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3,74

sur 1112 notes
J'ai découvert ce roman à l'école, quand j'avais environ douze ans (ah, j'étais encore jeune, à l'époque). Ce fut une lecture facile et plaisante.

L'originalité se situe dans le fait que les héros sont d'abord réfractaires à l'école de magie où ils sont envoyés. C'est vrai, il n'y a qu'un certain Harry Potter pour croire le premier inconnu qui lui dit que la mage existe et qu'il est sorcier et qu'il faut aller à Poudlard et que, t'inquiète, on n'est pas malintentionné.

Le personnage de Jeffrey est laissé de côté, c'est un peu dommage, mais ça renforce l'angoisse : puisque qu'il a été "transformé" par l'établissement, Jill et David vont peut-être subir le même sort ! L'auteur évite le manichéisme et assume le côté sombre des sorciers, sans tomber dans le délire satanique. Il assume aussi le côté déjanté de son histoire.

Ensuite, je vais donner mon avis sur le sujet qui a suscité une petite polémique : OUI, Mme Rowling s'est TOTALEMENT inspiré de L'Île du Crâne (qui est sorti en 1985, je rappelle), mais elle n'en a pas retenu les bons trucs.

Elle n'a repris que les éléments superficiels : une fille, deux garçons, un héros maigrichon maltraité par sa famille (mais les parents de David sont des personnages bien plus cohérents que les Dursley), une rencontre dans un train, le latin, une histoire de miroir, un prof loup-garou et...je pourrais continuer des heures comme ça. le problème, c'est que J.K. rajoute par-dessus beaucoup d'ennui, de la bien-pensance écoeurante, une intrigue bateau autour des parents du héros (qui a perd toute consistance), un vieux fac-similé de Sauron et un enseignant en rogne (en rogue) d'avoir perdu sa bouteille de shampooing.

Et même si elle ne s'en est pas inspiré, ça prouve qu'elle a surfé sur un engouement déjà existant pour la fantasy.

Bref, L'Île du Crâne est un bon roman, à lire autour d'une dizaine d'années (en âge, hein, pas en temps de lecture). Jusqu'à la conclusion, on se demande si c'est une histoire à la "chair de poule" ou de la fantasy.
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Un petit roman jeunesse teinté d'humour soooooo British, très pince-sans-rire, confinant parfois à l'absurde, et très critique sur une certaine société anglaise... Il est même devenu un incontournable des lectures scolaires (c'est dans ce contexte que je l'ai chipé à mon gamin).

David est un enfant incompris du système scolaire (et vice versa). Renvoyé de son collège, il prend un savon de son paternel quand celui-ci reçoit une lettre d'un collège vantant les mérites de ses méthodes éducatives. Voilà l'établissement qu'il faut à son fils, se dit le paternel, pour un faire un homme droit et responsable, comme tout collège anglais est supposé le faire.

David rencontre Jeffrey et Jill à bord du train qui le conduit au port d'où il embarquera vers le collège. Car Groosham Grange se trouve sur une île, accessible en bateau piloté par le Capitaine Baindesang... tout un programme... D'autant que les profs ont l'air tous zarbis. Un mort, un loup-garou, un directeur absent, des sorciers... David apprend qu'il est le 7è fils d'un 7è fils... et Jill la 7è fille d'une 7è fille... et si ce n'était pas anodin...?

Les 3 enfants se retrouvent un peu comme un cheveux dans la soupe dans cet établissement. Et ils se mettent à penser qu'il est temps d'en savoir plus sur l'école... Sauf que, vers la Noël, Jeffrey semble assimilé par l'école qui a eu raison de ses réticences. Alors Jill et David envisagent sérieusement l'évasion... mais ce n'est pas aussi facile à faire qu'à dire.

Par ailleurs, Groosham Grange ne punit jamais. Les écarts de conduite, les tentatives d'évasion, les insubordinations... rien n'est punit. Aucune sanction. Juste quelques regards tristes, mines renfrognées, façon "nous sommes déçus de ton attitude, David"... Alors, et si les choses n'étaient pas ce qu'elles semblent...? Et si Groosham Grange était un réel Eldorado?

Bilan, une écriture fluide, pleine d'humour noir, qui a inspiré J.K. Rowling, clairement (elle ne s'en cache pas). Un détour qui en vaut la peine.
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Extrait :
Si vous avez vu mes quelques postes à son sujet sur Twitter, vous vous savez déjà que je n'ai pas vraiment apprécié le titre… Il y avait de l'idée dans l'ensemble, mais il y a beaucoup de points noirs qui font que je recommanderais pas vraiment la série. Pour ma part, je vais essayer, malgré tout de lire le second tome pour voir l'évolution entre les deux tomes.

Très sincèrement, j'aurais sûrement mieux appréciée le titre si les parents du protagoniste n'étaient pas aussi illogiques. A quel moment peut-on conseiller la lecture d'un roman qui met en avant les violences conjugales ?! J'ai vraiment l'impression d'avoir été la seule choquée par ses évènements… Pourquoi illogique ? Et bien, parce que personne ne se relève après avoir été poignardé à la poitrine comme si de rien n'était, pour ensuite se manger un coup de coude dans la tête, tomber, puis se faire rouler dessus par son mari en fauteuil roulant (faisant également de la maltraitance infantile au passage). Il y aurait eu le premier chapitre et le dernier de supprimé que ça ne m'aurait moins gênée ! A aucun moment se comportement n'est décrit comme étant malsain, bien au contraire, et franchement, j'ignore si c'est un soucis de traduction ou si se sont vraiment les mots de l'auteur, mais à mes yeux ça n'a rien à faire dans un roman conseillé aux jeunes.

[...]

En bref, même si j'ai réussi à lire jusqu'au bout, ce livre n'a pas été une belle découverte, je l'aurais sûrement oublié d'ici quelques temps.
Lien : https://sunread26.wordpress...
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Une bonne lecture de transition, rapide, dans un style efficace. L'ouvrage s'adresse à des collégiens mais j'ai bien apprécié l'histoire, son humour un peu décalé.
Trois enfants, au parcours scolaire accidenté, se retrouvent dans un train pour continuer leurs études dans une école inconnue au bataillon, et qui va s'avérer bizarre à plus d'un titre.
En tant qu'adulte, on souhaiterai plus de détails sur cette école captivante, ses professeurs mystérieux... Mais ce livre se lit avec réel plaisir car on va à l'essentiel, et ça fait du bien des fois.
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Anthony Horowitz a publié son ouvrage avant celui de JK Rowling, et comme dans Harry Potter, on se retrouve dans une école de sorciers. Mais rien à voir avec Harry Potter ! Car si j'avais tout de suite "accroché" avec l'histoire du célèbre jeune sorcier, l'univers de l'Île du Crane n'a rien à voir avec la pépite HP.
Pourquoi cette comparaison ? Parce que nombre de lecteurs s'ingénient à comparer les 2 ouvrages, sur le même thème, mais le roman d'Horowitz étant paru quelques années avant le 1er tome de HP, ils supputent quelques idées fauchées par JKR. On retrouve quelques éléments, c'est vrai, mais je maintiens : les 2 romans n'ont rien à voir l'un avec l'autre ! Ne vous laissez pas avoir par l'illustration de couverture !

On fait la connaissance du jeune David Elliot, cancre de la pire espèce, il déteste les livres, et n'est pas attachant pour le moins du monde. Ses parents pourraient se comparer à l'oncle et à la tante de Harry, ils sont tout aussi stupides, mais les situations sont nettement moins drôles on ne parle que de châtiment (le père menace son fils de le pendre par les pieds, de lui faire boire de l'essence parce qu'il est renvoyé d'un collège...la mère reçoit des coups par son mari qui ne voit pas qu'il l'a blessée, qui lui a enfoncé un couteau dans la peau, ni qui lui a roulé dessus avec son fauteuil de paralysé, vous voyez l'ambiance ? C'est sensé passer pour de l'humour ?).
De toute façon, rien n'est gentil dans ce livre, il n'y a pas de bienveillance et l'univers magique est très peu développé ainsi que la psychologie des personnages.

On expédie donc David, notre héros, sur l'île du Crane, un pensionnat où les professeurs sont louches, ils font limite peur, où les élèves disparaissent la nuit, bref, j'ai dit "sans spoiler"...

Dans le train qui l'amène sur l'ile, David fait la connaissance d'une fille et d'un garçon de son age, Jill et Jeffrey, ils décideront de quitter cette ile au plus vite.
Et dans ma petite tête, j'ai pensé qu'ils allaient se plaire sur cette ile, qu'ils allaient forcément changer d'avis car ils allaient vivre des aventures extraordinaires et la vie qui les attendait était forcément géniale. Et bien pas du tout ! On entre dans cette école en signant de son sang, et on vous écorche pour que vous puissiez y parvenir... le lecteur n'assiste même pas aux cours de magie, rien du tout. Il n'y a pas de magie.

Ce roman est glauque, sombre et malveillant, absurde, l'histoire brouillonne, peu crédible, et l'atmosphère quasi malsaine. Bref, j'arrête là, cette lecture est une véritable déception.
Ne mettez pas ce livre entre toutes les mains, vous allez angoisser vos enfants.
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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il est très bien mais un peu effrayant
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« L'île du crâne » est un roman drôle mais pas exceptionnel, qui mêle magie et humour. Les personnages de ce livre ont, pour la plupart, un caractère fort qui les rends détestables, mystérieux, tous amusants mais peu attachants. Les décors sombres et lugubres sont décris dans leur globalité (on ne s'attarde pas sur les détails) et l'histoire est plutôt bien trouvée.
Bref, un roman court fait pour se détendre qui met l'accent sur l'humour noir, même un peu trop noir !
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C'est grâce à des élèves de sixième que j'ai lu ce roman et je les remercie ! "L'Ile du Crâne" est un récit captivant que l'on peut classer comme dystopique. L'auteur recourt aux ingrédients du fantastique alliés à un suspens tout en finesse, loin des gros clichés et d'un style simpliste. Nous retrouvons la thématique de l'île, lieu isolé et éloigné du monde où tout peut arriver, pour le meilleur comme pour le pire, on pense par exemple au roman de H.G. Wells, "L'Ile du docteur Moreau", avec ses expérimentations animales. Sur l'ile du Crâne se dresse un pensionnat qui s'oppose à celui, utopique, du "Gargantua" de Rabelais. Il ne ressemble pas non plus à celui de Harry Potter avec son édifice mystérieux mais hospitalier où les jeunes héros mangent correctement et savent pourquoi ils sont là, heureux et fiers d'appartenir à une grande famille de sorciers. Car chez Horowitz, David et ses deux compagnons ignorent tout de ce nouvel établissement qui écrit à leurs parents pour les inviter à s'y rendre le plus vite possible. Ainsi, le roman reste plutôt réaliste jusqu'à son moment de bascule, à l'arrivée sur l'île (malgré l'apparition du corbeau et une étrange consigne que l'on rencontre dans les premiers chapitres). Horowitz s'approprie certains codes du genre tels les chiffres 7 et 13, le miroir, le corbeau, la difformité physique, le monde du rêve et des potions étranges, l'hostilité de la nature profonde. Mais plus encore, il nous renvoie à nos propres angoisses, nous questionnant sur le bien et le mal et surtout, sur les apparences. Ainsi, le héros n'est jamais tout à fait sûr de ce qu'il entend ou entrevoie, il finit par se retrouver isolé, doutant de sa raison et épuisant son désir d'échapper à un destin de toute façon, inexorable. L'angoisse se dessine au fil du récit qui nous entraîne dans les profondeurs du rêve et celle de l'île qui agissent comme une toile dans laquelle il n'est possible de s'échapper que par la mort.
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Je me suis tournée vers ce livre , intriguée par le "plagiat" issu de cet oeuvre. Je ne pense pas que l"on puisse parler de plagiat au sens propre , mais on peut dire que l'univers d'Harry Potter a certainement trouvé une partie de ces prémisses ici même ( quelque similitudes sont déconcertantes) . Concernant le récit , j'ai apprécié les notes d'humour un peu particulière que je trouve déconcertante pour un roman jeunesse.
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Loin de moi l'idée de vous balancer un truc du genre » rien a voir avec HP » même si c'est tentant, on va détailler et faire le point:

Les personnages: OUI, ils sont trois, l'un à des lunettes rondes, deux garçons et une fille et oui ils se rencontrent dans un train MAIS ça s'arrête là. Ils sont amis, probablement, mais nous sommes bien loin du trio Harry, Ron et Hermione et le train est bien différent puisqu'il est normal avec des gens normaux ( j'y reviendrai). Les professeurs sont étranges certes mais Leloup n'est pas Lupin croyez moi!! et aucun ne ressemble de près ou de loin à ceux de Poudlard. Même si les parents de David sont aussi désagréables que l'oncle et la tante d' Harry, c'est tout de même très lointain et on peut difficilement les comparer.
Les moyens de transports: On oublie le train magique, les sombrals, les bateaux qui glissent tout seul sur l'eau, les griffons et autres moyens de locomotion, nous avons un train normal dans une gare normale, et, excusez moi, mais pour aller d'un point A à un point B quand c ‘est éloigné, le train reste la meilleure des solutions, la plus banale donc voilà, ensuite, nous avons une voiture (originale certes mais normale quand même) dans une ville normale, et un bateau avec un capitaine donc bon, oui on peut dire que les deux se ressemblent mais les deux sont malgré tout très différents.
La magie: Ah lala, vaste projet. Dans l'ouvrage d'Horowitz, nous sommes loin de la féérie de Poudlard, la magie n'y semble pas forcément bienveillantes de même que les élèves et les professeurs. C'est beaucoup plus noire et malveillants, aucun rapport de ce côté là, par ailleurs, il est logique dans les deux ouvrages que les enfants apprennent la magie dans des établissements » magiques ». Oui, il semble que deux de nos héros soient particuliers, comme Harry qui est attendu, cependant, Horowitz utilise un classique du genre pour justifier ces deux élus, on retrouve très fréquemment ce cas dans les séries, les films fantastiques donc bon, on n'en fait pas tout un plat. Par ailleurs, Si les loups garous sont présents dans les deux ouvrages, Horowitz fait intervenir d'autres créatures magiques qui s'apparentent plus à l'horreur qu'à la jeunesse donc bon…

Donc, si je résume bien ma lecture qui, soit dit en passant ne pas plu plus que ça mais qui a eu le mérite d'être très courte ( 1h30 environ), je n'ai rien vu qui me fasse penser à Harry Potter, JK Rowling a développer son histoire de façon beaucoup plus poussée qu' Horowitz avec un passé, un vocabulaire, de la magie gentille, de la bienveillance… alors que chez Horowitz tout est très sombre et malveillant. Et à partir de là, j'ai envie de dire heureusement qu'Horowitz n'a pas crié au plagiat car ça aurait été totalement ridicule. C'est comme si tous les auteurs de thriller qui utilisent un couteau ou mettent en scène leur histoire dans une école se faisaient traiter de copiste…. Peu crédible, c'est ce qui se passe ici. Oui il y a des similitudes mais n même temps tellement de différences que bon…. vous avez compris.
Lien : https://loeildesauron1900819..
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