"#bleue"
Drôle de titre... je ne sais pas par quoi je l'aurais remplacé, mais je pense que ça ne convient pas pour l'histoire...
J'ai découvert
Florence Hinckel en lisant la série
U4, Yannis. J'en avais déjà entendu parler de ce livre, mais je ne m'étais jamais lancé dans cette lecture jusqu'au 31 août (il y a deux jours) où j'ai commencé à le lire.
Je rectifie, je ne l'ai pas lu, mais dévoré. En une seule journée, j'ai dévoré les 255 pages de ce livre.
Imaginez une société où dès que vous ressentez de la douleur, on vous l'enlève. Vous n'avez donc plus le droit de ressentir la douleur ce n'est pas horrible, mais ce n'est pas bien non plus de l'enlever...
Personnellement, je serais déjà parti dans le seul pays qui interdit ça, la Laponie, mais les gens là-bas n'ont pas les moyens... et c'est bien triste...
Le livre est construit différemment des autres bouquins. Il y a trois parties avec un narrateur interne à chaque fois, mais dans les parties 1 et 3, le narrateur est Silas et dans la partie 2, c'est Astrid.
Silas est un garçon timide, sensible, différent des autres. Je le préfère à Astrid qui est plus rebelle, qui aime le danger. On voit très bien que l'amour entre Astrid et Silas est très fort et que peu de choses peuvent le détruire, peu de choses, mais le CEDE lui, pourrait. Il faut alors qu'ils évitent à tous prix la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle (CEDE), mais lorsque l'accident se déroule, je suis dans le même cas que Silas, je suis inquiet pour Astrid, je ressens de la douleur alors je passe à la CEDE et j'oublie cette douleur.
Quelquefois, comme certains l'ont dit dans leurs critiques, on a envie d secouer Silas pour lui dire de ressentir quelque chose pour sa copine, mais rien. Silas est vide et la mort d'Astrid n'est plus rien pour lui, juste un moment qui n'a pas d'importance.
Pour conclure, je dirais que ce livre est bien mené par
Florence Hinckel. J'ai adoré ce livre, mais pas au point (bleu :-D) de le mettre en coup de coeur. Je ne conseille pas ce roman aux personnes n'aimant pas les romans d'amour et les romans tristes. Néanmoins, lisez-le si vous avez un trou dans vos lectures, ça ne vous prendra qu'un seul jour comme pour moi !
Bonne lecture, bonne rentrée et 139 critiques !