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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Bon, ici, récit autobiographique , lisè-je .. ou ontologie, rêve saumâtre éveillé d'une carne qu'il vaut mieux tenir éloignée des enfants. on verra ça plus bas.

Flammarion en 2000 pour inaugurer le nouveau siècle nous offre ce magnifique coffret qui comporte un volet photos et en regard le pendant écrit, sorte de légende aux prouesses du photographe qui veille en Houellebecq, artiste qui se veut peut-être plus à l'époque protéiforme. Est-ce que Flammarion n'y va pas un peu fort en nous vendant ça comme un signe du destin d'un monde sans retour ? Oui, on a l'impression qu'elles pendent bien à l'époque en effet et le paradoxe alors qu'on s'attend à trouver dans le coffret en supplément un bouquin de cul dans l'autre, on n'y trouve que sécheresse et presque que ruine de l'âme. L'auteur est partagé à l'aune du siècle naissant, le sexe refait, voulant gouter à autre chose, mais ne sachant pas trop quoi, peut-être se remet-il laborieusement de ses expériences passées qui lui laissent un goût amer dans la bouche ?

Le volet photos est assez minéral dans le fond comme l'est ce Lanzarote que je ne connais nullement et qui ne me donne pas envie, et je pense que Houellebecq y recherche artistiquement une sorte de désert sidéral, noyé de soleil, sans âme qui vive qui vient à contrario et conséquent à son précédent long séjour en Irlande verte et animée .. Et donc cette partie ne va pas m'intéresser plus que ça. Passons à l'écrit ..

En lisant sa prose, j'ai le sentiment qu'il se parle à soi-même : un soliloque. Il entend même des voix.. et bien sûr cet appel du sexe qui le démange misérablement quand vient l'appel des vacances d'hiver au soleil : il semble être la clef du récit, le déterminant et l'auteur se rate à chaque coup et c'est heureux pour lui car il est complètement dedans comme un obsédé désincarné et s'en distancie à la fois avec un humour grinçant qu'il porte sur lui-même et ses semblables. Oui c'est le sexe désespéré qui vient le sauver à force de s'y prendre comme un manche. On ne peut pas dire qu'il n'assume pas puisque c'est sa franche destination et que c'est comme ça encore le mieux pour lui pour combler son manque érotique assez pitoyable dans l' environnement qu'il laisse derrière lui guère plus enviable que celui d'un échec cuisant, patenté au sein d'une société contemporaine sans aucune espèce d'humanité

Je parlais de paradoxe plus haut, oui paradoxe en ce sens qu'on peut se demander comment peut-on lui vendre du rêve érotique à Lanzarote qui revêt tous les attributs d'une pierre sèche au milieu de l'océan ? Il s'attarde un peu trop sur le physique de l'hôtesse qu'il n'arrête pas de mater qui lui vend le billet, et voilà ce que ça donne : un ratage presqu'inconscient. C'en est cocasse et jamais ennuyeux !
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En 1999, Michel Houellebecq part à Lanzarote, une île de l'archipel des Canaries. Il a le projet d'écrire et de filmer « l'humanité moyenne » à dos de chameau, sur les bords de la piscine, devant le buffet de desserts. le film, je ne l'ai pas vu. En revanche, le livre, c'est du Houellebecq pur jus. Il est à 3 euros, en Librio, je vous le conseille.
Imaginant à l 'avance un réveillon raté, le narrateur se rend dans une agence de voyages. le Sud marocain, lui propose-t-on. Un pays arabe… Pas très emballant... Il finit par opter pour Lanzarote, une île des Canaries où il n'y a rien à visiter.
Mais c'est pas cher, alors il y va. On y trouve quelques retraités anglo-saxons et « quelques fantomatiques touristes norvégiens » qui vont à Lanzarote « parce qu'ils sont déjà venus l'an dernier ». Les Anglais, c'est autre chose : ils ne sont pas « animés d'un vif appétit de découverte… Ils ne s'intéressent ni à l'architecture, ni aux paysages ni à quoi que ce soit. » Pour eux, Lanzarote, c'est le top du top. « L'Anglais se rend dans un lieu de vacances uniquement parce qu'il est certain d'y rencontrer d'autres Anglais. »
Là-bas, on peut photographier des cactus, certains ont la forme de couilles. C'est rigolo.
À Lanzarote, la roche volcanique produit d'impressionnantes fissures dans la terre. Ça aussi, les touristes aiment. Et puis, il y a les balades à dos de chameau.
Le contenu du minibar permet de passer une douce soirée. Deux Allemandes ouvertes à tout et un ex-flic belge tiendront compagnie au narrateur qui finalement ne s'ennuie pas tant que ça (surtout grâce aux Allemandes ouvertes à tout.)
Du Houellebecq pur jus donc.
Du petit lait.
Un auteur qui résiste à l'air du temps, aux conventions, aux clichés, aux modes débiles, aux systèmes, aux courants de pensée dominants, au politiquement correct simplement parce qu'il est désabusé, sans illusions et libre.
Je le vois comme le dernier écrivain romantique pour qui l'amour est peut-être la seule bouée de sauvetage, encore faut-il arriver à la choper si d'aventure elle se présentait.
Il me touche beaucoup.
Lien : http://lireaulit.blogspot.fr/
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À travers toutes les littératures, et particulièrement celle de Lanzarote de Michel Houellebecq, il évoque l'aventure et une recherche; qu'il s'agisse d'un trésor ou d'une simple connaissance concrète liée au hasard des rencontres, ou, des événements journaliers lors des voyages organisés. Mais au fond cette recherche n'est qu'une fuite de soi toujours insatisfaite, un rêve de trophées, un tabou orienté sur des discutions sans grands intérêts, et surtout sans grandes conséquences aux détournements que l'on espère mesurés! d'un séjour ou la libido se libère sous le soleil, déjà mise au rebu à la descente de l'avion qui nous ramène au train train quotidien, les obligations, et il faut bien l'avouer un certain ennui. Les voyageurs et les couples se dispersent pour se retrouver à leur domicile avec pour seul argument l'exemplarité disciplinaire au regard de la dîte société.
Michel Houellebecq raille avec justesse les affres d'une société de consommation où les voyages organisés sont les derniers bastions de nos rêves avortés.
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Je reviens à cet auteur, Michel Houellebecq, pour me perdre dans une prose si mécanique de simplicité et de virtuosité, une écriture naturelle, une virgule qui suspend la phrase, un point qui impatiente le lecteur de la phrase à venir, une interrogation comme une parabole à la réflexion, une linéarité de mots les uns derrière les autres structurant une phrase et une autre, un paragraphe s'exclame de ce néant pour attendre un autre paragraphe, puis le puzzle s'emboite de ses pièces de lettres où l'esprit Houellebecquien construit son oeuvre avec cet opus de nouvelles qui, m'aspire à la lecture et la découverte maligne d'une histoire truffées de petites aspérités où se cachent avec désinvolture la pensée acerbe et froide de Michel Houellebecq, je suis cette linéarité, ce lecteur lisant cette ligne continue fidèle à l'écorce terrestre vue à l'échelle de l'espace. La banalité peut-être magique quelque fois, lorsque le regard ne s'empoussière pas du murmure parasite d'une élite littéraire préfabriquée et consanguine. Je me répète assez, mais je l'assume, je ne suis pas opportuniste comme la chanson de Jacques Dutronc, je suis un adepte de ce style qui m'ouvre des horizons multiples, Michel Houellebecq ressemble fortement à Gérard Depardieu, dans ce caractère immuable de leur art qu'il cultive sans concession, ils sont dans leur orgueil originale, façonnant leurs oeuvres, ils pourraient dire à tous leurs détracteurs, « je vous emmerde », une désinvolture à la Pierre Desproges, cet anticonformiste. Revenons à ces nouvelles, Lanzarote, une île perdue dans les Canaries, lieu de vacances de notre narrateur, fidèle ami de Michel Houellebecq, étant son double littéraire, il adore s'écrire, se scénariser, tout en posant des scuds à ses amis adorés, certes ce n'est pas toujours lui, ou peut-être est-ce toujours lui, selon l'imagination qu'il peut se porter, une sorte de narcissisme littéraire, ce n'est pas important , j'aime ces écrits, pour le reste c'est juste du papier toilette !
Ce livre est composé de plusieurs nouvelles, La première Lanzarote, qui donne le nom à ce recueil, est la plus longue, près de soixante pages, les cinq autres réunies font à peine trente pages, elles sont des petits satellites, orbitant autour de la principale, Lanzarote, cette île des Canaries, au paysage lunaire où va se perdre notre narrateur au début de cette année 2000, les autres sèment la culture Houellebecquiene, celle d'un voyage aux états unis d'Amérique, sous le regard lointain des lectures de cet américain Bret Easton Ellis, décrivant une Amérique décadente et de cette jeunesse t tétant la mamelle de l'argent et du sexe, celle de la littérature de science-fiction, la disparition des boites d'échangistes au Cap d'Agde , celle du Cléopâtre, les clones n'auront pas la peau de la littérature nombriliste et pour finir l'écriture figeant la vie comme une peinture emprisonnant les couleurs précises du sujet .
Nous sommes à quelques jours du changement de millénaire avec ces rites extravagants qui en émanent, notre narrateur s'offre une échappée belle dans une agence de voyage pour une virée en janvier non sexuel, pas dans un pays musulman, une escapade compensant un réveil voué à l'échec, Lanzarote, cette terre Sélène entraine notre touriste à des rencontres diverses et laisse notre auteur dans des pensées immuables à son âme qui peuplent ces écrits, comme la vie oxygène la nature, une forme de nostalgie habite cette prose , comme dans Sérotonine , une anthropologie touristique interpelle Michel Houellebecq, cet amoureux du voyage, il sait percevoir la nationalité de chacun selon son comportement et se moquer de chacun , comme le français et son guide du routard et Michelin, des vacances idéalisées selon des codes insignifiants et peu sauvage, laissant l'imprévu muet. le sexe est une source inépuisable pour Houellebecq, chavirant dans l'alcôve d'un couple de lesbienne allemande pour former un trio aux multiples combinaisons et accomplir ce fantasme de pouvoir mirer ces deux femmes en plein coït et caresses multiples, comme beaucoup d'hommes, Michel Houellebecq se laisse émouvoir de ce tableau qui ébranle beaucoup la gente masculine. Ces vacances auront aussi par l'intermédiaire d'un touriste belge, qui finalement est un Luxembourgeois, travaillant à Bruxelles comme Fonctionnaire de Police, dénigre cette Belgique avec beaucoup caractère avec ces phrases assassines comme « La Belgique est un pays déliquescent et absurde, un pays qui n'aurait jamais dû exister », « Les Belges sont des êtres scatologiques et pervers qui se complaisent dans leur propre humiliation. », «la Belgique est un pays qui n'aurait jamais dû exister », « « Bombardez la Belgique » ; j'étais entièrement d'accord », dans la bouche de cet homme, ce pays rougit de ces diables rouges, champion du monde la possession, je suis intarissable, sur cette humour noire que je peux avoir sur cette équipe de football Belge. Cette île, si peu touristique, Michel Houellebecq tente de lui donner ce charme que même les autonomes ne voient plus, comme la plupart des touristes et même des gens en générale, les paysages sont tous magique si nous avons ce regard pénétrant, voir innocent. Bruxelles devient selon notre Policier une ville décadente, le soir les femmes ne peuvent pas sortir seules, beaucoup de délinquances et la montée de l'intégriste religieux, comme la multitude de femmes voilées, ces vacances deviennent pour notre narrateur une fenêtre sur les horizons nouveaux, comme cette secte des Raéliens, fondé par un ancien journaliste sportif, natif de Clermont Ferrand, présent sur cette île et embrigadant notre Belge taciturne, proche de la dépression, cette parenthèse énumère le côté obscure de cette religion Raélienne, la genèse de cette secte est que la terre fût peuplé avec l'aide des extraterrestres, attendant leur arrivés, leur vouant une architecture pour leur retour, la sexualité déborde dans ce groupe religion où les enfants ont le droit au sexe avec les adultes, leur gourou, désirant vouloir créer une école pour apprendre la masturbation , la pédophilie semble être une forme d'initiation libertaire , une envolée vers une plénitude naturelle, comme cette maman de 47 ans ayant eu des rapports incestueux pendant des années avec ces deux fils âgés de vingt et un et vingt-trois ans, puis des enfants témoignant faire des fellations aux amis de leur parents la nuit, faire minette à des filles de douze ans car elles le demandent, ces cas sont de nos jours anticonceptionnel, c'est presque une question philosophique de notre société et de la débauche qu'elle engendre au nom d'une nouvelle forme d'éducation, je reste pantois…. Notre Belge pris dans cette nasse pédophile, se laisse attraper dans une forme de tendresse masquée et trompeuse, de ces filles parties avec leur mère marocaine aux Maroc pour se convertir à l'islam radicale et voler l'amour de ces deux filles à leur pére, assis sur le banc des accusés de cette secte, pour avoir fait « minette » avec une fille de douze ans d'origine marocaine, la boucle est fermée, le Maroc aura vaincu cet homme, même si l'humour noire reste dérisoire face à ces actes incestueux, aucun enfant aura été contraint et aucun accusé aura des remords, Michel Houellebecq expose cette fatalité sans émotion, d'une froideur glaçante, comme une expansion naturelle de l'être humain, ce côté pervers l'habite et cette maladie veille en lui comme des virus dormants, à tout moment ils peuvent se réveiller et prendre possession de chacun malgré notre âme bienveillante, au-delà de cette scène sur la secte, les paysages de cette île, le couple lesbien germanique, le Belge dépressif est touchant par son histoire et cette lettre qu'il écrit au narrateur de cette aventure touristique, coupable ou pas , le narrateur est parti vers d'autres lieux ;
Les autres nouvelles sont plus courtes , je ne vais pas les approfondir , Michel Houellebecq reste cet auteur toujours aussi magnétique, déstabilisant de temps à autre, comme celle des clones, préférable à la progéniture, plus égocentrique à se retrouver dupliqué et plus conforme à soi-même , ce clone est ce miroir parfait face à un enfant qui se déforme de ces parents, et ces clones n'auront pas cette saveur de chatte car engendrés dans des tubes, j'aime cette humour de Michel Houellebecq, comme dans Sérotonine , sur les chattes, cette parabole sexiste sur les femmes, se résumant à leur attrait sexuelle, cette chatte qu'il aime humer, caresser, pénétrer...
La nouvelle sur la littérature est une critique féroce sur la deuxième partie du XXème littéraire, Sartre et Simone de Beauvoir sont des imposteurs comme André Malraux, Michel Houellebecq assène un peu plus ces gauchistes, ces anarchistes, ces existentialistes et Marxistes comme étant une maladie infectant la culture littéraire, ignorant Dostoïevski, limitant la poésie avant Auschwitz comme la littérature de sciences fictions avant Hiroshima, mais ces arts vivent et continuent à nous évoluer !
J'aime cette prose sans modération.
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C'était vraiment tentant : lire « Lanzarote » dans l'avion en me rendant justement dans cette île ! Eh bien je l'ai fait !
Dès mon arrivée, j'ai pu constater que les observations de Michel Houellebecq étaient tout à fait fondées lorsqu'il décrit cette île aux paysages lunaires voire martiens ! J'ai pu dans les jours qui ont suivis reconnaître les lieux qu'il évoque : les plages de Papagayo, la playa blanca, le volcan ou encore la petite guérite au milieu de nulle part.
Par ailleurs, nous retrouvons dans ce livre toutes les marottes de l'auteur : l'anti-héros dépressif qui est cette fois un policier luxembourgeois qui réside en Belgique, le sexe et à plusieurs de préférence, les sectes, la dépression…
Comme toujours je suis morte de rire (MdR diraient les jeunes !) ! C'est vraiment jubilatoire.
J'adore Michel Houellebecq et son cynisme, son côté désabusé, son regard noir porté sur le monde, sa désillusion, et sa lucidité incroyable.
Houellebecq ne laisse jamais indifférent : soit on adore soit on déteste ! Pas de demi-mesure !
Un petit défaut cependant que je veux souligner : ce livre est trop court et donc trop vite lu ! Dommage !
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Nous retrouvons un anti héros déprimé, deux touristes allemandes ouvertes au regard concupiscent de ce dernier et un flic belge au bout du rouleau. L'auteur décrit une île aux paysages lunaires où se dressent des cactus dont les formes sont sans ambiguïté. Un court récit de vacances où Michel va tenter de rendre son séjour sexy et se prendre d'amitié pour ce belge sans attrait. Toutes les marottes de l'auteur sont réunies, ses obsessions : le sexe (of course et à plusieurs, c'est toujours mieux), les sectes, la dépression comme leitmotiv. J'aime Houellebecq, il me fait hurler de rire, sa plume est agile. Je regrette d'avoir cette impression persistante de déjà lu. le ton cynique et désabusé me séduit toujours autant, une fan reste une fan.
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J'ai réservé mon billet pour Lanzarote en nov 2021 pour passer decembre...ailleurs...loin de l'actualité...pour recherche un peu de poésie.

J'ai attendu mon retour pour lire ce recueil afin de ne pas être influencé.
Je viens de le finir et quel bonheur.

La méthode Houellebecq est toujours efficace.
Capter l'attention du lecteur avec du "cul" et des "punchlines" drôles !
Une fois notre attention bien fixée, il nous parle de lui, et donc de nous.

Michel Houellebecq est un poète du vivant. Sa ligne est claire sous un voile de brume, sa ligne est celle de l'horizon qui se profile sur une mer invitant au caractère optionnel des choses et de la vie.

De ces six nouvelles écrites dans le cadre du passage à l'an 2000, je retiens l'espoir et surtout sa poésie du vivant.

Le format des nouvelles lui va bien et c'est un bonheur pour nous ;)


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Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas autant marré en lisant un livre, les vacances de Houellebecq aux Canaries avec son pote flic dépressif et ses 2 amies hétérolesbiennes et ses réflexions sur la connerie de ces contemporains m'ont vraiment mis en joie!
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Une synthèse
cette nouvelle très courte, pourrait êtres uen bonne introduction pour ceux qui désir connaitre l'auteur. C'est un peu une synthèse de son style. On aime ou on déteste, mais on ne reste pas indifférent
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Ce livre m'a fait découvrir l'écriture de Houellebecq que j'ai adoré.
Le narrateur est un personnage masculin désenchanté, comme aime à les décrire Michel Houellebecq. Il rate son réveillon et décide de partir pour Lanzarote, île volcanique des Canaries, où il rencontre un couple de lesbiennes allemandes, Pam et Barbara, et un touriste, policier belge, Rudi. Ce dernier va décider d'intégrer la religion des Azraéliens, secte douteuse ayant pour mission de préparer le retour sur terre des extraterrestres à Lanzarote. A l'humour grinçant se mêle l'érotisme avec des ébats sexuels sur la plage puis la fécondation d'une des deux Allemandes.
C'est encore mieux qu'un carnet de voyage d'autant plus que le texte a une puissance érotique qui rappelle bien les îles (mais pas seulement!).

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