Littérature jeunesse. A partir de 12 ans je dirais (comme l'âge du héros).
Un très beau roman sur les réfugiés (ici un grand-père et son petit-fils Afghans récemment installés aux Etats-Unis). Ou comment un vol (d'un instrument de musique, rare et seul souvenir d'Afghanistan) va permettre la découverte de l'amitié, un début d'intégration et surtout nous faire découvrir le parcours si difficile de Sami et de son grand-père.
Ce livre a été emprunté par ma fille aînée (17 ans) qui me l'a chaleureusement conseillé. Je ne peux que l'en remercier, c'est un beau livre, touchant, émouvant et si humain.... A mon tour je vous le conseille comme je l'ai conseillé à ma fille cadette.
Commenter  J’apprécie         280
J'avoue que le sujet des réfugiés me faisait peur dans la littérature jeunesse. Je craignais l'ennui, mais c'est tout le contraire qui s'est produit.
Dès les premières pages, on fait la connaissance du narrateur. Il s'appelle Sami et se trouve en Amérique avec son grand-père. Alors qu'ils tentent de s'intégrer dans un pays étranger, une mauvaise surprise les attend. Quelqu'un leur vole le seul souvenir du pays et la fierté du grand- père : le rubab, un instrument musical afghan. Sami fera tout le possible pour le récupérer…
Un récit riche en émotions, qui nous apprend le parcours difficile et le traumatisme provoqué par les guerres. Mais surtout c'est une histoire qui donne de l'espoir, et qui touchera sûrement les jeunes lecteurs.
La solidarité, l'amitié, mais aussi la particularité et la richesse de la culture afghane se sont bien mis en évidence.
Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie         90
coup de coeur
J'espère que la hotte du Père Noël sera remplie de ce livre à distribuer à tous les enfants sages... et même aux pas sages !
A lire ... À faire lire... aux petits et aux grands
Mes copains... Dan, Layla, Hamida et quelques autres...
Mon grand-père... Baba
Et moi... Sami
Sami et Baba sont afghans. Ils arrivent aux États-Unis s'intégrant, s'habituant à la culture, aux us et coutume américaines... Sami va à l'école où il se fait plutôt discret et tente d'être le plus sérieux possible…
Baba lui joue du rubab dans le métro, instrument de musique typique afghan... souvenir et seul objet précieux emporté lors de leur exil…
Mais un jour, alors que Sami joue une mélodie en attendant son Baba, quelqu'un le lui vole en lui arrachant des mains !
Sans ce rubarb, Baba dépérit et Sami est rongé par la culpabilité... Il décide de tout faire pour récupérer cet objet sentimentalement inestimable mais dont la cupidité la malhonnêteté de certains a fixer le prix à 700 $...
Grâce à ce vol, Sami va connaître la solidarité, l'entraide et l'amitié
Un roman émouvant qui nous ouvre les portes de l'inconnu et écarte les clichés…
Un roman pour comprendre comment et pourquoi un enfant de huit ans est contraint à l'exil avec son grand-père… Comment au nom de Dieu, certains détruisent des vies… On a trop souvent vite fait de penser que seuls les occidentaux victimes des attentats des talibans sont à plaindre… Mais n'oublions pas ceux qui sont sur place… Ceux qui sont mêlés à cet amalgame entre musulmans et terroristes… À eux qui doivent tout abandonner... partir pour vivre... à eux qui sont aussi victimes d'attentats… À ces femmes, à ces hommes et à ses enfants qui doivent ensuite se reconstruire avec le poids du passé, le poids du présent souvent lesté de l'incompréhension et de l'amalgame, le poids du futur incertain...
un roman lumineux par son message d'espoir, cet élan de solidarité... une ode à l'amitié et à la foi en l'avenir.
un immense coup de coeur
Merci à Babelio et aux éditions Pocket jeunesse pour cette magnifique découverte. J'en étais déjà convaincue mais ce roman ne fait que confirmer : la littérature jeunesse regorge de pépites à côté desquelles nous ne devons pas passer !
Commenter  J’apprécie         10
Un roman émouvant sur la vie d'un enfant réfugié... Un hymne à la famille, à l'amitié et à l'espoir.
Dans ce roman,il y a de la solidarité,l'amitié
Un très beau roman sur les réfugiés (ici un grand-père et son petit-fils Afghans récemment installés aux États-Unis). Ou comment un vol (d'un instrument de musique, rare et seul souvenir d'Afghanistan) va permettre la découverte de l'amitié, un début d'intégration et surtout nous faire découvrir le parcours si difficile de Sami et de son grand-père
Commenter  J’apprécie         60
Un jour, à New York, dans le métro, Sami se fait voler le rubab de son grand-père. Ce rubab, un instrument de musique, est l'un des seuls objets que Sami et son grand-père ont réussi à emporter avec eux lorsqu'ils ont fui leur pays natal, l'Afghanistan. Alors, Sami va tout faire pour retrouver et pour récupérer le précieux rubab…
L'avis de Chloé, 13 ans : La place qu'occupent la famille et l'amitié dans ce livre est, je trouve, bien utilisée à travers le caractère des personnages. le style emprunté par l'auteure est simple et sans artifices, sans pour autant abandonner le ressenti des personnages.
L'avis de la rédaction : Un beau roman, tendre et émouvant, qui nous fait découvrir le parcours dramatique de deux réfugiés afghans.
Commenter  J’apprécie         20
-Ton grand-père peut s’asseoir devant avec ma mère !
Elle fait glisser la portière arrière et se précipite sur la banquette avant que j’aie le temps d’esquisser un geste. Baba lance un regard vers le siège vide à côté de Mme Michele, l’air un peu mal à l’aise. A Kandahar, il ne se serait jamais assis à l’avant avec une femme autre que son épouse ou sa fille.
En Afghanistan, un invité s’assoit à la place d’honneur, le plus loin possible de la porte, là où il sera le mieux installé. Pour les Afghans, et plus encore pour les Pachtouns, l’attribution de places suppose que l’hôte protège la vie des invités au cas où quelqu’un s’introduirait dans la pièce ou dans la maison.
-Ravi de vous rencontrer.
J’évite de prononcer son nom car je sais que je n’arriverai pas à l’appeler Michèle. En Afghanistan, je n’avais pas le droit de m’adresser à un adulte en l’appelant par son prénom. En général, je disais tra pour tante et akaa pour oncle, même si nous n’avions pas de liens de parenté. Mais ça serait trop bizarre d’expliquer ça à la mère de Layla.
Je ne sais pas comment le guérir.Je ne pense pas qu’un médecin n'y parviendrait non plus.Comment soigner quelqu’un dont le cœur est brisé ?
Si tu perds ton sang-froid, tu perds la bataille.