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EAN : 9782919802920
Thomas & Mercer (24/09/2019)
4.26/5   140 notes
Résumé :
Un immense jardin luxuriant, débordant de fleurs et de plantes rares. Cet endroit pourrait être un véritable paradis s'il n'y avait ces dizaines de cadavres découverts par le FBI. Des jeunes femmes dont le dos a été tatoué pour ressembler à des ailes de papillons.

Celui qui règne sur ce monde fascinant et effrayant est un homme aussi cruel que délicat que ses victimes ont baptisé "Le Jardinier". Son obsession : capturer, apprivoiser et immortaliser le... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (66) Voir plus Ajouter une critique
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Une silhouette, à travers la glace sans tain qui donne sur la salle d'interrogatoire.
Une jeune femme, jeune fille, difficile de deviner son âge.
Elle ne semble pas apeurée, elle semble se "tenir", verrouillée pour ne pas ouvrir les digues de la douleur ou indifférente à ce qui l'entoure ?

Le FBI est parvenu à sauver des jeunes filles retenues prisonnières par un homme dont on ne connaît pas le nom, dans une sorte de serre attenante à sa vaste propriété.

Seules treize d'entre elles, sur vingt-trois, ont survécu, et douze se trouvent hospitalisées.

La treizième, c'est Maya, qui attend les agents spéciaux Victor Hanoverian et Brandon Eddison dans cette salle d'interrogatoire.

Sa réticence à dire ce qu'on attend d'elle, sa dureté apparente, sa volonté à raconter comme elle l'entend, agacent Hanoverian et Eddison, qui ont besoin d'un témoin "crédible" pour le procès contre celui que les jeunes filles appelaient le Jardinier.

Que cache-t-elle au juste ?

Et d'ailleurs, est-elle vraiment une victime ?

Elle commence à parler, Maya.
C'est un tout petit monde qu'elle raconte, réduit en espace, réduit en nombre, étouffant, suffocant.
Sous une apparence paradisiaque, un merveilleux jardin sous serre, c'est l'enfer.

Avec un recul galactique qui l'empêche de s'effondrer, elle dit la peur, la violence, les maltraitances, les viols, l'enfermement.
L'esclavage sexuel.

Et puis elle dit le lieu, cette serre gigantesque, ces chambres dont les parois deviennent opaques, insonorisées et se verrouillent d'une pression sur une télécommande, l'imagination du Jardinier pour le penser, en définir les règles, les faire appliquer.
Et les stratégies mises en place par les prisonnières pour survivre…

Concentré d'abominations vécues par les unes et les autres, le récit de Maya renvoie également les agents Hanoverian et Eddison dans leurs cordes, les confronte à leurs limites.

C'est un roman oppressant, qui brouille les pistes, nous maintient en équilibre instable, juste au bord sans jamais nous faire basculer.

Notre inconfort est à la mesure de la situation dantesque des victimes du Jardinier.

La tension monte très vite, elle ne redescendra pas avant les dernières pages.


#NetGalleyFrance #LeJardindesPapillons
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Autre thriller découvert grâce à Amazon Publishing France, via net galley, : le jardin des papillons de Dot Hutchison.
Près d'une grande demeure isolée, au coeur d'un immense et luxuriant jardin, débordant de fleurs et de plantes rares, le FBI fait une découverte terrifiante...
Le lieu est peuplé de « papillons » : de très jeunes femmes dont le dos a été tatoué pour ressembler à celui de l'insecte.
Celui qui veille sur ce monde fascinant et effrayant est un homme brutal à l'esprit troublé que ses victimes ont baptisé « le Jardinier ». Son obsession : capturer, préserver et immortaliser ses plus beaux spécimens.
Parmi les survivantes, une jeune femme, Maya, semble différente. Face à elle, Victor Hanoverian et Brandon Eddison sont perplexes. Plus ils interrogent la jeune femme, plus elle se révèle être elle-même une véritable énigme. Et plus elle se confie, et plus les agents se demandent ce qu'elle leur cache encore…
Le jardin des papillons est un roman que j'ai eu un peu de mal à lire. Il est troublant, j'ai souvent eu l'impression d'être une voyeuse face à Maya, à son histoire, à ce jardin des papillons.. Et je n'apprécie pas forcément ce sentiment.
C'est parfois dur à lire, Dot Hutchison va assez loin par moment. C'est glauque, très glauque même, surement un peu trop pour moi ! Je n'ai pas détesté ma lecture, loin de là. Mais elle m'a mis mal à l'aise. Je ne suis pas certaine que j'avais envie de lire certains passages.
Le jardin des papillons plaira aux amateurs de romans très noirs, en ce qui me concerne je suis assez mitigée.
Ma note : trois étoiles et demie.
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Je finis tout juste aujourd'hui la lecture de ce thriller psychologique plutôt bien construit. La grande originalité réside dans le fait qu'on commence directement par une audition en salle d'interrogatoire du FBI. Autant dire, qu'on débute par la fin. On sait juste que les coupables sont, soit morts, soit grièvement blessés, qu'il y a des rescapées d'un apparent enfer que l'on va découvrir petit à petit au fil des auditions de l'une d'entre elle, Maya.
On comprend que quelque chose de d'énorme et inattendu a brisé la routine que constituait le quotidien dans le mystérieux « jardin » de ces adolescentes séquestrées et abusées régulièrement.

On se demande pourquoi Maya est-elle interrogée par la police, séparée des autres victimes qui sont, elles, hospitalisées et parfois dans un état grave ? Maya aussi est blessée. Pourquoi ce traitement particulier ? En fait, les policiers la soupçonnent : est-elle victime ou complice ? Ce qui est suspect c'est que Maya s'obstine à ne pas révéler sa vraie identité, à la garder secrète. Son ton détaché et cette façon de jouer un jeu de chat et de la souris est agaçant et du coup ne semble pas « naturel ». Notre duo de policiers va tenter de démêler l'écheveau qui semble pourtant inextricable. Ces deux-là vont nous jouer le grand classique : « gentil flic » et « méchant flic ». Un cliché plus vrai que nature !

L'un, Victor, se montre plutôt compréhensif et joue la « proximité » et l'empathie avec Maya en prenant modèle sur son expérience avec ses propres filles. Il « comprend » le fonctionnement des adolescentes. L'autre, Brandon Eddison est plus pressé de savoir le fin mot de l'histoire, plus nerveux et maladroit surtout. Je mentionne son nom de famille car il sera désigné ainsi la plupart du temps. A eux deux, ils se font fort de découvrir la vérité quelle qu'elle soit.

Le style de ce roman noir est plutôt tranquille en regard de ce que les jeunes filles ont vécu. L'innommable décrit de façon calme… C'est dû à la force tranquille de Maya, à son assurance, sa détermination, son côté protecteur aussi avec les autres filles mais à la fois distant. Son apparent détachement et son manque de « sensibilité », sa façon imperturbable d'aborder les choses, son cynisme même… Un masque ?

Au fil de son récit, on découvre l'univers du « Jardin » et des personnages que le peuplent. On entre dans la psychologie des filles bien sûr, retenues contre leur gré. Leurs personnalités, leurs histoires depuis leur kidnapping. Tout, mais pas leur vrai nom ni leur ancienne histoire… le « Jardinier » ne le tolèrerait pas.

On découvre, aussi l'esprit « tordu » de ce mégalomane psychopathe qui leur tatoue des ailes de papillons dans le dos. A la fois, élégant, délicat, doux parfois, amoureux de ses prises de guerre et cruel, brutal et sans pitié lorsqu'il le décide. Un être totalement déconnecté de la réalité et qui pourtant la respecte scrupuleusement à l'extérieur de ce « paradis » crée de toutes pièces, sorti d'un esprit malade.

C'est donc le côté psychologique qui est mis en valeur dans ce livre, car l'histoire quant à elle se déroule plutôt calmement, sans trop de vagues. Les « inadaptées » (dépressives, agressives, malades) ne sont qu'évoquées très brièvement. Les détails des sévices subit par les filles sont durs, crus mais pas trash. Les viols répétés sur Maya sont exprimés pudiquement sous formes de « poèmes d'Edgar Allen POE » égrenés au fil des actes perpétrés sur sa personne.

Pas d'effets tarabiscotés dans les phrases, pas d'artifice inutile, pas de longueurs. On ne s'ennuie pas et on veut découvrir par quel miracle certaines d'entre elles s'en sortent à la fin (évoquée dès le début).

Par contre, la fin m'a un peu déçue car elle est amenée en trois pages, vite fait et puis « rideau »… c'est un peu dommage. Je m'attendais à un dernier twist surprenant qui n'est pas venu.

Enfin, je suppose que la trilogie prévue ne sera pas une suite « aux papillons », mais plutôt la suite des aventures de nos deux flics de choc ?...

En tous cas un grand merci aux Editions Thomas & Mercer, à Amazon Publishing et à la plateforme NetGalley France, pour m'avoir fait confiance pour la lecture de ce roman noir. Cet auteure me plait bien et je la suivrai avec intérêt.
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Le jardin des papillons Dot Hutchison Amazon Publishing France septembre 2019
#LeJardinDesPapillons #NetGalleyFrance

Victor Hanoverian du FBI a le titre d'agent spécial responsable. Il est en charge des enquêtes concernant les disparitions ou sévices sur jeunes enfants ou adolescents et la jeune fille qu'il observe derrière la vitre sans tain attend qu'il vienne l'interroger. Victime ou actrice du drame ? A lui de l'écouter, de l'obliger à dévoiler ce qu'elle sait de ce Jardin des papillons , de cet homme , de ce psychopathe qu'elle désigne sous le nom de Jardinier...
Un long monologue , une question et Maya raconte ...
Un roman surprenant, hallucinant même. A tel point que j'avoue être restée de marbre, je ne me connaissais pas aussi insensible. pas le moindre frémissement , ni peur, ni crainte juste la curiosité "malsaine" du voyeur lambda. Il m'a fallu atteindre les 2/3 pour commencer à m'intéresser aux personnages et apprendre comme Victor Hanoverian qui ils ou plutôt elles sont vraiment.
Une lecture donc en demi-teinte pour moi .
Un grand merci aux éditions Amazon Publishing France pour ce partage
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Cela faisait un petit moment que je lisais de bon retour sur ce livre, je l'ai trouvé il y a peu de temps en occasion, je n'ai donc pas hésité à le prendre.

Comme beaucoup de personnes je lis énormément de romans policiers et polars et il est vrai qu'ici ce côté est plutôt novateur avec cet homme qui est nommé "le jardinier" qui enlève des jeunes femmes et les laissent dans un jardin, les comparant à des papillons dont la beauté et la vie est éphémère.

Malheureusement de mon côté j'ai trouvé le récit assez brouillon et froid, certains victimes comme Maya semblant même avoir une sorte de syndrome de Stockholm et je n'ai à mon plus grand regret pas eu d'empathie pour ces jeunes femmes.

Je n'ai également pas trouvé l'intérêt de faire intervenir le fils du Jardinier dans ce récit,

Je suis au final assez mitigé du coup sur cette lecture, j'ai aimé l'idée de base qui est vraiment originale mais la froideur du récit m'a laissé du coup de marbre.

Je tenterai cependant une prochaine lecture si l'auteur sort une prochaine parution.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Elle sort son gloss hydratant de sa poche et en applique une nouvelle couche sur ses lèvres d'une main tremblante. En la regardant faire, en voyant les lambeaux de dignité perdue dont elle parvient à s'envelopper grâce à ce simple geste, Victor se dit qu'il faudra qu'il pense à remercier sa fille pour sa prévenance. Une petite chose toute simple, mais à laquelle il n'aurait jamais pensé.
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Le langage du corps m'avait autrefois permis de comprendre que notre voisin était un pédophile, et cela bien avant qu'il ne s'exhibe devant moi, bien avant qu'il ne me touche pour la première fois ou ne me demande des faveurs. C'était dans sa façon de nous épier, nous autres, les gosses du quartier; je l'ai vu dans les regards meurtris des enfants placés chez lui en famille d'accueil. J'étais préparée à ses avances; je savais qu'elles viendraient tôt ou tard
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Mais mes ailes ne bougeaient pas, je ne pouvais pas m'envoler. Je n'arrivais même pas à pleurer.
Je n'avais le choix qu'entre la terreur, la souffrance et le chagrin.
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Ne pas faire de choix, c'est en faire un déjà. La neutralité est un concept, pas un fait. C'est surtout la meilleure manière de passer à côté de sa vie.
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Les vrais papillons, eux, peuvent s'enfuir en volant, rester hors de portée.
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