, et surtout, parce que Joe Hill m'a laissé gravement indifférent à son histoire depuis la première jusqu'à la dernière page. Je n'y ai pas cru une seule seconde. du coup, tout ce qui aurait pu passer pour des faiblesses vénielles n'a fait que venir s'ajouter à mon déplaisir. Citons la redondance des références inutiles à Mary Poppins et la vulgarité gratuite de certains protagonistes. Je m'arrête là de cette critique, désolé de n'avoir pas su trouver ce qui aura enflammé d'autres lecteurs dithyrambiques.
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