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4,2

sur 6038 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Amateurs exclusifs de livres remplis de dialogues, et redoutant les descriptions, passez votre chemin. A moins que le talent de Victor Hugo ne vous convertisse. Car bien plus qu'une histoire, certes très belle d'amours contrariés, c'est un répertoire complet sur l'histoire et la géographie de Paris au XVème siècle. Ainsi l'assertion « Ceci tuera cela » prononcée par Claude Frollo est largement connue, mais elle n'est que l'introduction d'une longue digression de Victor Hugo, sur le sens de l'architecture et sa mort remplacée par l'imprimerie, et peut être aussi celle du christianisme, face à la connaissance.
Je ne sais si un spécialiste de la fin du Moyen Age serait parfaitement d'accord avec cette recréation d'un univers déjà révolu depuis quatre siècles lorsque Hugo l'écrivit, mais elle envoûte.
Mais si Paris et en particulier Notre Dame sont des personnages à part entière, il n'en existe pas moins d'autres de chair et de sang, pas faciles à oublier : la recluse, Pierre Gringoire le poète, figure historique, Claude Frollo le prêtre qui découvre avec l'existence d'Esmeralda, celle de la vie des sens, Esmeralda elle-même et sa chèvre Djali, et le si touchant Quasimodo. Touchant sous la plume de l'écrivain, mais le serait-il si nous le rencontrions réellement parmi nos relations ?
Donc roman sur Paris et sa cathédrale, mais aussi roman d'amour, de différentes sortes d'amour. Avec un antagonisme entre l'amour de Quasimodo, qui est pure abnégation, celui de Frollo qui est possession, et faut-il évoquer celui charnel ou intéressé du très quelconque (moralement) Phoebus, sans parler de l'amour folie de la recluse pour sa fille disparue. Il y a bien encore quelques déclarations voire envolées assez lyriques de Victor Hugo sur l'amour maternel par exemple, mais noyée dans tant de virtuosité.
J'avais jusqu'alors ignoré l'humour de l'auteur, pourtant régulièrement présent, par exemple : « Deux de ces femmes étaient vêtues en bonnes bourgeoises de Paris. Leur fine gorgerette blanche, leur jupe de tiretaine rayée rouge et bleue, leurs chausses de tricot blanc, à coins brodés en couleur, bien tirées sur la jambe, leurs souliers carrés de cuir fauve à semelles noires et surtout leur coiffure, cette espèce de corne de clinquant surchargée de rubans et de dentelles que les champenoises portent encore, concurremment avec les grenadiers de la garde impériale russe,… »
Je pensais ne pas aimer les romans de Victor Hugo, tout en ayant une réelle admiration pour l'homme, ayant essayé deux fois la lecture de Quatre vingt treize et seulement des extraits des Misérables, mais je poursuivrais la découverte de ces oeuvres.

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Notre-Dame de Paris est définitivement le classique le plus surévalué que j'ai lu dans ma vie. L'histoire est vraiment très mince et pourrait être résumé en deux ou trois lignes. Je n'ai pas aimé lire le Procès de Kafka et Guerre et Paix de Tolstoï mais je considère quand même que ce sont des grands romans. Malheureusement, ce roman de Victor Hugo est ennuyant et trop long avec des chapitres de description qui apportent très peu à l'histoire. J'aurais peut-être dû lacher la lecture après le chapitre sur l'architecture.
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L'envie était là depuis bien longtemps. Notre-Dame de Paris attendait patiemment dans ma bibliothèque. Cet été, je me suis enfin décidée et à l'heure de refermer cette somme, je dois bien reconnaître que je suis particulièrement déçue. Certes, maintenant, je connais l'histoire, la vraie et en soi, c'est déjà une très bonne chose parce qu'il circule sur Notre-Dame de Paris des images d'Epinal finalement fort trompeuses, mais je dois aussi reconnaître que je me suis profondément ennuyée. Je pensais être emportée par un souffle épique, une histoire palpitante et je me suis engoncée dans du détail et du descriptif qui ont eu pour conséquence de sérieusement ralentir le rythme du récit et d'émousser sensiblement mon intérêt. Je ne suis pourtant pas rétive à la littérature du 19e siècle, au contraire, mais il y avait là, comme chez Melville d'ailleurs, une couche pseudo scientifique (historique en l'occurrence ici) particulièrement indigeste. Oserais-je dire que j'ai trouvé les personnages de Hugo assez horripilants et même souvent caricaturaux. D'aucuns crieront au sacrilège, je dirais plutôt que tout cela a fort vieilli.
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Notre-Dame-de-Paris, un monument de la littérature que je voulais lire depuis longtemps, d'autant plus que mon père est un grand admirateur de Victor Hugo. Mais il faut croire qu'il ne m'a pas transmis cette passion, dommage. J'ai conscience que c'est une oeuvre majeure de la littérature française, de la culture mondiale, même. C'est beau, c'est dense, c'est profond. Mais, c'est plus fort que moi, le roman me tombe des mains. J'ai mis plus d'un an à le lire, ayant envie d'aller jusqu'au bout malgré ma lassitude. L'histoire est passionnante, c'est vrai, mais j'ai du mal avec les loooooooongues descriptions de Paris. le traitement d'Esmeralda par les hommes, notamment Phoebus et Frollo, m'a arraché quelques émotions et beaucoup de malaise, mais à part ça je suis passée complètement à côté de l'oeuvre, dommage. Par contre, je pense que j'aurais aimé l'étudier quand j'étais au lycée. Au moins, je suis contente de connaitre l'histoire qui a inspiré comédie musicale et dessin animé ! Peut-être tenterais-je un jour un autre roman de Hugo, mais pour l'instant, je vais faire une petite pause avec les classiques !
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Roman qui se lit facilement, quelques longueurs concernant les descriptions mais ce livre a été écrit pour défendre le patrimoine parisien.
Ce prêtre fuit le diable qu'il dit être en Esméralda mais au fur et à mesure de l'avancée du roman, on se rend compte que cet homme est l'incarnation de Satan.
Esméralda va révéler la vraie nature des hommes qui en tombent amoureux ou qui cherchent à la séduire.
J'ai de loin préféré la saga des Misérables ; rien d'exceptionnel dans ce roman que j'ai trouvé trop long.
Ce livre a eu au moins le mérite de venir compléter la liste des classiques que j'ai lus.
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J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire, mais peu à peu c'est devenu plus facile, mais malgré ça je n'ai pas aimé l'histoire, c'était trop tragique à mon goût.

Mais malgré ces points négatifs j'ai tout de même aimé l'écriture de Victor Hugo, surtout les descriptions et les parties qui parle de l'Histoire passée.
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M. Hugo écrit très bien, ses descriptions historiques sont fabuleuses, mais l'histoire est à c[ensuré].
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Une histoire que tout le monde s'est laissé compté à plusieurs reprises et qui, à ce jour, à un goût de réchauffé à mon avis. Une belle lecture toutefois mais pas indispensable.
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Pour une raison inconnue, dans mes souvenirs, j'avais assimilé le style d'écriture de Victor Hugo à celui d'Émile Zola. J'ai donc été agréablement surprise de découvrir une écriture fluide et ironique qui rend la lecture de ce roman plus aisée que je ne l'avais imaginée au premier abord. Seul petit bémol, le grand nombre de citations latines qui m'a amèrement rappelé que je n'avais pas pris l'option latin que ce soit au collège ou au lycée… parfois le texte est assez proche du français pour qu'on reconnaisse une expression et d'autres, pas du tout. J'ai donc un peu regretté l'absence de notes de bas de page ou de fin pour m'aider un peu. Décidément, les e-books n'étaient pas vraiment au point quand Gallimard a décidé de sortir sur DS « Les 100 livres classiques ».

Du point de vue de l'histoire, je dois avouer que je l'ai totalement découverte. Je n'avais, en effet, en tête qu'une vague idée de la version Disney à laquelle je n'avais pas accrochée. J'aurais bien voulu dire que c'est une très belle histoire, mais les héroïnes comme Esmeralda ont le don de me mettre les nerfs à fleurs de peau. Je crois que j'ai intérieurement applaudi quand Claude Frollo lui dit que puisqu'elle le rejette, elle n'a plus qu'à mourir. Honte à moi, mais je me suis sentie plus proche de l'archidiacre de Josas que d'elle. Comment, après toute la gentillesse et la patience dont Quasimodo fait preuve à son égard, sa présence lui reste insupportable parce qu'il est laid ?! Mais à quoi rime ce raisonnement ?! Je l'ai trouvé nigaude (passez-moi l'expression) et cruelle. Pas une seule seconde, je n'ai eu d'empathie à son égard…

Heureusement, en lisant Notre-Dame de Paris, j'ai eu le sentiment que l'histoire d'Esméralda n'était en fait qu'un prétexte utilisé par Victor Hugo pour écrire un roman sur la cathédrale elle-même. Un roman qui parle énormément d'architecture, mais aussi d'Histoire. Ces deux derniers points m'ont tant plu que je serais presque tenté d'écrire lisez-le non pas pour le scénario, mais pour l'Histoire autour ! Les superbes descriptions architecturales de Victor Hugo m'ont fait regretter de ne plus vivre à Paris. J'aurais beaucoup aimé aller faire un tour à Notre-Dame pour mieux m'en imprégner et voir de mes yeux tous les détails dont parle le roman. le travail fourni par Hugo est, à ce point de vue, époustouflant ! Ses descriptions de Paris au XVe siècle sont si réalistes qu'on a l'impression d'y être. Même si j'avoue avoir plus de mal à m'imaginer un paysage de ville que de nature. Peut-être parce que j'ai grandi à la « campagne »…

J'ai cependant eu un peu plus de mal avec le livre III où les descriptions sont plus géographiques qu'architecturales. Pour le coup, je l'ai trouvé un peu ennuyeux…

Un dernier point que je voudrais soulever concerne le parallèle que j'ai involontairement fait entre architecture et imprimerie au XVe siècle et livre papier et livre numérique de nos jours. Victor écrit un long « essai » sur ce sujet dans lequel il explique que l'imprimerie, par sa simplicité de production, de fonctionnement, par son ouverture et sa portabilité, a tué l'architecture. Force est de constater qu'il avait raison. Même si, de temps en temps, un monument, un architecte sortent du lot, on reste quand même très loin de l'art des constructeurs de pyramides, des jardins suspendus de Babylone, etc. Je me suis donc demandé si ce n'était pas le destin du livre qui s'écrivait de nos jours, comme celui de l'architecture près de six siècles plus tôt. le futur n'est-il pas au livre numérique avec, de temps à autre, la publication d'un ouvrage d'excellence, plus moderne, plus artistique, que celui que nous connaissons ?
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Lorsque j'ai lu ce classique de la littérature française, il s'agissait d'une lecture obligatoire en classe de Première, pour l'oral du bac de français. Je n'en avais pas forcément gardé de bons souvenirs, je me souvenais notamment de l'interminable description de Paris sur des dizaines de pages. Globalement, je m'étais plutôt ennuyé. Ces dernières années, je m'étais pourtant promis de laisser une seconde chance à ce roman.

C'est désormais chose faite, et je ne pourrais pas avoir une opinion plus opposée que celle que j'avais il y a vingt-cinq ans. Si certaines descriptions restent très longues, l'ensemble du roman est magnifique et m'a fait forte impression. Quasimodo qui ne m'inspirait que dégoût et pitié m'a cette fois ému, et Frollo que je voyais comme un prêtre stéréotypé m'est apparu comme le personnage complexe et passionnant qu'il est vraiment. L'adolescent que j'étais alors ne pouvait sans doute pas percevoir toutes les qualités de cette oeuvre tragique et mémorable. Je suis heureux d'avoir eu l'occasion de la redécouvrir et de l'apprécier avec quelques années de plus.
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