Colleen Hoover est plutôt connue pour ses romances, ce qui ne l'empêche pas de se lancer cette fois-ci dans du thriller.
Un genre qu'elle aborde de manière peu conventionnelle et de ce fait, CoHo, va se démarquer tout en respectant les codes de bases.
Au prime abord tout laisser penser à une banale romance, et j'avoue que j'étais surprise, puis l'auteure nous plonge dans un univers stressant.
Le suspens, la tension, comme dans tout thriller, sont au rendez-vous et vont croissant au fur et à mesure que l'on avance dans le récit.
C'est à travers le manuscrit autobiographique de
Verity que nous découvrirons sa personnalité et celle de Jeremy et qui suscitera des réactions chez Lowell des plus attendus et qu'en retour le lecteur lui-même éprouvera, le récit étant narré par Lowell.
Le secret est terrible, les thèmes malheureusement réalistes. Les émotions vous assaillent potentialisés par ce qui se passe dans cette demeure.
La trame est parfaitement calibrée, le tout judicieusement orchestré et la chute magistrale. Tout comme Lowell, le lecteur doute de tout. Et ces doutes perdureront même au terme de ma lecture. le but de l'auteur.
Lecture addictive qui aborde le thème des apparences, mais qu'en est-t il vraiment ?
Colleen Hoover, ouvre des portes en referme d'autres, comme tout bon auteur de polars. La psychologie de ses personnes est aboutie, nos sentiments perturbés par des émotions contraires, des questions sur certains évènements concernant Lowell, certains juste là pour nous perturber. de ce fait, l'auteure nous entraine à des suppositions, dont la plupart sont complètement erronées, mais qui triturent nos méninges comme dans tout polar semés d'énigmes.
Et bien, qu'à mes yeux le mystère, ne soit pas totalement résolu, tant on ne peut être certain de la Vérité, j'ai énormément apprécié ce roman, alors qu'en policier, thriller j'aime plutôt les fins totalement fermés.
On notera le choix de
Colleen Hoover pour le titre particulièrement adapté au roman. J'émettrais un bémol sur la traduction, un peu trop littérale, je pense, mais je ne pourrai l'affirmer n'ayant pas lu le VO.
Coup de coeur pour cet essai réussi.