Nuit

Il y a des fois des romans qui ne fonctionnent pas. Dans lesquels on ne rentre pas, alors même qu'on devrait. La faute à pas de chance, à l'hiver qui s'éternise, au manque de magnésium (j'essaye de le combler par la consommation régulière de chocolat, mais du coup ça n'aide pas mon moral qui baisse au fur et à mesure de la montée de l'aiguille sur la balance, et du coup je mange plus de chocolat, et c'est un cercle vicieux). J'aurais du aimer Nuit mais finalement je ne suis pas rentrée dedans, d'autant moins que j'ai en ce moment envie de choses légères de l'ordre de Bridget Jones ou de David Eddings. Alors, forcément, la survie dans un ghetto …

Pas forcément grand chose à dire du coup, mais je pense que j'y reviendrai un jour de meilleure humeur quand je pourrai me plonger dans l'écriture acide et délicieuse de ce grand auteur qu'est Hilsenrath.

Roman fort sombre, à tout point de uve.
L'histoire se déroule durant la seconde guerre mondiale, dans un gettho plus dépouillé encore que je ne me l'imaginais.
Jusqu'à la dernière page, malgré quelques très légers rayons de soleil, je me suis dit que l'humanité était bien sombre.
Réduit à l'état de survie, il est compréhensible que la loi du chacun pour soi semble la norme. Et moi, qu'aurais je fais dans cette situation?
Un roman sombre, définitivement, qui, malgré les questions soulevées et le sujet intéressant, ne m'a pas convaincue. Beaucoup de longueurs et je ne suis pas parvenue à entrer dans l'histoire. Dommage.