Velvet

L'auteure continue de nous emmener dans l'univers sombre de l'Angleterre du XX mais cette fois-ci par le biais du marché florissant, à l'époque, du spiritisme. Si l'idée première est intéressante et finement documentée, la fin est malheureusement courue d'avance...

Ce roman m'a beaucoup plu.
D'abord parce qu'il nous plonge dans un monde passé, oublié et miséreux, et au travers du regard d'une jeune fille qui veut s'en sortir. Je trouve fascinante cette mode du spiritisme au 19e siècle, qui semble vouloir répondre à la tristesse et au deuil de personnes en mal de réponse.
Et Velvet, la jeune héroïne, pourrait inspirer nos ados, avec cette envie de réussir , de faire au mieux pour gagner de quoi vivre. Et le 19e siècle recréé par l'autrice est très réaliste, que ce soit dans sa crasse (le début du roman se déroule dans une blanchisserie) que dans sa splendeur.
Ma seule déception concerne la fin. Qui voit cette jeune fille faire ce que l'on attend d'elle : se ranger et probablemet se marier... dommage ! je l'aurais bien vu devenir journaliste... ou tout autre profession qui lui aurait permis de dénoncer les souffrances de son monde.

J'ai encore adoré cette atmosphère si particulière des livres de Mary Hooper !

Vivant seule à Londres, Velvet se débrouille pour mener une existence décente: elle travaille dans une blanchisserie et supporte de son mieux cette atmosphère détestable.

Promue pour s'occuper de clients plus aisés, elle ne rechigne pas à la tâche et voit ses efforts récompensés. Elle rencontre ainsi madame Savoya, une médium en vue et est embauchée à son service.

C'est un monde tout à fait inattendu que la jeune fille découvre alors : tant par son confort, si éloigné de son quotidien d'orpheline que par l'originalité du spiritisme que lui fait connaître madame Savoya.

Des aspects tout aussi inédits et intéressants, car soigneusement documentés, pour le lecteur et qui donnent du piquant à cette histoire passionnante autour d'une héroïne un peu naïve mais plutôt en phase avec son époque. Une lecture jeunesse vraiment addictive !

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Velvet décide de changer de vie après la mort de son père, noyé dans la Tamise. Kittie devient Velvet. Elle entre comme blanchisseuse chez Ruffold et devient amie avec Lizzie mais cela ne suffit pas à Velvet, elle espère plus. Tout d'abord elle passe à la blanchisserie des grands clients et commence à s'occuper des affaires d'une certaine Madame Savoya, médium réputée du gratin londonien. Alors qu'elle brûle le corsage de Madame et qu'elle se fait virer de son emploi, Madame lui propose un emploi de dame de compagnie. Velvet part s'installer dans la Villa Darkling au côté de Madame et du beau George. Malgré son amour et son estime pour Madame et George, Velvet commence à avoir des doutes sur l'honnêteté de Madame... le tout évidemment saupoudré d'une histoire d'amour.
Je pourrais vous en dire plus mais je laisse à ceux qui veulent découvrir ce livre un peu de suspens.

Si vous aimez le Londres du début du XXe siècle et que vous voulez en apprendre plus sur le spiritisme de la société édouardienne, n'hésitez pas un instant à lire ce bouquin. On passe un très bon moment.
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Un roman agréable à lire même si l'histoire s'essouffle un peu vers le milieu. Si l'intrigue me paraît moins aboutie que celle de Waterloo Necropolis, Mary Hooper excelle toujours à retranscrire l'atmosphère du Londres victorien, sa face obscure. Quant à la plongée dans l'univers du spiritisme à laquelle nous convie, elle est à la fois amusante et troublante. Mary Hooper joue habilement des limites entre monde réel et au-delà.

Kitty a vu son père mourir noyé, elle s'est enfuie. Elle décide de quitter son quartier et de changer de vie. Elle devient Velvet, et travaille dans une blanchisserie ou elle aura la chance de devenir la blanchisseuse attitrée de Madame Savoya, grande médium de ce début de siècle. Celle-ci l'embauche comme assistante. Elle y rencontre le beau George, et oublie son passé tout comme son ami d'enfance Charlie. Nous sommes au début du XXè siècle à Londres où pullulent les médiums de tout genre. Velvet croit en sa patronne, mais a-t-elle vraiment raison ? Un très bon livre autant sur la voyance que sur le charlatisme de cette profession.

Un roman historique intéressant autour des médiums installés à Londres pendant le XIXème siècle.

On y suit Velvet, une héroïne sympathique et intelligente, qui cherche à survivre face à la mort de sa mère, la dureté de son père,... Après quelques déboires, elle se retrouve engagée par une célèbre voyante.
Recueillie par celle-ci, Velvet se retrouve avec une vie de rêve. Cependant, au fil des pages et des séances de spiritisme, le doute s'installe dans son esprit.. La voyante peut-elle vraiment communiquer avec les morts ?

Un très bon roman instructif, avec une bibliographie à la fin du livre pour en apprendre plus au sujet de cette "mode" des médiums à cette époque.
Une écriture fluide et un éditeur à suivre pour ses excellents romans !

Aujourd'hui on se retrouve une fois encore avec un roman jeunesse ! Vous avez remarqué que depuis quelques semaines, j'explore avec un certain bonheur la littérature jeunesse après l'avoir longtemps boudée. J'avais profité du Mois Anglais pour lire Waterloo Necropolis de Mary Hooper, un roman à la Dickens qui m'avait beaucoup plu et je m'étais promis de lire les autres oeuvres de l'auteure. Aussi, sur les conseils De Claire, je me suis empressée d'emprunter lors de mon dernier passage à la médiathèque son dernier roman, Velvet.
L'auteure plante cette fois-ci son décor en 1900, quelques semaines avant la mort de la reine Victoria. Et comme pour Waterloo Necropolis, Mary Hooper, prend pour héroïne une jeune orpheline londonienne pauvre, Kittie, rebaptisée Velvet. Porteuse d'un lourd secret et d'une enfance très difficile, la jeune fille trime dur dans la blanchisserie Ruffold. Toute la journée, dans la moiteur de la blanchisserie, elle prend soin des vêtements des clientes, et plus particulièrement, des habits délicats et raffinés de Madame Savoya, la médium la plus en vue de Londres. Lorsque cette dernière propose à Velvet de devenir sa dame de compagnie, la jeune fille accepte avec joie, soulagée d'échapper à sa condition misérable. Là, elle va découvrir, et nous aussi, les séances de spiritisme, très en vogue dans la bourgeoisie londonienne. Les médiums pullulent et se disputent une clientèle fortunée et désespérée, prête à se délester de ses bijoux, de ses maisons et de sa fortune, pour parler avec ses disparus. On croise même Arthur Conan Doyle, spiritualiste averti, qui assistait régulièrement aux séances d'Eusapia Palladino à Londres.
Mary Hooper s'inspire, comme dans le précédent opus, de faits réels comme les fermières de bébés et les méthodes des médiums. Ces "fermières" étaient des femmes abjectes qui prenaient en pension des nourrissons et les laissaient tranquillement mourir de faim en toute impunité. Amelia Dyer, le personnage du livre, a réellement existé et a fini par être exécutée mais il y en avait malheureusement beaucoup d'autres. La pratique du spiritisme est à son apogée vers 1900, malgré les nombreuses escroqueries à l'encontre de personnes vulnérables, en deuil depuis peu, comme on le voit dans Velvet.
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Pour ma part, je n'ai pas vraiment accroché... Dès le début j'ai senti la fin: le spiritisme c'est un canular. Même si ce côté charlatan du spiritisme est bien décrit, la naïveté du personnage de Velvet m'a laissée perplexe...