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3,85

sur 716 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
"#bleue"

Drôle de titre... je ne sais pas par quoi je l'aurais remplacé, mais je pense que ça ne convient pas pour l'histoire...

J'ai découvert Florence Hinckel en lisant la série U4, Yannis. J'en avais déjà entendu parler de ce livre, mais je ne m'étais jamais lancé dans cette lecture jusqu'au 31 août (il y a deux jours) où j'ai commencé à le lire.

Je rectifie, je ne l'ai pas lu, mais dévoré. En une seule journée, j'ai dévoré les 255 pages de ce livre.


Imaginez une société où dès que vous ressentez de la douleur, on vous l'enlève. Vous n'avez donc plus le droit de ressentir la douleur ce n'est pas horrible, mais ce n'est pas bien non plus de l'enlever...

Personnellement, je serais déjà parti dans le seul pays qui interdit ça, la Laponie, mais les gens là-bas n'ont pas les moyens... et c'est bien triste...


Le livre est construit différemment des autres bouquins. Il y a trois parties avec un narrateur interne à chaque fois, mais dans les parties 1 et 3, le narrateur est Silas et dans la partie 2, c'est Astrid.


Silas est un garçon timide, sensible, différent des autres. Je le préfère à Astrid qui est plus rebelle, qui aime le danger. On voit très bien que l'amour entre Astrid et Silas est très fort et que peu de choses peuvent le détruire, peu de choses, mais le CEDE lui, pourrait. Il faut alors qu'ils évitent à tous prix la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle (CEDE), mais lorsque l'accident se déroule, je suis dans le même cas que Silas, je suis inquiet pour Astrid, je ressens de la douleur alors je passe à la CEDE et j'oublie cette douleur.

Quelquefois, comme certains l'ont dit dans leurs critiques, on a envie d secouer Silas pour lui dire de ressentir quelque chose pour sa copine, mais rien. Silas est vide et la mort d'Astrid n'est plus rien pour lui, juste un moment qui n'a pas d'importance.


Pour conclure, je dirais que ce livre est bien mené par Florence Hinckel. J'ai adoré ce livre, mais pas au point (bleu :-D) de le mettre en coup de coeur. Je ne conseille pas ce roman aux personnes n'aimant pas les romans d'amour et les romans tristes. Néanmoins, lisez-le si vous avez un trou dans vos lectures, ça ne vous prendra qu'un seul jour comme pour moi !

Bonne lecture, bonne rentrée et 139 critiques !
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Ce roman, au travers du sujet de la mémoire et de la douleur émotionnelle, pose la question de la définition de la vie et du bonheur.

Le style est coulant, assez facile mais le montage de la trame est plus travaillé. Dans une première partie, on nous présente le point de vue de Silas. Nous découvrons donc la société légèrement futuriste proposée, à travers ses yeux. Il nous relate également sa relation avec Astrid, qui parait être une fille extrêmement casse-cou et originale. Silas est inquiet quant à la possibilité de voir une partie de sa mémoire s'effriter lors d'une oblitération. de fait, c'est exactement ce que nous allons vivre à travers son point de vue. Cette première partie peu parfois sembler assez lente, certains éléments semblent peu importants. En fait il s'agit d'une préparation pour la deuxième partie où les mêmes moments sont relatés du point de vue d'Astrid. Tout s'accélère alors et nous repérons les échos des moments partagés. Là se passe un plaisir de lecture digne d'un polar quand notre esprit « recolle les morceaux ». Quand Silas pensait Astrid fantasque, il y avait en elle une véritable douleur dissimulée. Pour repousser la tristesse, le jeune fille se faisait peur. Cette vision de l'adolescence m'a semblé très juste.

Cette proposition de société rappelle le Meilleur des mondes de Huxley. le bonheur est obligatoire (pas besoin de soma, la douleur est simplement supprimée), on diffuse des phrases du type « tout les postes sont utiles » pour convaincre les moins chanceux que leur sort n'est pas si terrible, la colère et la tristesse sont soit mal vues soit carrément incomprises et finalement l'amour et la compassion disparaissent. le but serait une société apaisée sans violence. D'autres influences permettent un cadre futuriste assez réaliste, comme d'une part la toute puissance des réseaux sociaux. Plus besoin d'un big brother, comme dans 1984, puisque tout le monde est connecté en permanence et le contrôle social s'exerce tout seul, sans police de la pensée. Tout le monde est le flic de tout le monde. D'autre part les informations importantes sont dissimulées sous la masse du superficiel.

L‘auteur invite son lecteur évidemment à réfléchir à des tendances de nos sociétés, qui accentuées deviendraient cette dystopie : être accro aux écrans, préférer les contacts virtuels au réel, diffuser du « sans intérêt » au détriment de penser par soi même. Certains éléments sont plus profonds comme la réflexion sur l'apparence de démocratie…, ou encore la manière de se faire entendre par des actions violentes ou non.

[...]

En conclusion un roman ado qui tient la route et plaira mais semblera un peu trop simple pour les adultes que nous sommes. A recommander en CDI, succès en vue.
Lien : https://lireetclaire.wordpre..
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Grâce à « Yannis » de U4 j'ai découvert Florence Hinckel et cela m'a donné envie de dénicher ses autres romans.

« #bleue » est un court roman d'anticipation, une dystopie en trois parties, qui alterne les points de vue de deux adolescents, Silas et Astrid, leurs impressions, habilement mêlées pour aboutir au dénouement, plein de surprise …

Le monde décrit est similaire au nôtre, de plus en plus dominé par la technique. le Réseau est une version à peine accentuée de Facebook, sans parler de la gestion codifiée du stress post-traumatique, des antidépresseurs ingérés à la plus infime déprime. Au premier abord, cette société paraît idyllique, les gens ne souffrent pas et sont heureux. Le récit va pourtant montrer tout le contraire.

C'est un livre « jeunesse » qui fait réfléchir à plusieurs sujets: l'hyper-connecté qui ne peut vivre sans GSM et Internet, la société ultra protectrice, les expériences médicales dont on mesure rarement les conséquences, la religion, le libre arbitre, le totalitarisme, la crise économique et les difficultés à trouver un emploi, les médias et le traitement de l'information, le matraquage publicitaire poussant à la consommation, l'individualisme.

Avec #bleue, Florence Hinckel montre l'importance de la vie, ses joies et ses souffrances. Comment aimer si on n'a plus d'émotions, si on n'a plus la conscience de souffrir ? Comment aider l'autre si l'on ne ressent plus la compassion….
Encore une fois, comme avec « Yannis » l'auteur joue sur le registre de l'émotion.
L'écriture est simple, les phrases courtes, les états d'âme bruts. C'est rythmé, tout s'enchaîne avec fluidité

A mettre entre toutes les mains.
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Une histoire d'amour entre deux adolescents. Aussi empli d'émotions l'un comme l'autre. Encore à l'abri d'un insignifiant petit point bleu au creux de leur poignet.
Insignifiant, et pourtant terrifiant pour ceux qui y ont encore échappé.
Dans une nouvelle société, dite bienveillante, existe l'oblitération. Cette opération permet de ne plus ressentir de douleur émotionnelle, telle que la tristesse. En souvenir un simple point bleu.

"Aucune ombre n'a jamais dévoré personne. Et puis sans ombre comment distinguer les zones de lumière?"

Et pourtant, la tristesse n'est-elle pas un sentiment, une émotion humaine ? L'enlever est-elle la bonne solution ? Est-ce que cela ne nous enlèverai pas, petit à petit, toutes nos émotions ?
Car oui, comment savoir si l'on est heureux si l'on n'a jamais été triste ? Comment faire son deuil s'il n'y a plus de traces de l'autre ?

Après la mort de sa petite amie, Silas se fait oblitérer. Il oublie peu à peu Astrid.
Peut-être y-a-t-il une faille dans le système. Son amour pour Astrid peut triompher.

Ce roman m'a fait réfléchir. Oui, finalement les émotions négatives sont elles aussi nécessaires. C'est grâce à chacune d'entre elles que l'on est humain. C'est ce qui nous montre la valeur de chaque instant.


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Salut!
Je sais jamais quoi dire dans mes débuts de critiques mais bon aller je me lance.Je suis une personne qui lit énormément de romans ,de livres en générale .J'ai pus lire ce livre en 6jours(c'est un livre qui se lit très vite ).je l'est aimé car il y a énormément de rebondissement et de suspense je ne vois aucun points négatifs à dire par rapport à ce livre à par que je l'est adoré .
L'histoire débute dans un café sur une place de village .
Deux couples d'adolecents sont assis à une table.Silas et Astrid sont assis en face de Benjamin et Marion .Ils discutent .....Au fur et à mesure du temps on apprend que ils vivent tous dans un monde où la douleur émotionnelle n'a pas sa place .Elle est éradiquer par un groupe nommer la CEDE(Centre D'éradiquation de Douleurs Emotionnelles )ils vous enlevent cette douleur et un point bleu apparait sous votre poignet .
BREFFFFFFFFFFFFFFFF!!!Revenons-en à nos moutons.
ils etaient en train de disuter et Astrid a voulu aller aux toilettes (les toilettes sont situés derriere Silas et il faut traverser la route pour les atteindre c'est important pour la suite de l'histoire). MAIS quand Astrid a voulu etait en train de revenir Benjamin a courru vers elle et Silas les a suivit peut de temps apres tout c'est passé très vite ...............
Silas se lève dans une chambre d'hopial les murs sont tout blanc et terne il se rappelle juste avoir vu benjamin se faire écraser la jambe par un camion il se rappelle de une tres grande flac de sang .mais........mais......il ne se rappelle plus ou était Astrid .......il crit......ASTRID!!!!!......ASTRID!!!!!!!!mais pas de réponse .........Il tourne son poignet .........mon dieu .........il trouve un point bleu point bleu qui eut etre lui aurrer fait oublié l'amour éternelle qu'il avait avec Astrid ...

merci beaucoup à madame Padié de m'avoir fait découvrir ce livre. N.A

ps:désolé pour les fautes d'orthographe
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La couverture ne rend pas justice à ce roman ! Quand je l'ai vu je sentais le truc gniangnian à souhait, mais en fait non. Il y a bien une histoire d'amour mais c'est bien plus que ça. A travers l'histoire de Silas et Astrid, c'est tout une réflexion sur la nécessité de souffrir, le rôle essentiel des sentiments et de la mémoire. Est présente également une critique de l'omniprésence des réseaux sociaux, vie virtuelle qui finit par devenir la vie principale au détriment de la "vraie vie".
Cela à l'air un peu grossier dit comme ça, mais c'est uniquement ce que j'en dit qui l'est. le texte lui est beaucoup plus sensible et juste.
Vraiment une lecture plaisante.
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J'ai été agréablement surprise en lisant ce livre. A la place du roman de science-fiction ennuyant auquel je m'attendais, j'ai découvert une histoire d'amour et d'aventure. Pleine de rebondissement et facile à lire.
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j'ai lu ce livre car dans mon challenge lecture il me fallait un titre avec une couleur.
j'ai beaucoup aimé l'histoire qui est mené en 3 parties.
les chapitres sont courts et s'enchaînent vite.
la morale est pile dans nos 2 années de covid 😉

c'est un livre jeunesse qui je pense peut être lu des 11 ans.
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La vie peut être trompeuse...
Et ce livre vous le prouve ! Je l'ai adoré et adorer est un bien petit mot par rapport à ce que j'ai ressenti...
Florence Hinkel est une auteur merveilleusement merveilleuse !
Quand j'ai pris ce livre et que j'ai demandé à mon entourage s'il était bien, j'ai eu des retours différents : certains le trouvaient excellent, d'autres bien, puis d'autres moins bien et ainsi de suite... Jusqu'à ce que certaines personnes le trouvent difficiles à lire...
Je ne les juge pas, c'est vrai que ce livre n'est pas simple et encore moins facile... Mais jusqu'à le trouver, à ça non !
J'ai adoré cette histoire et je la conseille vraiment !
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Au départ pas très inspirée par ce livre surtout à cause de la couverture. Je me suis dit encore une histoire fleur bleue (sans mauvais jeu de mots) pour adolescentes. Et puis je me suis fais violence et j'ai entamé la lecture de ce roman qui est loin de laisser indifférent.
La grande question que pose ce roman est : vaut-il mieux tout oublier pour ne pas souffrir ou la souffrance est-elle une partie intégrante du bonheur? Faut-il souffrir pour être heureux?
un livre qui m'a énormément fait penser au film Eternal sunshine in a spotless mind.
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