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sur 8085 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lu collégienne. Une mémorable fresque sociale et historique de la France du XIXème siècle, autour de la misère de Paris, la révolution estudiantine et le temps de Barricades.
Un réaliste et émouvant portrait psycho-sociologique d'hommes et de femmes, victimes de leur condition sociale et de leur éducation. L'adaptation cinématographique que j'avais préférée est celle où Lino Ventura incarnait Jean Valjean (Robert Hossein, 1982), inoubliable !
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Montreuil sur mer est un lieu fascinant. du château du 9ème siècle, il ne reste rien, et de celui de Philippe Auguste, quelques fondations. Pourtant, perché sur les fortifications de Vauban, le site affirme sa vocation guerrière. du haut de ce plateau naturel, il était facile de surveiller la plaine littorale, et les armées belliqueuses. Pourtant, passées les épaisses murailles des fortifications de Vauban, Montreuil sur Mer dévoile les douceurs de ses rues pavées, et de ses maisonnettes de poupée. La ville haute fut un lieu de pèlerinage, attirant jusqu'à 10 000 habitants. Elle fut également un port royal sous Hugues Capet. Aujourd'hui, seuls quelques barques et kayaks, peuvent atteindre la mer, par la Canche ensablée.
Montreuil-sur-mer, c'est également le lieu de la réapparition de Jean Valjean, le héros des Misérables, le monument littéraire de Victor Hugo. Sous les traits de M. Madeleine, bienfaiteur de la commune, l'ancien bagnard fera la promesse à Fantine, une des ouvrières de son usine, de sauver sa petite-fille, Cosette…
Le parfum de ce roman inoubliable flotte toujours au-dessus des rues pavées, des façades délavées de Montreuil-sur-Mer.
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Les Misérables c'est un Ier tome porté par Jean Valjean, Fantine et Cosette mais qui nous fait aussi découvrir des personnages comme Javert, Les Thénardier et Fauchelevent.

J'ai été touché par cette histoire qui nous raconte le parcours de cette homme malheureux qui va trouver le soleil en une petite fille mal-traitée. Ils vont se trouver l'un et l'autre. Ils vont se faire confiance et apprendre à vivre ensemble.

Fantine, elle, est le reflet du sort réservé au femme de l'époque. La beauté ensorcelante devient pauvre et misérable. Elle vend et se vend pour survivre, enfin pour garder l'espoir de revoir un jour sa fille.
Parce que c'est ça aussi la morale, une mère quoi qu'il arrive, quand elle aime son enfant, sera toujours prête à tout donner pour lui. Et cela, même si elle a dû faire des choix atrocement dur.

Jean Valjean est un forçat, mais un gentil. Il se redécouvre grâce à un homme, Monseigneur Bienvenu, et depuis il n'a oeuvré que pour le bien. Et malgré ça, il se fait toujours rattraper parce qu'il a commit une erreur jadis, voler pour manger. Mais il se bat corps et âme pour s'en sortir et continuer à se battre contre l'acharnement policière à laquelle il est confronté. Il fait de retrouver Cosette sa priorité, il l'avait promis de toute façon, et ensemble la bataille est plus simple et plus heureuse.
Ici, on se rend compte qu'un Homme qui s'est repenti pour faire le bien autour de lui, et qui le prouve, sera toujours traqué. Il est là le malheur.

Pour le point négatif, je trouve que notre cher Victor Hugo parle beaucoup et adore faire des parenthèses pour nous expliquer des points qui n'ont aucun rapport direct avec l'histoire. Alors certes, on apprend beaucoup mais personnellement je n'ai pas accroché.

Je vous le recommande non seulement parce que c'est un classique mais aussi parce que l'histoire n'est finalement pas si éloignée de notre réalité.

Les Misérables, Partie II j'arrive !
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On continue la lecture de petits classiques ! J'ai mis du temps à le lire parce que c'est long mais en vrai j'ai aimé. Ça change beaucoup de mes lectures habituelles mais j'ai accroché avec l'intrigue. Il y avait vraiment des passages qui s'enchaînaient bien et à l'inverse il y avait des chapitres entiers dont on se serait bien passé, ça traînait en longueur et ce n'était pas essentiel à l'histoire. J'ai trouvé la plume de Victor Hugo assez simple et accessible. Mais je trouve l'histoire tellement horrible. J'aime beaucoup Jean Valjean et j'ai très envie de continuer à suivre ses aventures.
Par contre, je ne sais pas si c'est comme ça dans toutes les éditions mais le découpage des tomes est un peu spécial parce qu'en fait il y a trois livres distincts mais dans un livre il y a deux tomes et la fin du deuxième tome ce trouve dans le deuxième livre. C'est quoi ce concept ?? Donc là j'ai lu les deux premiers tomes : Fantine et Cosette.
J'ai réalisé ma lecture moitié en audio et moitié en lecture normale afin d'avancer plus vite. ^^
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Un classique d'un écrivain engagé aux côtés du petit peuple. J'ai lu l'intégralité en un seul volume, comme le quatuor d'Alexandrie. Je connaissais l'épopée, maintes fois illustrée au cinéma. Je me me hasarderai pas à critiquer un géant de la littérature française. La fresque est somptueuse, servie par une écriture à la fois réaliste et lyrique.
Lien : http://cinemoitheque.eklablo..
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[Je précise tout de suite : mon avis porte sur les 2 tomes en livre de poche édition 1985 (celle en vente neuf aujourd'hui), pas sur une version " abrégée", pas sur une version bd, pas sur un manga. Je trouve d'ailleurs dommage, fort dommage, que tous les avis soient ici mélangés, car on ne parle pas du tout d'objets comparables].
Je crois que ce qui est connu et - justement - célèbre sont les personnages, un peu moins l'histoire et encore moins le livre, car ce livre est d'une certaine manière un monstre qui se mérite (en tous cas qui demande une lecture opiniâtre) - en tous cas un étrange objet littéraire - comme l'Iliade (que je n'ai guère apprécié) ou Don Quichotte (que je n'ai pas encore lu). 2000 pages ! Il en fait bien moins quand il est privé de tous ces passages - ces digressions dont Hugo s'excuse même à la fin - qu'il a ajoutés lors des reprises du projet au cours de cette vingtaine d'années où il a mis de côté puis ressorti ces pages. La durée pendant laquelle il a porté ce projet explique la nature de ce résultat complexe. Donc la légitimité de se "contenter" d'une version abrégée se pose. Hugo avait-il en tête un livre "total", une intrigue longue, complexe, où il mène le lecteur par le bout des yeux, entrelacée entre des pages d'analyse politique (Waterloo, 1830..), historico-sociales (les couvents de Paris), des considérations écologiques et urbaines (les égouts), linguistiques (l'argot) ? Ou le livre est-il devenu ce qu'il est car il a été repris plusieurs fois ? Je penche pour cette seconde explication, ce qui atténue un peu le "génie" de Hugo. C'est d'abord de l'endurance et du travail. Sans ces passages d'érudition étalée (la reprise de notes, parfois faites par sa femme et des "copiés" d'autres ouvrages, ainsi Hugo s'est cultivé..), le livre serait le récit très bien ficelé (avec quand même des coïncidences judicieuses) d'une chute et d'une rédemption (Hugo préfère le terme expiation) au long cours, d'une fuite incessante, d'un personnage fort et touchant, croisant d'autres personnages hauts en couleurs (qu'elles soient sombres - Javert, Thénardier - ou vives - Gavroche, Enjolras..).
Sans toutes ces excroissances dont il avait déjà truffé Notre Dame de.., les Misérables serait sans doute un roman très populaire car une aventure héroïque et mélodramatique (à la manière du Comte de Monte Cristo) et l'histoire de la vie épique d'un personnage. Avec, c'est plus que cela. Sans doute ce qu'on appelle un livre de littérature et l'ensemble de ce qu'a publié Hugo - cet insatiable de tout, des hommes et des savoirs - constitue certainement une des oeuvres littéraires du XIXè s des plus complètes (poésie, théâtre, romans, essais, discours, manifestes, dont on retrouve ici les formes..) et des plus importantes.
Hugo peut paraître aussi précurseur : sur les idées - que l'on cite encore si souvent 1 siècle et demi après -, sur les formes aussi. 2 exemples : le récit sur Waterloo ne me paraît pas sans rapport avec la Route des Flandres de Claude Simon et le monologue "délirant" de Gantaire (10 pages quand même !) est à rapprocher, avant, de Rabelais et, après, par exemple des chants de Maldoror ou d'Ulysse de Joyce, écrit 70 ans plus tard..
Il n'est pas étonnant que le cinéma se soit emparé de ce scénario plein de rebondissements, de scènes fortes et spectaculaires et de personnages très caractérisés, et cela explique beaucoup que ceux-ci soient encore connus aujourd'hui (jusqu'à devenir des symboles de la souffrance enfantine - Cosette - de la perfidie - Thénardier - ou de l'impertinence dans la misère - Gavroche..), mais voir un film et lire un livre sont des expériences différentes, surtout avec les films qui en ont été tirés et ce livre ci, si riche et déséquilibré, qui demande temps et patience.
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J'aime décidemment beaucoup la plume de Victor Hugo.
J'ai lu les misérables d'une traite sans même m'en rendre compte. tout est à sa place dans ce texte, et tout fait sens, tout en dénoncant les côtés sombres de la société française du XIX° siècle.
Victor Hugo a aussi créer de grands personnages que connaissent même ceux qui n'ont pas lu ce roman magistral.
Victor Hugo nous offre une bonne dose de colère, d'émotions, de pardon, d'amitié, et bien d'autres choses.
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Début avril, je me suis dit que c'était l'année idéale pour m'attaquer à ce monument.
Et si les pavés ne me font pas peur (au contraire), en revanche je ne suis pas fan de classiques.
Et bien nous voilà mi décembre et j'ai (enfin) fini le premier volume de cette oeuvre (composé des 3 premières parties : Fantine, Cosette et Marius).
Entre temps, j'ai fait beaucoup de pauses pour lire autre chose et puis de temps en temps j'y revenais.
Certains passages étaient palpitants et d'autres beaucoup moins à mon goût. Mais il est certain que l'écriture de Victor Hugo nous transporte totalement.
Et au final, je trouve que cela reste assez accessible et programme pour 2021 la lecture du second volume !
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Il faut bien avouer que ces briques en poche ont de quoi effrayer. C'est pourquoi, je me suis lancée dans la version audio intégrale proposée par l'association litteratureaudio.com. Je remercie Pomme qui a donné sa voix pour cette oeuvre magistrale et magnifique.
Cet avis portera sur les trois premiers tomes : Fantine, Cosette et Marius.
Trois personnages emblématiques dont tout un chacun connaît les noms. Ils font partie intégrante de notre culture. Ils ont traversé les siècles. le style de Hugo transporte littéralement. Les multiples péripéties auxquelles il confronte ses personnages sont assez cruelles mais toujours vraisemblables. Les descriptions sont belles mais parfois un brin longues (je pense notamment à l'ouverture de Cosette, un livre entier sur la bataille de Waterloo pour aboutir à rattraper un fil d'intrigue qui aura son importance pour la suite mais tout de même). Les descriptions des personnages rendent quant à elles parfaitement justices à ses êtres de papier, de chair, de sang, d'âme, etc. (le etc. étant un tic de langage de Monsieur Victor). On vit avec eux, on rit (pas souvent), on frisonne de peur ou de froid (très souvent), le coeur s'emballe face aux pieds de nez du destin.

Fantine ou la sacrifiée. J'aime ce personnage pour cette force et ce dévouement sans faille. L'amour maternel incarné. On assiste aussi au passé de Jean Valjean, tumultueux s'il en est.

Cosette ou la miraculée. Elle en subit la pauvre petite de sa petite enfance jusqu'à ce que la Providence lui fasse croiser ce "grand-père" de substitution. Les Thénardier figure emblématique de bourreaux ordinaires. Les liens commencent à se faire jour entre chaque personnage.
Valjean comme liant de cette Misérable mélasse.

Marius ou le jeune premier. J'avoue ce personnage arriver un peu comme un cheveu sur la soupe au départ, et il nous embête à un endroit où l'on aimerait suivre Cosette dans sa vie au petit Picpus. L'importun prend du corps et de la prestance. On s'y attache et il s'attache tout seul aux divers fils laissés ballants quelques livres plus tôt.

Et maintenant qu'une hâte continuer sur les deux derniers tomes et espérer que le terrible Javert (un autre personnage phare de cette histoire, l'archétype de la justice aveugle dans son pendant terrifiant) ou les horribles Thénardier (au frais pour le moment) ne reviennent pas trop s'emmêler. le tome se termine sur une chanson de Gavroche, comme une annonce des malheurs à venir (car qui ne connaît pas la voix même en pensée de ce "gamin" éternel ?).

Un classique fleuve à découvrir ne serait-ce que pour la richesse de ses personnages et de son style inimitable.
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Dans cet grande oeuvre de la literature française Victor Hugo à fais en sorte que tout les personnages vivre une misère .
Ce livre est l'un de mes préfèrer dans au moin un des personnage ont se retrouve moi je me suis retrouver dans Cosette l'enfant croyant avoir étais abandonner pars ça mère .
J'admire et conseil cette oeuvre française.
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