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Nordine Haddad (Traducteur)
EAN : 978B08952ZSY7
Thomas & Mercer (06/10/2020)
3.77/5   28 notes
Résumé :
Quatre mois après l’explosion du « Jardin », où de très jeunes femmes étaient séquestrées, les agents du FBI Brandon Eddison, Victor Hanoverian et Mercedes Ramirez continuent de gérer « l’après » et d’aider les survivantes traumatisées à se reconstruire.

Mais avec l’hiver qui s’achève, une nouvelle épreuve attend les trois agents : comme à chaque début de printemps depuis plus d’une décennie, une jeune femme sera bientôt retrouvée morte dans une églis... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Peu de romans traitent de « l'après » – ce moment où tout est censé aller bien. le « jardin », ce lieu où étaient retenues prisonnières de jeunes femmes, jusqu'à leur date de péremption, a beau avoir explosé, les coupables mort (pour l'un) ou sous les verrous (pour les autres), les survivantes souffrent, ont du mal, doivent affronter le regard des autres, de ceux qui les jugent, comme si les coupables c'était elles, et non leurs bourreaux. le premier tome, le jardin des papillons, avait été virtuose dans son art de nous montrer l'enfermement. Ici, il nous montre la tentative de ces jeunes femmes pour revenir dans le monde, pour reprendre, comme Innara essaie de le faire, le cours de leur vie là où elle s'était arrêtée.
Mais pas seulement. Il n'est que dans les séries télévisées que les enquêteurs peuvent travailler sur une seule enquête en même temps. Ici, Brandon Eddison, Victor Hanoverian et Mercedes Ramirez, aidés par Yvonne, doivent faire avec cette enquête qui revient inlassablement, année après après, parce qu'à chaque printemps, le tueur fait une nouvelle victime. A chaque fois, il tue une jeune fille dans une église, et entoure son cadavre de fleurs – chaque année, des fleurs différentes. Chaque année, de toutes jeunes filles, mais des jeunes filles qui ne correspondent pas à un profil particulier. Un tueur qui a réussi à ne pas se faire prendre pendant plus de dix ans, un tueur qui ne tue qu'une fois par an est d'autant plus insaisissable. Quand les familles pourront-elles mettre un nom sur celui qui les a privés de leur fille, de leur soeur ?
Parmi elle, Priya Sravasti. Elle a maintenant l'âge qu'avait sa soeur quand elle a été assassinée, cinq ans plus tôt. Elle a tissé des liens avec les enquêteurs, ceux qui, année après année, tentent de découvrir qui, tentent d'empêcher un nouveau meurtre. Elle aussi veut savoir et se demande ce qu'elle ressentira pour le jour où elle se retrouvera face à lui. Priya et sa mère sont des battantes, Priya et sa mère ont surmonté bien des épreuves, et surtout, elles ont appris à vivre avec, avec le souvenir de Chavi, avec les images de sa mort, avec ce qui les unissait et que la mort n'a pas défait. Et les deux femmes font front, de manière bien plus combattive que l'on ne peut le croire.
Course contre la montre ? Pas seulement, parce que cette course est devenue un marathon, face à un tueur qui n'a commis aucune erreur, du moins aucune qui n'ait pu être détectée. Ce récit montre aussi la fascination que certains enquêteurs peuvent avoir pour les affaires non résolues – pensant qu'eux, peut-être, auraient pu faire mieux, ou qu'ils sont capables, là, maintenant, tout de suite de prouver qu'ils font mieux. Ils sont presque aussi effrayants que les tueurs, tant ils en oublient l'humain derrière le numéro de dossier.
Rose de printemps est un polar solidement construit, qui comportent des personnages avec lesquels j'ai aimé partager une intrigue dans laquelle l'humain n'est jamais oublié.
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Si j'avais apprécié le premier tome de la série, le jardin des papillons, j'ai eu beaucoup de peine avec celui-ci, il m'a fallu plus d'une semaine pour en venir à bout. J'ai été très fortement tentée de l'abandonner purement et simplement avant la moitié et ne lui donner qu'une étoile, mais je vais toujours au bout des SP, aussi ennuyeux soient-ils. Celui-ci pourrait avoir comme sous titre Stilnox, ou toute autre marque de somnifère, tant il faut s'accrocher pour ne pas s'endormir.

Il se déroule quatre mois après la fin du précédant. Nous suivons quelques unes des survivantes du jardin dans leur difficile reconstruction, en particulier Bliss et Inara, deux filles pleine de ressources que la révolte soutient. Mais l'essentiel du roman concerne une autre affaire gérée par l'agent spécial Victor Hanoverian et son équipe du FBI : La traque d'un tueur en série qui frappe chaque printemps depuis une quinzaine d'années. Il tue des adolescentes dans des églises ou des chapelles et les couvre de fleurs. Cinq ans auparavant, Chavi, la soeur de Priya, a été égorgée dans un sanctuaire désaffecté de Boston. le père s'est suicidé car il n'arrivait pas à faire face au drame, depuis Priya vit seule avec sa mère. Elle reçoit régulièrement des fleurs, les mêmes que celles laissées sur les cadavres, les deux femmes en concluent que le tueur est sur les traces de Priya et déménagent sans cesse. Elles vivent depuis six mois dans une petite ville du Colorado et s'apprêtent à se rendre à Paris. Priya déprime, a des crises de boulimie et joue aux échecs avec des vétérans dans un parc de la ville, mais surtout traque l'assassin. L'équipe du FBI en charge de l'affaire est restée liée à Priya et sa mère, eux aussi sont sur la piste du tueur mais manquent d'efficacité.

Il y a beaucoup de longueurs dans ce roman où il se passe assez peu de choses, du moins au début. Il devient plus intéressant après deux tiers, sans jamais être passionnant. Les personnages ne sont pas crédibles, ni la situation, je pense que c'est surtout cela qui m'a le plus dérangée. Si c'était un livre jeunesse, de type Club des Cinq, j'aurais mieux compris que Priya soit nettement plus futée que trois agents du FBI, mais dans un vrai polar pour adultes, on a de sérieux doutes. La mère de Priya est aussi inimaginable : après avoir perdu sa fille et son mari, elle laisse sa dernière fille prendre des risques inconsidérés et n'éprouve aucune émotion car elle refuse le sentimentalisme, à croire que c'est un robot et pas une vraie femme.

L'équipe de policiers en charge de l'enquête n'est pas plus réaliste, outre qu'ils ne sont vraiment pas futés pour se faire doubler par une adolescente, ils sont très liés avec cette famille, envoient presque chaque jour divers messages à la jeune fille, la tiennent au courant de l'enquête etc. On imagine mal cette situation dans la vraie vie. Et je ne parle même pas du dénouement complètement irréaliste où un autre agent se montrera particulièrement nul, mettant le jeune fille en danger de mort. Bref je ne pense pas lire le troisième tome de cette trilogie dont la qualité décline au fil des volumes.

Merci à Netgalley et Amazon Publishing pour ce roman que je ne recommande pas du tout.

#Rosesdeprintemps #NetGalleyFrance !
Lien : https://patpolar.com/
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Deuxième tome de la série le Collectionneur. Même si les enquêtes sont  indépendantes, je vous conseille de respecter l'ordre de lecture, en effet pas mal d'éléments sont divulgués et cela gâcherait le premier opus.
Nous retrouvons les trois agents du FBI responsables de l'enquête sur le jardin des papillons, toujours en contact avec les rescapées, très proches d'une autre famille victime d'un tueur en série.
Depuis l'assassinat de sa soeur aînée  Chavi, Priya et sa mère déménagent au gré de ses nouvelles affectations et partiront bientôt s'installer à Paris.
Tous les ans,  au printemps,  une jeune fille est assassinée dans une église,  son corps auréolé de fleurs.  Depuis le meurtre de Chavi, le tueur semble se rapprocher de Priya et les agents craignent que cette obsession n'annonce qu'elle sera la prochaine.
J'ai beaucoup aimé cette suite,  les personnages étant très recherches, plein de failles mais aussi de courage,  brisés mais toujours debout.
Un très beau roman sur le dépassement de soi, sur la résilience et sur l'amitié.
Je lirai le troisième tome sans hésitation.
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Roses de printemps est le deuxième volet d'une trilogie, le jardin des papillons. Ainsi, si vous n'avez pas lu le premier tome je vous recommande fortement de le faire. La lecture se trouve fortement impactée par le manque d'informations même s'il ne s'agit pas d'une suite à part entière.

L'auteur a voulu faire de ce deuxième volet à la fois une suite du premier, et à la fois une histoire à part entière. A mon avis, c'était une mauvaise idée car le lecteur se retrouve impliqué dans l'histoire de Pryia et en même temps dans les conséquences d'un drame arrivé quatre mois auparavant (dont traite le premier tome). Or, cette deuxième partie est lente, on se demande pourquoi Pryia se retrouve mélée à cette histoire de papillons alors qu'elle n'en fait pas partie.

Pryia a vécu un drame plusieurs 6 ans auparavant. Sa soeur a été assassinée et c'est elle qui a trouvé son corps, dans une église, entouré de fleurs. le meurtrier, introuvable, réitère chaque année le même rituel, à chaque printemps depuis 16 ans. Et cette année semble être le tour de Pryia. En effet, elle reçoit de manière régulière un bouquet de fleurs, déposé devant sa porte. Chaque bouquet correspond aux fleurs utilisées par le meurtrier, de manière chronologique. Lorsque le dernier bouquet arrivera, elle sera sa prochaine victime.

Ainsi, le seul lien qu'elle a avec les filles papillons (filles qui ont été séquestrées par un homme surnommé le Jardinier) est d'être une victime d'un psychopathe.

Si l'auteur s'était contenté de se concentrer soit sur le thriller lui-même soit sur les conséquences psychologiques, le livre aurait été plus intense à lire. Or ici, nous naviguons entre l'histoire de Pryia et celle des Papillons qui cherchent à se reconstruire. Et le rythme du thriller se trouve fortement impacté. Alors que le lecteur devrait sentir l'angoisse, le suspens aller crescendo, c'est plat.

Je n'ai pas trouvé l'histoire de Pryia très crédible. Alors que sa soeur a été éliminée par un tueur en série, sa famille déménage régulièrement sans aucune discrétion. En effet, l'interview de la mère, par exemple, indique le lieu où elles vont s'installer. Pourtant suivies de près par une équipe du FBI, les deux femmes n'ont pas l'air d'être spécialement protégées.

Autre incohérence, selon moi est la force de caractère des personnages. En effet, Pryia et sa mère ont des caractères très forts. Trop forts. Evidemment, un drame vous détruit ou vous rend plus fort. Ici, ces deux femmes sont surréalistes. La mère, qui a perdu sa première fille, se voit décrite presque comme inhumaine. Sa fille dit elle-même que si elle mourrait sa mère s'en remettrait. Elle souffrirait, mais elle se relèverait.

Enfin, la fin n'a pas du tout été surprenante. J'avais depuis un moment compris qui était le meurtrier. Dès la première apparition du personnage. Cela m'a même semblé si évident que j'ai fini par me dire que ce ne serait sûrement pas lui. Mais, je ne m'étais pas trompée. L'auteur a selon moi, donné trop d'indices. Autant je n'apprécie pas lorsque le meurtrier se révèle être un personnage auquel on n'avait pas du tout pensé, autant j'aurais aimé un peu plus de suspens.

Là où le livre devient finalement intéressante c'est dans l'anayse psychologique des personnages.

En plus de Pryia, nous suivons également Inara, ancienne victime du jardin des Papillons. Alors que de nombreuses filles survivantes ont fini par se donner la mort, Inara a su survivre à son drame. Lorsqu'elle commence à correspondre avec Pryia, nous pouvons suivre le cheminement de ses pensées. Ainsi, elle se demande au début ce qu'elle préférerait. Voir son bourreau mort ou jugé. Elle craint qu'en passant par la justice, ce dernier soit acquitté ou pas suffisamment puni. Ainsi, sommeille en elle un désir de vengeance. Et pourtant, lorsqu'elle apprend la mort de ce dernier, elle n'arrive finalement pas à s'en réjouir.

Pryia de son côté veut voir le tueur de sa soeur enfermé alors que sa mère désire plus que tout mettre fin à ses jours de ses propres mains. Mais, avec les échanges qu'elle a avec Inara, son jugement se modifie. Et elle finit par rejoindre sa mère. C'est ainsi qu'elles vont ensemble, réfléchir à leur vengeance tout en le prenant à son propre jeu.

Même s'il est intéressant de voir comment évoluent ces différents personnages selon les événements, l'idée de vengeance vient se rajouter au manque de crédibilité. A aucun moment, les agents du FBI ne se doutent que cette idée puisse germer dans l'esprit des victimes. Alors que c'est certainement une phase indispensable dans le processus de deuil.

Enfin, même si je trouve le caractère des deux femmes (Pryia et sa mère) trop fort, il est intéressant de voir comment l'auteur a décidé de faire évoluer ses personnages. Elle aurait pu choisir d'en faire des femmes affaiblies. Mais elles se sont forgé une carapace presque impénétrable. Malgré tout, à la fin, le lecteur ressent toutefois que cette carapace est un leurre et que Pryia reste fragile.

C'est donc encore une lecture mitigée. Même si j'ai apprécié toute la partie autour du meurtrier de Pryia, celle-ci reste trop faible. le fait de s'attarder sur les papions empiète sur l'enquête principale. L'auteur a du talent, à n'en pas douter, mais selon moi elle n'a pas fait les bons choix dans ce roman.
Lien : http://www.serialectrice.com
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#Rosesdeprintemps
#NetGalleyFrance

Presque suite du jardin des papillons que j'avais beaucoup apprécié, c'est avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce nouvel opus de Dot Hutchison. Si je dis presque suite, c'est parce que nous retrouvons bien quelques survivantes du jardin, mais plus dans le but de nous raconter ce qu'elles deviennent et surtout comment elles arrivent à se reconstruire suite à ce terrible drame et non pour les mettre en avant dans cette nouvelle histoire tout aussi terrible.
Nous suivons dans ce livre Priya, une jeune fille de 17 ans, qui 5 ans auparavant à retrouver le cadavre de sa soeur aînée, nu dans une église et entouré de fleurs. Il semblerait qu'un tueur en série oeuvre tous les printemps en supprimant une jeune fille et en mettant en scène sa mort toujours de la même manière. Aujourd'hui celui-ci à décider d'harceler Priya et c'est donc avec l'aide de 3 inspecteurs du FBI que Priya va essayer de faire face et surtout de découvrir qui est cet homme.
J'ai beaucoup aimé cette histoire, même si je lui ai trouvé quelques petites longueurs et j'ai apprécié de retrouver certains personnages du premier opus, j'ai trouvé également les personnages et l'histoire crédibles, c'est donc avec beaucoup de plaisir que j'ai lu ce roman.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Mais je me demande parfois, si c'était moi qui étais morte ce soir-là, si c'était Chavi qui était encore vivante et portait le deuil à ma place, l'importance qu'elle accordait à l'idée de pardon suffirait-il à préserver sa croyance en la justice ?
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Une autre fille va mourir ce printemps, dis-je dans un murmure, comme pour atténuer l’horreur de la chose. Il va tuer encore une fois, parce que tant qu’ils ne l’auront pas arrêté, il n’a aucune raison de ne pas continuer. Comment, est-ce qu’on empêche un homme de tuer?
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Comment est-ce qu'on se reconstruit quand les morceaux de notre vie brisée, perdus à jamais, sont la seule raison qui pousse les autres à vous regarder ?
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