Il était un souvenir

Lecture agréable pour ce roman à double temporalité, dans lequel on navigue entre la Seconde Guerre Mondiale et aujourd'hui.
J'ai aimé la belle complicité entre Jenny et son aide soignante, Candice. Jenny a eu une vie jalonnée d'épreuves dont elle va confier les moindres secrets à Candice au fil de la lecture. Certains passages sont difficiles, d'autres émouvants et on voyage entre l'Angleterre et un petit village de bord de mer en Italie.

J'avais déjà lu de Kathryn Hughes Il était une lettre que j'avais bien apprécié. Je me suis donc lancée dans la lecture de Il était un souvenir. C'est une lecture qui sans être passionnante a été somme toute agréable. C'est un schéma hyper classique c'est à dire qu'il y a a deux temporalités, l'année 2019 et les années de 1940 à 1944. Nous suivons Jenny une centenaire qui finit sa vie dans une maison de retraite. Elle est chouchoutée par Candice une jeune soignante qui n'a qu'un rêve ouvrir son atelier d'esthétique. Entre les deux femmes va se nouer une grande amitié qui va les amener à se confier l'une à l'autre. Jenny a traversé sa vie en cachant de lourds secrets qu'elle va peu à peu confier à Candice. Et Candice va peu à peu se rendre compte, aidée par Jenny que l'homme avec qui elle vit n'est pas du tout fait pour elle. Nous voyageons du fin fond de l'Angleterre jusqu'à un petit village italien paradisiaque sur fond de seconde guerre mondiale, d'amours contrariés, de trahison, de coup de foudre et l'auteur nous entraîne de surprise en surprise. En conclusion, un roman qui, s'il ne révolutionne pas le genre, se lit avec plaisir et fait passer un bon moment.

C'est le 3ème roman que je lis de cette autrice, je l'ai découverte avec « Il était une lettre » en 2017 et « Il était un secret » en 2018, deux romans que j'avais beaucoup aimés. Les romans de cette autrice sont tous des one-shot, pas de saga.
Je me suis plongée avec beaucoup de plaisir dans l'histoire de Jenny, gentille dame centenaire qui vit désormais dans une maison de retraite. Elle a tissé un lien très fort avec Candice, une aide-soignante qui passe beaucoup de temps à ses côtés et s'occupe d'elle avec tendresse et bienveillance.
Jenny va se confier à Candice, elle va lui raconter sa jeunesse durant la guerre, les rencontres qu'elle a faites, les drames qu'elle a vécus, les regrets qu'elle portera avec elle jusqu'à son dernier souffle. Vous l'aurez donc compris, on est sur un roman à double temporalité et j'aime beaucoup ça.
Candice va également se confier à Jenny et lui parler de son compagnon qui s'appelle Beau mais il n'a de beau que le prénom malheureusement, il m'a très fortement irritée tout au long du roman et mon irritation était partagée avec celle de Jenny qui essaie tant bien que mal de faire prendre conscience à Candice que ce qu'elle vit n'est pas normal.
J'ai trouvé ce roman vraiment très beau et très émouvant. La complicité qui lie Jenny à Candice m'a beaucoup émue. le parcours de vie de Jenny a été jalonné de combats, de deuils, de choix difficiles, de secrets inavouables mais elle est toujours là, forte et vaillante.
La plume de l'autrice est vraiment très belle et très douce. On ne peut que s'attacher à Jenny et Candice, elles m'ont fait rire, elles m'ont fait pleurer, les émotions étaient bien présentes et pour moi c'est le plus important dans mes lectures.
Si vous ne connaissez pas cette autrice, je ne peux que vous inviter à la découvrir, trois romans lus et trois romans que j'ai beaucoup aimés.

c'est bien la première fois que j'abandonne un livre de Kathryn Hugues. J'avais adoré "il était une lettre", bien apprécié "il était un secret" mais alors celui là, impossible de rentrer dedans. Je ne sais pas si ce les allers-retours dans le passé, encore d'habitude, cela ne me dérange pas. Je m'accroche depuis des jours mais Candice m'intéresse peu, Beau est caricatural et les moments du présent ne me plaisent pas du tout. Les seuls chapitres qui m'intéressent sont les souvenirs de notre centenaire Jenny. Comme je ne veux pas sauter de chapitres et que ma PAL est très longue, je jette l'éponge