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3,8

sur 171 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Gentillet. Une sorte de haïku en version longue, sur fond de guerre du Pacifique. le héros se partage entre le respect envers les traditions ancestrales et la tentation d'échapper au destin qu'il s'était fixé, à laquelle il finira par succomber (c'est du moins ce que j'ai déduit de la "chute" du récit, qui m'a paru pour le moins abrupte). Dans le genre, on pourra préférer le Chasseur Zéro, de Pascale Roze (1996).
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L'écriture est maitrisée, certes, poétique par instants, mais ça ne suffit pas à faire pour moi un bon livre.
Parfois l'auteur s'écoute écrire. Quant au thème du kamikaze, je dirais que si on m'avait interrogé sur sa psychologie, j'aurais sans doute répondu comme Stéphanie Hochet, un type dont l'individualité est absorbé par l'éthos du samouraï, du sacrifice pour la nation. le roman est en somme l'illustration d'une intuition, voire d'un préjugé. le roman écrit au sortir de la guerre aurait peut-être eu un intérêt, et encore, j'en doute, car je ne crois pas qu'il atteigne à la réalité du sujet. Il suffit de transposer ce thème: est-ce que le sacrifice d'un kamikaze qui se fait sauter sur un porte-avion est comparable à celui d'un terroriste islamiste qui se fait sauter avec une ceinture? Hormis le fait qu'il touche des civils et non des militaires, le crime est similaire, le fanatisme différent mais le sacrifice identique. Je doute que le traitement d'un tel sujet nous ait entraîné sur la piste du Roméo and Juliet de Shakespeare.

L'épisode de la ballade où le jeune héros regarde un jeune un peu plus âgé jouer avec des voyous, alors qu'il est sans doute d'une autre classe sociale est symptomatique de ce que je reproche à ce roman. le héros repasse ensuite et le voit cette voit avec une jeune fille très belle. L'intérêt du genre romanesque ne commande-t-il pas d'aller les voir, de nouer un contact avec eux?
[Non, il rentre chez lui et il fantasme en lisant du Shakespeare].
On m'objectera peut-être que c'est justement le propre de ce héros kamikaze que de passer à côté de sa vie.
Oui, alors l'auteur a bien fait de choisir ce sujet, cela lui évite bien des confrontations avec le réel...
Niveau enjeu romanesque, c'est quand même service minimum.

Le poisson passe et on frappe à côté, échouant à le saisir. ce pourrait être mon sentiment sur ce livre, en forme de Haïku.

Ma critique est un peu dure, j'en conviens, mais une plume comme celle de Stéphanie Hochet, si elle mettait de côté ces mots savants inutiles, laissait tomber ce souci esthétique du style à la française, pour se pencher davantage sur les personnages, l'histoire et plus encore sur ce qui l'a fait choisir ce sujet, sur ce qui constitue son désir substantiel d'écrire, pourrait faire tellement mieux.
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Je dois dire que je suis assez déçue. le thème et l'histoire m'ont immédiatement attirée vers ce livre, ca me changeait également de mes habitudes de lecture.

Malheureusement, je trouve que l'écriture est hyper aseptisée, neutre... Sans émotion. Je n'ai pas réussi à me mettre dedans. Comme on dit : "Il m'a lâché des mains". Je retenterai peut-être plus tard, mais en attendant, il va sur ma pile de livres non terminés.
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