Silas est très amoureux d'Astrid, sa petite amie. Lorsque cette dernière décède, renversée par un chauffard, sa souffrance est grande. Il est donc emmené par le CEDE, Cellule d'Eradication de la Douleur et des Emotionnelle.
Une loi a en effet votée pour rendre systématique l'oblitération de la douleur émotionnelle chez les mineurs. Il en ressort serein mais quelque chose cloche.
Dans un monde hyper connecté, il ne restait plus que l'éradication de la douleur pour être heureux.
Jusqu'où seriez-vous prêt à aller pour ne plus souffrir ?
Un roman bien écrit, plutôt intéressant, mais au final assez peu original. Il me paraît très proche de
Théa pour l'éternité qui traitait également d'une grande question humaine.
Ici, il s'agit de parler de la douleur émotionnelle qui nous rappelle que nous sommes des être humains vivants.
Là où ce roman sort un peu des sentiers battus c'est dans le traitement de l'histoire. En effet, l'auteure aurait pu basculer dans la dystopie qui plait tant en ce moment mais elle résiste et traite plutôt la réflexion sur l'envie des être humains de ne plus ressentir de peine, d'être heureux à chaque instant.
Ne serait-ce que pour cela, le lecteur gagne à lire ce livre.
Les personnages de Silas et Astrid sont tendres, naïfs, leur relation est belle quoiqu'un peu utopique, dans le genre grand amour.
Enfin, j'ai regretté le fait que l'auteure n'ait pas approfondi, ne soit pas allée plus loin dans le contexte de son roman.