Les Misérables, tome 1

J'avais lu les Misérables à l'école puis plus tard avec mon fils. Mais jamais je ne m'étais attaquée à la version entière. Je ne sais ce qui m'a poussée à étrenner l'année avec cette lecture. Quelle idée ! Peut-on parler de graphorrhée à propos de Hugo ?
Je révère l'homme qui le premier a parlé des Etats-Unis d'Europe, qui a combattu la peine de mort,... J'apprécie également le poête, mais j'ai du mal avec l'écrivain. Entre Quatre vingt Treize et Les Chouans de Balzac, je n'hésite pas.
Mais j'ai voulu réessayer et malgré tout ce que je viens de dire, je ne regrette pas. Certes il fait des livres et des livres (puisque l'ouvrage est séparé en cinq parties elles-mêmes divisées en huit livres minimum puis en chapitres sur ce qui ce qui pourrait être dit en une trentaine de pages et surtout il parle d'événement qui l'intéressent mais n'ont pas grand chose à voir avec les personnages principaux, telles les longues pages sur Waterloo qui m'ont particulièrement ennuyée.


Jusqu'à maintenant j'ai vu peu d'ouvriers, les Misérables c'est surtout l'occasion de faire le portrait de la première moitié du XIXe.

La révolution industrielle, le bagne, la révolution sociale, une prostitué, une enfant esclave...
Tant de misère, mais aussi tant de générosité.
Victor Hugo nous dépeint une société qui le hante et qu'il juge.
Inspiré de son magnifique poème "mélancholia", il nous livre son âme torturée et nous fait entrer dans l'Histoire de la France des républiques, des empires et de la royauté où tous luttent les uns contre les autres au détriment de ceux qui ont faim.

Que dire sur ce chef d'oeuvre de Victor Hugo.
Ma critique n'apportera rien de plus à l'édifice. Donc je vais être relativement bref.
J'ai adoré l'histoire de Jean Valjean, de Fantine, de Cosette, des Thénardier et de tous les personnages en lien direct avec cette histoire sublimement écrite.
J'ai détesté les interminables descriptions qui durent des chapitres entiers.
Bref, le roman avec la moitié de pages aurait eu ses cinq étoiles, mais là, il y en aura que trois.
Beaucoup trop long!

Avis pour les 2 tomes:
Deux pavés pour le prix d'un !
Par principe, je ne suis pas attirée par les oeuvres abrégées mais j'avoue que pour celui-ci j'imagine bien l'utilité !
Les longues digressions de Victor Hugo sont parfois fort soporifiques. Non pas qu'elles manquent d'intérêt mais je m'imaginais lire un roman mais en réalité Hugo à travers ces livres, dénonce les aberrations de son époque. La forme s'approche alors plutôt du récit, c'est avant tout un témoignage de ce qui se joue au 19e siècle. D'ailleurs, il y a de nombreux clins d'oeil tout au long des pages où il indique que l'auteur du livre peut confirmer les dires en tant qu'observateur des situations décrites.

La description des égouts de l'époque, la bataille de Waterloo, la révolution, les barricades, la vie dans le couvent du Petit-Picpus, les gamins de Paris… tout est méticuleusement dépeint. C'est un ouvrage à donner à lire à des historiens (ce que je viens de faire, mes amis ont un nouveau livre de chevet !) mais pour des personnes comme moi pour qui l'Histoire n'est pas une prédilection, les détails ont tendance à nous perdre. le roman en lui-même tient en fin de compte peu de place dans ces nombreuses pages. Toujours est-il que je n'ai pu rester indifférente à l'histoire de ces personnages, à leur pauvreté, l'injustice qui les touche, leur rédemption, leur rigidité… Hugo maitrise l'art de tenir en haleine le lecteur, nous allons de rebondissements en rebondissements, l'histoire est bien ficelée. J'aime le style incisif mais surtout l'aspect politique que représente l'écrit. L'intérêt historique vous l'aurez compris est primordial même si je perdais pied de temps en temps face aux détails. Une oeuvre que je suis heureuse d'avoir enfin pris le temps de lire !
Lien : http://metaphorebookaddict.w..

Quand je pense à l'écrivain, je ne peux pas m'empêcher de me référer à la formule assassine d'André Gide: « Victor Hugo, hélas ! ». En effet, il est impensable de lui contester sa célébrité universelle. Mais qu'il est pénible et agaçant, parfois ! Lire "Les Misérables", c'est d'abord se confronter avec la démesure de son auteur: c'est un long, trop long feuilleton encombré de nombreux rebondissements, d'invraisemblables coïncidences, de quelques digressions interminables, avec des grands morceaux de bravoure (comme l'épisode dramatique de la barricade parisienne).
Les personnages sont traités exclusivement en noir et blanc, souvent à la hache, sans aucune finesse psychologique. Et le héros principal (Jean Valjean), particulièrement « hénaurme », est présenté quasiment comme un saint. Tout le monde connait peu ou prou le scénario de ce roman; je n'y reviendrai donc pas, je dirai seulement qu'il me semble très daté. Dans l'ensemble, il y a beaucoup de naïveté et d'idéalisme un peu ridicule. Mais, que je le veuille ou non, cette immense fresque fait partie intégrante du patrimoine français. Pour finir, j'oserai ajouter que, à mes yeux, la prose de Hugo est plutôt plate et médiocre.

Vais-je devoir m'excuser auprès des aficionados de ne pas avoir été subjuguée par ce "chef d'oeuvre"? Il faut le lire une fois dans sa vie, et je reconnais que c'était sans doute audacieux de parler des "misérables" et d'utiliser leur langage. Mais ces misérables là, qui sont-ils? Un homme qui fait fortune grâce à une invention qui lui permet de vivre de ses rentes jusqu'à sa mort? Une fille recueillie par cet homme qui la traite comme une princesse? Un jeune homme élevé dans le luxe, qui joue au pauvre pendant quelques années avant de retourner se ranger chez son grand-père dès que les choses deviennent un peu sérieuses? Je sais, je suis sévère et je caricature, mais je trouve que nos miséreux s'en tirent plutôt bien, mis à part Gavroche et ses frères et soeurs, bien vite oubliés dans l'ombre des "héros". Jean Valjean est le personnage qui m'a paru le plus complexe, admirable et digne de considération. Mais quand bien même, je n'ai pas senti la crasse ni éprouvé le désespoir; Hugo ne m'a pas touché au coeur comme sait si bien le faire Zola.

Ce 'chef d'oeuvre' était long! Très long pour une histoire qui aurait pu se tenir sur 500 pages au lieu de plus de 2000. Parce que oui, je me suis dit tant qu'à lire ce classique autant lire la version originale. Mais que de passage inutile et longs de descriptions à n'en plus finir : la bataille de Waterloo, les égouts de Paris, la confrontation des révoltes dans les rues de Paris. Alors oui, ça a un intérêt historique. Mais, malgré ma licence en histoire, ça ne m'a pas plus intéressé que cela. En revanche, j'ai été contente de connaître enfin la vie de Cosette et de Valjean et de mettre un personnage sur Javert! Malgré tout, Victor Hugo avait une piètre opinion des femmes : Cosette est intéressante tant qu'elle est enfant, mais une fois devenue jeune femme, elle n'apporte plus rien dans l'histoire : elle n'a plus d'opinion et suit ce que Valjean ou Marius lui disent. Sur ce point la, Victor Hugo n'est pas un précurseur. Je vous recommande la version abrégée (j'ai hésité) si vraiment vous désirer vous y plonger.

Un livre intéressant qui nous plonge au coeur de la société du 19ème siècle. Les personnages sont très travaillés et leur côté imparfait les rend plus vraisemblables. Néanmoins dans cette adaptation certains passages auraient pus être enlevés et d'autres présents dans d'autres éditions plus intéressants à mon goût.
Un livre qui nous démontre encore une fois le génie de Victor Hugo

Synonyme de chef d'oeuvre et pourtant pas si extraordinaire que ça. Plein de défauts: style redondant, phrases trop longues, descritpions hors sujet

Vous avez lu le titre ? Vous connaissez le principal de ce roman.