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3,67

sur 186 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
♫Dans une région de merde
Dans un pays de merde
Dans un groupe de merde
Avec une ambiance de merde
Bourre l'anus
Bourre l'anus
Bourre l'anus
Ouvre l'anus
Un point noir sur une feuille blanche
Tu regardes le point noir
Ou tout le blanc qu'il y a autour !? ♫
Philippe Katerine- 2019 -
----♪---♫---😟---🎰---😟---♫---♪----
Une Incantation méca-nique
Automnale voire à l'air-gicle
Une référence à les ghoriques
Ya vho l'O-caustique...
Mauvaise Nouvelle
Face à lire rationnel
l'Adaptation graphique
meilleure note critique
Que le Roman Originel...!!?



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Années 50, au coeur de l'Amérique. Tard dans la soirée, un homme entre dans le magasin général de la ville, visiblement attendu par le propriétaire des lieux, Joe. Les deux hommes se saluent, gravement. Ils pénètrent dans le local de l'arrière-boutique, y prennent une urne qu'ils déposent religieusement sur une table. Puis ils la remplissent de petits papiers blancs pliés en deux. Sauf sur l'un où Harry dessine un gros point noir.
Le lendemain, en cette journée ensoleillée du 27 juin, les habitants se préparent à l'évènement annuel : la loterie. Dans certaines villes, la loterie pouvait durer jusqu'à deux jours mais ici, dans ce village de 300 âmes, elle ne dépassait pas 2 heures. Chacun s'affaire à ses petites occupations avant de se rendre sur la place où le rendez-vous est fixé à 10 heures. Une place où trône en son centre l'urne...

Adapté de la nouvelle éponyme écrite par sa grand-mère, Shirley Jackson, en 1948, Miles Hyman nous plonge, dès les premières pages dans une atmosphère pour le moins étrange et oppressante. Dans un silence presque solennel, l'on suit le tirage de la loterie. Dans l'urne, maintes et maintes fois utilisée, seulement des petits papiers bancs excepté celui marqué d'un rond noir. Que peut bien signifier ce dernier ? Qu'y a-t-il à gagner... ou à perdre ? C'est tout l'enjeu de cette loterie que le lecteur, dans un climat tendu, découvre au fil des pages. Un climat parfaitement retranscrit de par ses visages fermés et froids, la langueur de la narration et la conclusion surprenante et effroyable. Pour illustrer cette nouvelle qui fit grand bruit lors de sa sortie, Miles Hyman réalise de magnifiques planches surannées et figées dans le temps. Des portraits d'un autre temps d'une Amérique rurale, des cases pour la plupart silencieuses, des tons chauds et un trait particulièrement travaillé.

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Des dessins aux traits nets, travaillés, plus en angles qu'en courbes. Des couleurs chaudes et des planches qui s'enchaînent silencieuses, énigmatiques. Des images d'une Amérique rurale d'un autre temps. Une urne, des petits papiers dont un seul est marqué : une loterie.

Une ambiance lourde plane sur ces pages, les visages sont fermés, l'instant semble grave. La tension est palpable. Les premières paroles apparaissent mais l'atmosphère reste pesante, lourde d'un sens qui m'échappe. Tout le monde semble savoir. le village sait mais moi je suis l'étrangère et le village n'a pas envie de parler aux étrangers de la loterie.

J'attends. Spectatrice impuissante et intriguée je cherche à comprendre mais le sens se dérobe tandis que le malaise s'intensifie. Chaque famille pioche son papier mais un seul est marqué. le temps s'étire les discussions tournent autour de ces villages qui ont abandonné la loterie, ce qui semble être une folie. Pourquoi ? Quel est le but de cette loterie ? D'importantes choses semblent en dépendre.

Puis vient l'instant de vérité et apparaît le papier marqué. Et m…. ! je ne l'avais pas vu venir celle là !


Stephen KING dit de Shirley JACKSON qu'elle n'a jamais eu à hausser la voix. Effectivement elle exploite avec brio la vie quotidienne et le banal et elle nous laisse KO par forfait. Pas besoin d'invoquer les monstres du placard quand on a la nature humaine pour inspiration.

Cette nouvelle c'est du grand art. le problème c'est que personne n'en a jamais su le sens « officiel » alors débrouillez vous avec ça et faites vous votre propre idée. Évidemment j'ai la mienne., évidemment je ne vous dirai rien.

Cette nouvelle a été censurée en Afrique du Sud, ce qui a rendu très fière Shirley, qui fut ravie de constater qu'il y avait enfin des gens qui avaient compris le sens de la nouvelle. Sacrée Shirley !
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La loterie est une nouvelle de Shirley Jackson que je découvre avec l'adaptation en bande dessinée de celle-ci. En ouvrant cette grande BD, je ne savais pas à quoi m'attendre... la narration est lente, on prend le temps de découvrir cet évenement auquel le lecteur va assister. Tous les ans, il y a une loterie, tous les habitants de ce village de Nouvelle-Angleterre va piocher un petit papier. le reste est à découvrir mais l'effet est saississant !
Miles Hyman a parfaitement adapté l'histoire, les dessins qui captent les émotions des villageois sont incroyables. En lisant la postface, on apprend que Miles Hyman est le petit-fils de Shirley Jackson et cette nouvelle a bien étonné et dérangé ses lecteurs de l'époque.
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Cet album est l'adaptation de la nouvelle éponyme écrite par la grand-mère de l'auteur, Shirley Jackson, publiée en 1948 et qui fit scandale. ● Au fin fond de des Etats-Unis ruraux, dans une petite ville de trois cents habitants, on assiste aux préparatifs minutieux pour la tenue d'une loterie dont on ignore l'enjeu. Cette loterie a lieu tous les ans le 27 juin, c'est un rituel pour tous les habitants. On sort l'urne, on prépare les petits papiers qu'il va falloir tirer, tous blancs sauf un sur lequel est dessiné un rond noir. ● Les dessins à la Norman Rockwell (en moins bien quand même, il faut le dire), saisissants de réalisme, sont très réussis. On est vraiment plongé dans cette petite communauté rurale. Les habitants vivent de l'agriculture ou du petit commerce. Les visages ne sont pas souriants. Les personnages sont plutôt statiques comme sur ces clichés datés où il fallait « faire sérieux », on a des cases où la famille entière semble poser devant l'objectif. le dessin de la charrue m'a émerveillé. Il y a peu de dialogues. ● L'histoire est lente, le scénario est très mince et ne vaut que par sa chute. ● Alors imaginez ma déception lorsque je me suis rendu compte que la version Kindle lue sur tablette ne comportait pas la fin ! Il manque sans doute une dizaine de pages. La dernière case que j'ai est celle où les bras se lèvent avec les papiers tenus en main. J'ai dû lire la nouvelle de Shirley Jackson pour la connaître ! ● Ce problème technique mis à part, je recommande cette bande dessinée – mais ne la prenez pas en version Kindle !
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Lors de sa parution dans le New Yorker, en juin 1948, « La Loterie » déclencha de nombreuses réactions virulentes. Les lecteurs, indignés et encore sous le choc de la Seconde Guerre mondiale, pensaient, pour la plupart, que cette nouvelle, en 8 pages, était inspirée de faits réels, les autres ne comprenaient pas comment un auteur pouvait imaginer de tels faits. Au fil des années, « La Loterie » est devenue un classique de la littérature américaine.

Par un banal matin de juin « clair et ensoleillé », quelque part dans un village de trois cents âmes de la Nouvelle-Angleterre, les habitants sont appelés à voter, comme chaque année à la même date. L'ambiance est tendue. de quel rituel s'agit-il ? Que peut-on gagner ? On ne sait pas, on pense à une loterie, et il faut attendre les toutes dernières pages de la nouvelle pour que soient dévoilées les motivations de cette loterie…

Le dessinateur Miles Hyman adapte la nouvelle, écrite par sa grand-mère Shirley Jackson, avec brio. Dans un rythme très lent, les scènes d'une vie ordinaire, dans un village ordinaire, installent le lecteur dans la banalité du quotidien et les planches composées comme des tableaux font parfois penser à des tableaux d'Edward Hopper. Toutefois l'atmosphère devient de plus en plus lourde et angoissante pour donner place à un malaise grandissant chez le lecteur.

On ne sort pas indemne de cette lecture. La nouvelle écrite par Shirley Jackson avait indigné ses lecteurs. Sa relecture par Miles Hyman livre une adaptation subtile révélant l'intensité dramatique d'une fiction glaçante.
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Totale découverte pour moi à travers cette bd. Je ne connaissais ni Miles Hyman, ni Shirley Jackson et donc, bien sûr,pas La loterie qui est pourtant une nouvelle culte qui a fait scandale à sa sortie en 1948 lorsque Sh.Jackson, grand mère de M.Hyman ,la publia dans The New Yorker.
Je ne peux donc pas juger de l'adaptation du texte en bd mais juste donner mon humble avis sur l'album.
Les dessins m'ont immédiatement plongée dans l'Amérique des années 50. L'organisation de la loterie,rituel du village ( comme de beaucoup d'autres) m'a dérouté dès les premières planches car les visages sont tendus,durs,le rassemblement des villageois se fait dans la lourdeur et il est évident que nul ne peut y échapper. Rien de festif... où donc SH.Jackson via son petit fils voulait elle donc me conduire!?
Stupeur et tremblements face à la scène finale!
Il n'est pas étonnant que cette nouvelle ait fait scandale et heurtée l'Amérique bien pensante et certaine que le Mal de trouve forcément hors l'Amérique.
Les extraits de lettres de lecteurs de l'époque figurant en fin d'album sont édifiantes et super intéressantes quant au tsunami que La Loterie avait déclenché.
Pour le fait de finir ma journée moins bête qu'en me levant et pour la qualité du graphisme j'attribue sans hésiter 4 étoiles, mais j'avoue ne pas être sensible à ce type de dessins.
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Chaque année, dans ce village, comme beaucoup d'autres aux Etats-Unis, a lieu la loterie. Mais la loterie de quoi ? le suspens est bien gardé. L'explication de cette histoire, tirée d'un livre, est donnée à la fin. L'ensemble, allié aux dessins et couleurs, en fait une petite perle troublante plein de questionnements.
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Décidément de belles trouvailles actuellement dans la catégorie roman graphique.J'avais lu ou entendu parler de celui-ci mais à chaque fois que je voulais le prendre..... pas là..... Un signe peut être qu'il avait du succès.
Ça y est je l'avais, j'allais pouvoir me faire ma propre opinion.
Je commence : un peu surprise par le graphisme : assez froid, sans relief, plaqué, lourd.... au début peu de textes, un silence comme celui qui à l'air de régner dans le village où arrive un homme, simplement des images sombres (tiens, tiens) et puis peu à peu un peu de texte, comme si le village prenait vit .... oh peu de texte, l'essentiel et puis les habitants apparaissent doucement, bizarrement ils ne sont pas non plus très éloquents. Je me fais la réflexion qu'il y a comme un mystère sur cette fameuse Loterie. Que gagne-t-on ? Et puis commence la loterie..... en plein-air, en présence de tous les habitants du village, les absents doivent se justifier et se faire remplacer (bizarre, bizarre) et brutalement on a la clé du mystère, tout se met en place très vite, il règne même une certaine effervescence comme si il y avait urgence et pour moi c'est le coup de massue sur le gain de cette Loterie.....
Je suis restée avec le livre ouvert ayant peine à réaliser ce que je venais de lire alors je l'ai repris et relu entièrement pour mieux comprendre le mécanisme d'installation de ce drôle de jeu. Je vois des détails que je n'avais pas vu (je ne vous dirais pas lesquels bien sûr pour vous laisser le plaisir de la Surprise), j'ai lu les explications de l'auteur à la fin du livre (l'histoire de sa grand-mère et de cette nouvelle qu'il a adapté en roman graphique).
Je pense que cette histoire va me rester dans la tête un petit moment car elle est horrible, monstrueuse mais après tout connaît-on vraiment ses voisins ???
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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Grand classique de la littérature américaine de Shirley Jackson, " La loterie " a été adapté en roman graphique en 2016 par Miles Hyman - son petit-fils - et est paru aux Editions Casterman.
Dans un village de la Nouvelle-Angleterre, à la fin des années 40, est organisée chaque année, au début de l'été, une loterie. Ainsi, chaque 27 juin, les habitants se rassemblent.
p. 30-31 : " Dans certaines villes, il y avait tant d'affluence que la loterie prenait deux jours et devait commencer le 26 juin. "
Tout a été scrupuleusement préparé la veille. Deux hommes ont rempli l'urne de plusieurs petits papiers blancs, pliés en deux. Seul l'un d'eux est marqué d'un gros rond noir.
Le lendemain donc, les femmes et les hommes se rejoignent au centre du village pour participer à l'événement, quittant pour quelques heures les tâches domestiques pour les unes, les travaux des champs pour d'autres.
p. 85 : " Avant on disait : Loterie en juin, abondance de grains. "
Au même moment, curieusement, les enfants établissent un monticule de pierres...
Le tirage au sort de la loterie peut enfin commencer. Au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages, il ressent que quelque chose n'est pas normal, pas "conventionnel". Les visages se crispent. La tension monte. Que peut bien révéler ce rituel ?
Au coeur d'une Amérique profonde et rurale, majestueusement reconstituée par des planches aux couleurs surannées, le dénouement est une véritable claque !
Dans une implacable économie de moyens, le conte décrit avec brio la subtile transformation d'une anodine cérémonie en boucherie sanguinolente.
L'ambiance est franchement pesante. le texte qui est réduit au minimum instaure un climat d'une grande fébrilité.
Shirley Jackson qui est donc à l'origine de cette nouvelle, était une romancière américaine, spécialiste du récit fantastique et d'horreur.
Son petit-fils, Miles Hyman, peut aujourd'hui se targuer d'avoir rendu un si bel hommage à sa grand-mère, non seulement en restant fidèle au texte d'origine, mais aussi en l'illustrant avec efficacité, c'est-à-dire en conservant ce suspens déroutant.
Lien : https://missbook85.wordpress..
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