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4,14

sur 2050 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je ne tombe décidément que sur de très bons crus littéraires en ce moment !
"Lignes de faille" est en effet pour moi un coup de coeur, du fond comme de la forme !

A la base, je ne suis pas une grande adepte de Nancy Huston, je me souviens avoir lu un de ses romans il y a une quinzaine d'années, qui ne m'avais guère enthousiasmée. Mais, ayant croisé ce livre au détour d'une séance de "Babeliotage", et me rappelant combien ma mère aimait cette auteure, je me suis dit, allons-y !
Bien m'en a pris, car quel bon moment j'ai passé !

Pas un moment de rêverie calme et apaisée, non, le sujet m'a trop interpellée pour cela, j'étais choquée parfois, tant par le contexte historique, que par la conduite de ses protagonistes, mais tout est si bien écrit, si bien construit, les personnages sont si crédibles dans leur comportement...
Quel don de psychologue a Nancy Huston !!!!

La construction, à reculons, du récit, est parfaite, elle explique au fur et à mesure, le comment du pourquoi de la construction de la personnalité de l'enfant suivant. Chaque vécu de l'enfant aboutit à ce qu'il devient adulte, et donc à sa propre influence sur l'enfant dont il est le parent. tout s'intrique, s'explique, et le lecteur assiste, impuissant, à tous ses non-dits, qui, par ricochet, aboutissent à des enfants, traumatisés sans en avoir conscience.
On ne juge pas, comment pourrait-on, mais on devient soi-même plus conscient de l'importance de la parole dans la relation à l'enfant, de l'oralité essentielle qui permet à l'enfant de "digérer" tout événement, petit à petit, même les plus lourds, de ne pas commencer sa jeune vie en portant le poids des blessures de ses parents.

Une jolie leçon d'éducation, de pédagogie émotionnelle, à laquelle se trouve ajoutée une leçon d'histoire, de l'Histoire juive du XXème siècle, de la seconde guerre mondiale à la construction de l'Etat hébraïque.

Enfin, on y trouve aussi un point de vue à multi-voix sur l'identité juive, qu'est-ce qu'être juif, un fait du sang, ou une volonté propre, décidée?

Enfin, j'ai aimé le titre, tellement adapté au contenu du roman, ainsi que sa couverture, elle aussi très bien choisie, qui met en lumière le lien entre parents et enfants, la fragilité de ses personnages, la fragilité de ses liens, (les personnages sont en papier), et cette lumière diffuse...

Bref, une pure réussite!! Un livre que je relierai probablement d'ici quelques temps pour un approfondissement!


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Petit coup de coeur pour moi sur ce livre! Prix Femina amplement mérité!

J'ai adoré entrer dans la tête de ces quatre enfants de 6-7 ans qui ont chacun engendré le précédent (sauf le premier, du coup, Solomon, enfant-roi des années 2000 et psychopathe en herbe), très différents les uns des autres, avec leurs névroses et leur sensibilité propres.
J'ai apprécié de pouvoir remonter le temps après les avoir connus adultes, afin de comprendre comment ils en sont arrivés là...
J'ai aimé chercher les indices pour appréhender le background de chacun, et finalement découvrir le fin mot des origines de cette famille dans l'Allemagne nazie de la fin de la guerre 39-45.

Magistralement écrit, parfaitement traité, très peu de maladresses de style (même si on est conscient du fait que de réels enfants de cet âge n'auraient pas nécessairement des pensées aussi profondes, et surtout pas la même manière de les exprimer), une prose jamais ennuyeuse...

Et le tout écrit en français par une auteure dont ce n'est pas la langue maternelle! Un coup de maître, bravo!
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A quoi ça ressemble un arbre généalogique ? Un arbre, qu'un nom gravé sur un tronc devrait faire tenir droit ? Un arbre qui a la tête en bas ? Qui plie et ne rompt pas ? Des copeaux, un roseau, des échardes, un repère planté au plein visage ?...
C'est étrange les idées qu'on se fait des choses qui nous représentent qui devraient représenter un monde qui pour finir ne nous appartient pas. D'un tas de choses qui voudrait nous faire une idée et qui pour finir ne connaît pas nos pensées.
C'est étrange un arbre généalogique. Un passé dressé vers le ciel, des racines qui sortent d'un tronc, et puis le résultat qui devrait supporter tout ça.
Un monde inversé. L'avenir qui nourrit le passé. Qui a décidé de ça ? Poussé ici ou là ? Plein sud, plein nord, qui devient commode , qui sera bûche de bois ? Manche de pioche, barreau de bois, petit coffret ou chandelier sculpté du fond des bois ?
C'est en refermant les lignes de faille que je me suis demandé ça.
Parce que les morts devraient toujours toucher le ciel et que les vivants n'ont qu'à bien se tenir droit ? Sur la terre, comme au ciel, est ce qu'on voit les choses la tête en bas ?  
Le présent qui sort de ses racines, et l'avenir qui doit se charger de porter les fruits du passé ?
Un monde inversé. Un symbole inversé. le roi des Aulnes as tu emporté avec toi le passé ?
Quatre générations, quatre enfants. L'enfance..le présent et l'avenir.
On ne remonte pas le temps. On le prend par les racines de chacun. On peut l'arracher ou le replanter. En faire une soupe, ou bien le laisser au bord du chemin. le greffer, le cultiver. A chacun ses idées.
On ne partage pas ses racines mais on partage un présent : le. temps qu'il fait, le désordre du monde, des bombes qui tombent comme de la nuit, un jour qui se lève comme dans un rêve , une chanson comme de la neige, ou un secret qui en sommeil vous appelle.
« Le grand-père – le faux «  a-t-il raison de dire que ce qui pousse c'est ce qui est mort ?
Les cheveux , les ongles...Ce qui est vivant c'est ce qui pousse en dedans. Et l'enfant le sait bien, le devine, le vit, le sens : ce qui est vivant rejette ce qui est mort.
Je ne fais jamais de résumé des livres que j'ai rencontrés. Je n'arrive jamais à résumer un monde, comme je n'arriverai jamais à résumer les gens. Ce n'est pas à ma mesure, c'est trop grand.
Je donne parfois des pistes, je pose mes questions, je garde le goût, le souvenir, une émotion, un sentiment, une couleurs ,un parfum. Un album de souvenirs en somme. Une foule de souvenirs.
Les lignes de failles de Nancy Huston occuperont bien souvent la pensée de certaines de mes pages.
La généalogie...un arbre généalogique ...c'est un arbre sans tête, ou bien sans tronc ? ..Ce n'est pas humain en fait. Un avatar, une silhouette, un épouvantail, un pardessus accroché..
L'enfant dessine des bonhommes sans tronc, des têtes, des membres mais pas de tronc…Pourtant c'est sur les troncs que l'on grave les noms. Des noms qu'on enferme dans des coeurs. Et que la mousse des saisons recouvre parfois plus que de raison.
J'ai adoré la construction de ce roman, j'ai aimé la solitude de ces enfants. Leur intelligence, leurs dons, leur clairvoyance, leur force, leur regard. J'ai entendu leur silence, leur mots, leurs douleurs, les élans de leur choeur. Toutes ces failles que j'ai lu du bout des cils de lignes en lignes à fleur de mots. Tout ce qu'en quoi ils se ressemblent tellement, qu'ils se ressemblent si fort, comme les notes d'un même sang. Les lignes de failles ce sont les lignes de la vie, celle qui vous font signes dedans la peau. Des cicatrices qui signent là d'une très belle écriture.

Astrid Shriqui Garain
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J'avoue que le début du roman m'a semblé un peu confus, je ne comprenais pas vraiment l'intérêt de décrire la vie de ce petit garçon quelque peu étrange.
Puis au fur et à mesure, on commence à comprendre, et surtout quand on arrive à la fin.
C'est une lecture qui devrait se faire à l'envers en somme pour mieux apprécier la psychologie des personnages.
C'est comme ci, l'auteur nous plantait en haut du pyramide, sur la pointe peu d'espace pour se poser, certes le paysage offre une infinité de possibles,mais c'est tout petit on ne distingue rien de net. Alors la magie opère quand elle nous invite à descendre d'un palier, ah, oui d'accord on commence à distinguer un peu mieux, plus d'aisance. Et ça continue, on descend encore d'un niveau,oh c'est nettement plus clair ! plus d'espace, on commence à regarder en haut, en se disant : mais bien sûr, c'était dont ça ! et arrive le bouquet final, l'apothéose, en arrivant au pied de la pyramide qu'on peut admirer dans sa globalité, remonter le cours du temps, admirer son sommet, même de tout en bas, on sait maintenant combien de temps il a fallu, de douleurs, de voyages, de sacrifices pour façonner ce petit garçon qui se trouve tout en haut de cette saga familiale.

C'est un sentiment étrange qui nous empare au fil de la lecture, en découvrant petit à petit la vie et le passé de cette famille. Et plus on avance, plus le style devient intéressant, et plus j'ai apprécié les personnages, comme ERRA petite fille donc la dernière partie du livre.

Et ce qui est encore plus étrange, c'est le fait que l'auteur aborde un sujet rarement exposer dans un roman, mais qu'elle décrive les conséquences psychologiques plus que le sujet lui-même. Difficile de dire sans révéler la mécanique du roman,donc je vous laisse le soin de vous plonger dans ce livre étrange, déroutant.

Une réelle belle lecture que je ne peux que vous conseiller si vous appréciez les romans à la construction originale.
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A quel age se forme notre caractère, notre "moi", celui que nous serons plus tard? Celui que nous masquerons, enfouirons au fond au tréfonds même parfois de notre cervelle.
Six ans c'est l'age choisit par Nancy Huston, pour nous faire partager les pensées intimes, le regard sur le monde des adultes de quatre enfants tous liés par le sang et par une histoire familiale à tiroirs et à secrets. Tous liés à l'histoire, la grande, celle qui par les guerres du vingtième siècle à ravagée l'Europe, puis le moyen orient.
Les secrets et non dits qui transmis même s'ils sont différents , modèlent l'inconscient, le transforme parfois en rendant meilleur, parfois en rendant odieux, l'enfant qui se sent porté d'espoir ou porteur de chagrins enfouis.
Les enfants porteurs de chagrins enfouis "se dépassent" et deviennent meilleurs.....
L'enfant porté par l'espoir d'être "parfait", qui ne connait que la facilité, issu de ces trois générations d'enfants qui ont affronté un monde "imparfait" et cruel, est un monstre en devenir, lui que l'amour maternel étouffe, les autres pour qui cet amour à fait défaut, sont devenus des êtres capables d'aimer....
L'éducation et la place de l'enfant dans la famille a peu changer au vingtième siècle, mais à l'approche du vingt et unième l'enfant devient un "bien précieux" le fameux "enfant roi" fait son apparition dans un monde ou le spectre de la guerre s'est éloigné....
Le récit commence par le dernier dans l'ordre générationnel, tout d'abord il fait sourire, puis peu à peu peur , un dictateur sanguinaire en puissance, il aspire a être un dieu qui réglera le monde à son bon vouloir....Puis en remontant le temps, c'est l'enfant qu'était son père, sa grand mère et son arrière grand mère, qui au même age six ans avec leurs mots affrontent le monde et la vie, simple et tragique bien souvent....avec la fraicheur et la naïveté qui sied à leur age, emprunt d'une grande lucidité toutefois.
Le plus "horrible" dans cette remontée dans le temps , est que le "rejeton" de cette histoire familiale est une graine qui germe et a germé et germera quoi que l'on fasse apparemment, celle des tyrans, dictateurs et autres "fous furieux" que l'histoire humaine nous fournie régulièrement, hélas. Comment séparer le bon grain de l'ivraie?
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Nancy Huston remonte quatre générations d'une famille juive. Dans chaque partie l'enfant raconte sa vie, qui bien sûr se mêle à la grande histoire et explique l'adulte et le parent qu'il sera.
Nous voyageons ainsi de Californie à Israël puis en Allemagne et même plus loin.
Nous voyons aussi plusieurs rapports à la judaïté.
J'ai trouvé ce livre remarquable.



Challenge ABC 2019-2020
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Magnifique roman ! Quatre chapitres, quatre tonalités, quatre époques ...un chronologie à l'envers qui nous permet de comprendre l'histoire chargée de cette famille. Entre émotion et compréhension, chaque narrateur, enfant nous donne sa vision des choses et nous ouvre les portes de la compréhension. Superbe !
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le petit Sol, américain totalement plongé dans son époque, éperdu d'admiration pour le Président Bush, va éliminer une petite tâche qu'il a sur la joue, particularité physique familiale transmise de génération en génération dans sa famille. En conduisant le garçon à l'hôpital, ses parents ne réalisent pas qu'ils vont mettre un point final à un marquage qui a perduré à travers quatre générations juives. Juives ? Pas si sûr.
C'est tout le génie de Nancy Huston que de nous distiller peu à peu des indices comme dans une énigme policère. Car énigme familiale il y a: qu'est ce que ces « Lebensborn » dont on parle au début ? Pourquoi Mamie Sadie veut elle réunir les quatre générations vivantes en Allemagne ? Et pourquoi deux soeurs très âgées se disputent-elles autour d'une vieille poupée désarticulée ?
Le trait de génie de Nancy Huston c'est de nous faire vivre les événements à chaque fois au travers de la vision d'un enfant de 6 ans. Sans mièvrerie, qu'il soit garçon ou fille, le texte sonne juste. On suit les méandres d'une pensée enfantine tandis que l'Histoire avec un grand H se déroule en toile de fond. Sans contexte la meilleure partie pour moi se situe lorsque l'auteur endosse la panoplie de Sadie. Petite fille très censurée par une éducation canadienne spartiate, elle se reproche seule ses manquements et ses erreurs à la conduite parfaite que sont censée être en droit d'attendre le couple de grands-parents Kriswaty et s'auto flagelle au moindre écart. Mais lorsque sa mère décide brusquement de l'emmener vivre avec elle à New York, tout bascule et la liberté phénoménale qui transpire du chant de la belle Erra lorsqu'elle touche sa tâche – son talisman - devient communicative. Mais qui est alors ce Luth qui vient tout bousculer, alors qu'on venait tout juste de trouver enfin une stabilité familiale ?
Remonter le temps à rebours à travers quatre générations est une idée brillante. On découvre en effet petit à petit l'impact des choix des générations précédentes sur l'enfant qui subit. Témoin le petit Randall qui endosse les conflits du couple de ses parents sur fond de massacre de Sabra et Chatila en Israël. Ce qui est transmis précieusement de génération en génération, c'est le sentiment de culpabilité. Si les choses vont mal, c'est sans doute à cause du côté mauvais qui réside en chacun de nous. Tous sauf un, le dernier, en rupture complète avec ses géniteurs, puisque persuadé d'être guidé par le Créateur lui-même, à l'image d'un certain Georges Bush. Cet enfant sans repères, gavé d'images inadaptées pour son âge, dont il se repaît en consultant Internet en cachette. C'est ce petit Solomon qui crée la faille dans une famille déjà bien malmenée par le destin. Incapacité de la société moderne à transmettre ses valeurs à ses enfants, ou échec personnel de la relation père-fils quand la tradition n'est plus transmise par la mère ? Au lecteur d'en juger.
Quoi qu'il en soit, dans une construction magistrale, Nancy Huston sait tisser et tirer les fils d'une histoire qui nous emporte d'un aspect méconnu de la folie nazie dans le recherche de la pureté aryenne à une autre folie mégalomaniaque qui croit à nouveau diriger l'univers au nom d'une croisade du Bien contre le Mal, pas si différente que çà de la première.
On referme le livre avec l'irrépressible envie de retourner à une relecture pour essayer de comprendre avec les éclairages du passé et traquer ce qui a été manqué dans la passation de témoin de parent à enfant. le titre en çà là aussi est génial : ligne, comme lignée ou lignage et faille comme la brèche qui s'est ouverte en nous et nous interroge directement sur notre rapport intime à la transmission, quelle que soit notre position dans la relation filiale. Une chose est sûre encore : s'il y a bien quelque chose que Nancy Huston réussit magistralement, c'est à nous tenir le souffle court haletant pour connaître le fin mot de cette histoire méconnue du passé et à ne pas nous laisser refermer la dernière page sans ouvrir en nous plus d'interrogations que de réponses : la marque d'un très grand livre.
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Je connaissais Nancy Huston que de nom, n'étant pas spécialement lectrice d'auteurs nord américains.
J'ai été conquise par ce livre prêté par une amie et que j'ouvrais un peu contrainte , l'idée fort originale de faire parler des enfants de 6 ans d'une même famille mais de génération différentes pour reconstruire l'histoire d'une famille et de ses failles. La chronologie inversée , des périodes différentes, le nombre important de personnages tout ceci pourait perdre le lecteur, mais l'auteure talentueuse réussit ce pari de nous faire suivre parfaitement l'histoire et de nous y retrouver aisément. Au fil des pages tel un puzzle, on comprend de mieux en mieux , jusqu'à l'ultime page. le style fluide, l'exploit d'écrire un récit comme un enfant le ferait de façon naturelle mérite vraiment d'être souligné. Beaucoup d'intelligence et d'humour dans ce livre qui relate un terrible drame historique.
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Une famille, une partie du roman par génération, à rebours, chaque personnage a 6 ans quand il décrit son univers. Et le lecteur découvre petit à petit, à rebrousse-temps, comme dirait Philip K. Dick, le secret de cette famille, son indicible traumatisme originel.
Comme il est difficile de parler de ce roman sans entrer dans le détail, sans dévoiler l'abîme dans lequel il m'a plongée.
J'ignorais tout de l'histoire et pour être honnête, la lecture de la première partie m'a dérangée. Quel est cet enfant de 6 ans qui se masturbe devant des films pornographiques zoophiles ? Quel est l'intérêt de cette histoire familiale dont le défi est de rendre visite à une grande tante malade ?
Ce que j'ai compris par la suite est que chaque détail a son importance, chaque anecdote appartient à un tableau d'ensemble qui m'a laissée sans voix, le livre refermé sur la dernière page.
A un moment de ma lecture, j'ai cru comprendre. Je me suis dit « Ok, encore un récit sur telle période de l'Histoire du 20ème siècle ». Mais non, l'angle pris par l'auteur ne ressemble à rien de ce que je connaissais.
J'aime beaucoup être manipulée même si je suis aux aguets, à l'affût. Quand l'auteur y parvient, je suis aux anges, mon admiration et mon respect sont sans borne.
Merci Nancy Huston de m'avoir fait chavirer. Je lirai dès que possible un autre de vos romans. Espérons qu'il tiendra les promesses de l'abîme de Lignes de faille
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