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3,2

sur 332 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peut-on du jour lendemain changer du tout au tout ? C'est ce qui arrive à David. Katie sa femme en a plein le dos de subir l'insatisfaction, les bougonneries de monsieur. Alors qu'elle prend un amant et envisage de le quitter, David à la suite d'une rencontre fortuite change radicalement, il devient inexplicablement un homme agréable et tolérant. Katie ne sait plus quoi faire ? D'autant qu'elle n'est pas au bout des surprises.
Hornby dresse, une nouvelle fois un portrait plein d'ironie et de malice de ces compatriotes.
Les sujets abordés (la famille, la vie en couple, la tolérance, la précarité) sont dans l'air du temps et forcément intéressants.
Malheureusement son texte manque parfois de finesse et on tombe alors facilement dans la caricature. de plus, difficile d'être en empathie avec les personnages que cela soit David ou Katie, franchement imbuvable par instant. Même si la lecture reste néanmoins agréable, N.H. a fait déjà beaucoup (« Haute fidélité » ou « Juliet naked » notamment). Seulement sympathique. Pourquoi pas ?

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Katie est médecin, son mari David lui reste à la maison il n'a pas de travail mais s'occupe de ses enfants .Toujours en bagarre David ne peut s'empêcher de rouspéter tout le temps .Elle lui rappelle que c'est elle qui fait bouillir la marmite et qui paye les factures. Un jour en rentrant de son travail, elle trouve son mari par terre, j'ai mal au dos dit-il, elle veut le soulager, il lui répond assez méchamment « ne me touche surtout pas ». Quelques jours plus tard il lui téléphone à son travail tout à la joie de lui dire que son mal de dos a disparu, et de lui dire qu'il a été voir un guérisseur. Une nouvelle dispute recommence devant leur petite fille .La fillette fait une poussée d'eczéma aussi, sans le dire à Katie, il l'emmène chez le guérisseur et oh miracle l'eczéma disparait. Katie n'en peut plus et commence à parler de divorce. Pourquoi dit-il tu devrais être contente que nous allons bien, bien sûr ce n'est pas toi qui travaille pour payer chaque fois 200 dollars. Soudain David a un violent mal de tête. Ni une ni deux le voilà reparti cher le guérisseur, imposition des mains sur ses tempes ,les douleurs sont terminées .Mais voilà que le lendemain cet homme change du tout au tout , lui qui aimait l'argent décide qu'ils peuvent vivre en donnant une partie ,mais là-dessus Katie n'est pas d'accord. David va jusqu'à donner l'ordinateur de leur fils , il décide que leur maison est trop grande pour eux , donne l'autre moitié aux SDF .C'est la goutte d'eau pour Katie qui décide de quitter la maison. Mais pour ses enfants qu'elle ne veut pas troubler , elle sera là tous les jours au soir. Elle attend qu'ils s'endorment pour partir et revient le matin à 6 heures pour les faire lever pour aller à l'école .Mais jusqu'où va-t-il aller mon Dieu ? On peut avoir de la bonté sans en faire subir toute la famille .

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J'ai eu un tout petit peur avec ce roman dans les premières pages de tomber dans les grosses ficelles de la comédie de moeurs pur jus, avec mari, femme, maîtresse et amants. Mais heureusement, j'ai vite été rassurée !

Katie, médecin, s'ennuie avec son mari peu attentionné. L'occasion faisant le larron, elle prend un amant, mais un peu par hasard auss sans trop savoir pourquoi, pour se morfondre de remords ensuite, d'autant qu'elle a quand même annonc au dit mari, sur un parking désert de Leeds, et par téléphone portable, qu'elle voulait divorcer.... Bref, Katie est un personnage qui se sème des embûches toute seule.

Or, David, le mari, fait la rencontre d'un drôle de type, disant s'appeler GoodNews, qui le débarasse d'un affreux mal de dos et d'un affreux mal de tête avec le seul pouvoir de ses mains qui deviennent chaudes... le truc c'est que la personnalité de David devient totalement opposée à ce qu'elle était avant son passage chez GoodNews. Il devient absolument le Bien personnifié. Katie, évidemment, ne le reconnaît plus, se demande s'il joue une comédie etc. Et le lecteur aussi. Ca se complique quand David demande à ce que GoodNews puisse habiter avec eux et surtout quand il décide, parce qu'il est maintenant Bon et Indigné par la pauvreté qui l'entoure, d'organiser une opération destinée à rendre le quotidien un peu meilleur aux SDF : persuader les habitants de sa rue d'en heberger un !
On se dit que Katie va craquer : en effet, elle est totalement au bord du craquage ! Mais à part s'exiler à mi-temps dans le studio d'une copine sans même que ses enfants le sachent et râler encore et toujours, elle ne décide rien ! Pourtant son mari est franchement agaçant et ce GoodNews encore plus. Quant à ses enfants, ils sont atroces !!

On retrouve ici un Nick Hornby à l'humour grinçant à l'anglaise, qui fait mouche. Il peint là un portrait féroce (même si sans surprise) de la société petite-bourgeoise anglaise, ne fréquentant que le même cercle de comptes bancaires et de niveau d'imposition sur le revenu que le sien, rouspétant contre ces foutus politiques, tout en fermant les yeux sur le reste du monde qui les entoure. Tous les personnages sont énormes, tellement ils sont agaçants !!

Certes un roman qui joue sur des grosses ficelles mais qui atteint son but : distraire. On ne s'ennuie pas ! Je ne dirai pas que ce roman est le meilleur de Nick Hornby puisque j'ai quand même préféré Juliet, Nacked.

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Le jour où Katie décide impulsivement de demander le divorce, son mari David (suite à une rencontre complètement dingue) décide de devenir bon. Et là, c'est le drame! Katie pensait qu'elle voulait que David change mais là elle ne le reconnaît plus. Il se lance dans toutes sortes d'initiatives charitables, veut aider les autres, ne plus penser individuel, ne se montre plus sarcastique ou mordant, ... Ce qui entraîne situations loufoques et prises de tête. de plus, Katie ne sait plus où elle en est. Rester ou partir? Et pourquoi se sent-elle si vide?

Beaucoup de thèmes importants sont abordés dans ce livre: famille, religion, aide aux plus démunis, couple, sens de la vie, vie quotidienne, éducation des enfants, ... Mais malheureusement le ton trop ironique par moment, les personnages caricaturaux et la superficialité de leurs personnalités ne m'ont pas aidé à vraiment accrocher. Katie pose des questions intéressantes mais les réponses ne m'ont pas convaincue (elle décide de rester parce qu'une religieuse bizarre l'a décidé :s). Je crois que l'auteur a voulu faire preuve de cynisme, d'humour mordant mais son histoire et ses personnages en pâtissent...
Cependant ce livre a eu le mérite de me faire réfléchir à certaines questions plus que primordiales. C'est déjà ça :)!

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Au départ, je ne pensais pas faire de critique sur "La bonté : mode d'emploi". J'avais acheté le livre car le film "High fidelity" fait partie de mes bons souvenirs cinématographiques de mon adolescence (et qui m'a sûrement permis de découvrir des groupes de musique).

C'est un livre sans grande prétention mais très agréable à lire et assez prenant. On souhaite savoir quelle tournure la vie de cette famille, et de la mère particulièrement (car c'est elle qui s'exprime), va prendre.

Mais ce qui m'a le plus touchée, ce sont les toutes dernières pages. Je vous rassure : je ne dévoile rien des péripéties de ce livre. L'auteur résume, à travers son héroïne, mon besoin viscéral de lire, lire et toujours lire.
J'en cite un extrait en excluant les passages incompréhensibles pour celles et ceux qui n'auraient pas lu ce livre (je précise que l'héroïne lit une biographie sur Vanessa Bell, soeur de Virginia Wolf) :

"Ce qui m'aide, ce n'est pas Vanessa Bell elle-même, mais de lire des choses à propos de Vanessa Bell.
...
Je suis poursuivie par la sensation qu'il me manque quelque chose, sans être capable de décrire quoi exactement.
... une chose qui de toute évidence n'est pas vitale pour moi : ça devrait l'être parce que ça me manque, et cependant ça ne l'est pas, puisque je peux m'en passer.
...
Et c'est seulement lorsque j'ai bien fermé la porte de ma chambre afin de m'isoler de mon mari et de mes enfants pour étudier les raisons pour lesquelles la vie de Vanessa Bell fut meilleure que la mienne, que je mets le doigt dessus. C'est l'acte de lecture lui-même qui me manque, la possibilité de me retirer de plus en plus du monde jusqu'à ce que je trouve un peu d'espace.
...
ce livre est encore plus vaste. Et quand je l'aurai fini, j'en commencerai un autre, qui sera peut-être encore plus vaste, puis un autre, et ainsi de suite jusqu'à ce que ma maison devienne un palais, plein de pièces où ils ne pourront pas me trouver. Et ce n'est pas seulement lire, c'est aussi écouter, entendre quelque chose d'autre...

Que m'est-il arrivé ? Comment me suis-je fourré dans le crâne que j'étais trop occupée pour tout ça? Je ne suis peut-être pas capable de mener une vie riche et belle, mais il y a des choses riches et belles en vente un peu partout, ... et ce n'est pas un luxe superflu dans la mesure où si j'en achète quelques-unes je pourrai peut-être m'en tirer, alors que sinon je vais certainement plonger. Il me faut d'urgence un Discman et quelques CD plus une demi-douzaine de romans
...
Personne d'autre que moi ne doit entendre ce que j'entends, et je veux pouvoir abolir toute trace du monde que j'habite, même si ce n'est que pour une demi-heure par jour. ...
Je sais au moins ceci : je ne serais bonne à rien sans eux."

Ce n'est pas le premier écrivain à décrire l'importance, le besoin de lire. Mais ça fait du bien que quelqu'un qui a le talent pour l'écrire le décrive encore une fois.
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Je viens de découvrir Nick Hornby avec Haute fidélité que j'ai beaucoup aimé. Alors j'ai embrayé avec celui-ci. J'ai retrouvé son humour, ses réflexions drôles, mais là ça s'essouffle très vite. Que ça m'a paru long ! Trop de questionnements qui tournent en boucle sur le couple et la famille, des situations un peu exagérées et caricaturales. Et je ne me suis pas attachée aux personnages. Quant à la fin, tout ça pour ça. La solution trouvée par Katie pour rendre sa vie plus agréable me semble bien simpliste. Et n'aurait-elle pas pu y penser avant s'il n'y a que ça pour la rendre plus heureuse ?
Le hasard a bien fait les choses en ne me faisant pas lire La bonté, mode d'emploi en premier car je ne suis pas sûre que j'aurais lu d'autres romans de cet auteur. C'est bien au-dessous de Haute fidélité à mon humble avis.
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Katie Carr, médecin de 37 ans mariée à David, mère de Tom, 10 ans et Molly, 8 ans vit de plus en plus mal sa relation conflictuelle avec son mari. Aigri, critique, rien ne trouve grace à ses yeux. Katie prend un amant tandis que David se fait soigner pour un mal de tête ce qui lui change son comportement. D'aigri, il devient altruiste et cherche à faire le bien. S'ensuivent des situations cocasses qui entrainent la famille dans une réflexion sur la vie, l'amour, les biens matériels et le sens de la vie. Toute l'histoire est vue au travers des yeux de Katie et de son introspection, de sa réflexion sur le mariage et la famille. Un livre plein d'humour et de situations cocasses qui nous font refermer le livre avec plaisir mais aussi réflexion sur sa propre vie.
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Scénario original avec ce roman - fable !
Kate est médecin, David est râleur, ils sont mariés depuis 20 ans et leur vie change totalement lorsqu'ils rencontrent M. Goodnews.
Lecture agréable !
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La Bonté: mode d'emploi est un roman sympa mais manquant de parti pris: l'histoire d'une femme en pleine crise de la quarantaine qui accuse son mari, un cynique borné, d'être à l'origine de sa frustration. Lorsque celui-ci devient soudainement un humaniste convaincu, la remise en question est inévitable: qui est le bon, qui est le méchant, et dans quelle limite l'altruisme rend-il son entourage heureux? le problème c'est que l'auteur ne parvient pas à choisir un véritable dénouement et on reste un peu sur sa faim (il faut dire que ces histoires d'altruisme ne me parlent peut être pas trop)
Lien : https://yaourtlivres.canalbl..
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Une description mordante et ironique des travers des couples usés dans laquelle d'aucuns se reconnaitrons.
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