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EAN : 9782221115510
348 pages
Robert Laffont (12/01/2012)
2.94/5   9 notes
Résumé :
A l'occasion des cinq cents ans de sa mort, la vie splendide et romancée d'Amerigo Vespucci : navigateur, aventurier, cartographe, négociant et explorateur, qui donna son nom à l'Amérique. A l'instar de Colomb, il traversa plusieurs fois l'Atlantique pour découvrir d'autres passages vers les Indes et cartographier les nouveaux rivages. Étrange destin que celui de ce marin florentin dont la renommée dépassa celle des plus grands navigateurs de son temps, et qui aujou... >Voir plus
Que lire après Les quatre journées d'Amerigo Vespucci : Mémoires apocryphes de l'homme qui donna son prénom à l'AmériqueVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
A l'occasion des cinq cents ans de sa mort, la vie splendide et romancée d'Amerigo Vespucci : navigateur, aventurier, cartographe, négociant et explorateur, qui donna son nom à l'Amérique. A l'instar de Colomb, il traversa plusieurs fois l'Atlantique pour découvrir d'autres passages vers les Indes et cartographier les nouveaux rivages. Etrange destin que celui de ce marin florentin dont la renommée dépassa celle des plus grands navigateurs de son temps, et qui aujourd'hui semble tombé dans l'oubli... En s'appuyant sur les rares écrits d'Amerigo, Olivier Ikor nous livre le roman de sa vie : vers 1510, à Séville, Amerigo, vieillissant, commence la rédaction de ses Mémoires. Il évoque sa jeunesse insouciante à Florence, son amour passionné et partagé pour Simonetta, la " Sans pareille ", muse de son ami le peintre Botticelli. Amours dangereuses... Amerigo doit fuir la ville. le voilà dans l'ambassade florentine auprès de Louis XI obligé de faire l'espion. Il retourne à Florence, revoit Simonetta qui tombe enceinte. L'enfant naît, mais la mère est empoisonnée par le frère de Laurent le Magnifique. Contraint de fuir à nouveau, après de nombreuses aventures, Amerigo se retrouve à Séville. Ami de Colomb, de Pinzón, de Pacheco, de Dias et de tous les fabuleux navigateurs qui révélèrent le monde, Amerigo va lever les voiles et découvrir... l'Amérique. Engagé successivement par les rois d'Espagne, puis par le roi du Portugal, pour cartographier les nouvelles terres et délimiter les territoires espagnols et portugais, Amerigo, lui, n'a qu'un seul but : trouver un nouveau cap de Bonne-Espérance et oeuvrer pour la science. Il raconte ses quatre voyages, la souffrance des marins, humbles proscrits, la morgue des capitaines et leur incompétence, la rencontre avec des indigènes hostiles - parmi lesquels la tribu des cannibales - , les voluptés des sauvagesses, l'or qui rend fou, les savants qui dessinent le monde, le rêve d'un passage vers l'Inde aux épices et surtout l'idée que la Terre est immense, pleine de promesses, que les hommes qui la peuplent sont aussi semblables que divers. Amerigo est un humaniste. Mais il lui faut affronter les blêmes inquisiteurs et les barbus de tout poil. Aux victimes de l'intolérance, juifs ou proscrits, il offre un nouveau monde, une terre promise, où ils pourront enfin trouver la paix, la terre du bois brésil.
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Une biographie romancée de celui qui découvrit et donna son nom à l'Amérique. le ton est juste, le texte, à la première personne est prétendument écrit par Amerigo au soir de sa vie. Il relate sa jeunesse florentine et ses aventures en France avant que ne le saississe le démon de l'aventure.
La deuxième partie relate ses voyages, ses découvertes et ses déceptions ainsi que ses relations avec la plupart des grands marins de son époque comme C. Colomb
Le livre d'un format assez court pour ne pas lasser se lit comme un roman, tant la vie d'Amerigo en est un. On y découvre ou redécouvre l'histoire de cette grande découverte.
La forme romanesque évite toute pédanterie et rend cet ouvrage très agréable et facile à lire, je recommande vivement.
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Un peu déçue par ce roman qui avait un beau sujet: la découverte des Amériques et surtout le contexte politique et économique des années ou se sont effectués les voyages de Christophe Colomb et ceux d'autres découvreurs.fouillis ,très long dans la première partie et trop confus dans la seconde.
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La biographie romancée d'Amerigo Vespucci, pour ma part pas le plus connu des navigateurs. J'ai donc été ravie de découvrir sa vie palpitante. de sa jeunesse italienne, ses aventures en France et en Espagne et bien sûr ces voyages.
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Citations et extraits (8) Voir plus Ajouter une citation
La causerie politique de Piombino était tout aussi ennuyeuse, grave et sentencieuse. Elle me surprit pourtant par sa trivialité superficielle. Au lieu de traiter, comme je m’y attendais, de la guerre et de la paix, du destin des nations, des peuples et des princes, mes commensaux ne parlèrent que de rumeurs de coucheries entre tel et telle, de penchants pour la boisson de celui-ci, de sorcellerie chez celle-là, de tares cachées et de maladies mystérieuses pour un autre… Tout cela le plus sérieusement du monde, dans des propos qui auraient inspiré, sous le préau de la faculté, de lourdes plaisanteries et des chansons très lestes. Ils joutaient, faisaient assaut de nouvelles, de confidences, de ragots les plus secrets, les plus scabreux possible, le conditionnel disparaissant peu à peu pour être remplacé par un indicatif de plus en plus péremptoire, impératif.
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Je ne suis pas homme à courir après les titres ni les honneurs pour la seule satisfaction de les accumuler et m’en parer devant mon prochain pour mieux l’abaisser. Issu d’une riche famille de marchands, de banquiers, de notaires, et malgré mes revers de fortune, je n’ai jamais cherché l’argent que pour le bien-être des miens et la liberté qu’il m’offrait à partir en quête de la connaissance et de la vérité.
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Que nous importait à nous autres, belle jeunesse républicaine ! Du vin coulait des fontaines, on jouait de la musique, on dansait à chaque coin de rue, et les filles étaient belles en ce premier jour d’été. Le soleil était à son zénith, quand je sortis, encore un peu chiffonné de la nuit agitée que j’avais passé à boire et à chanter avec mes amis.
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On ne peut rêver meilleurs augures, même si je les déchiffre avec plus d’un demi-siècle de retard. La paix et la vigne… Telle aurait pu être la devise des Vespucci. Notre blason figurait des guêpes, jeu de mots avec notre patronyme, mais nos mœurs et nos activités ressemblaient plus à celles des abeilles besogneuses.
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Bien que son visage fût enfoui jusqu’aux pommettes sous une large et longue barbe d’un noir de jais, un je-ne-sais-quoi dans son allure me disait que cet homme-là devait attirer les femmes, avant d’être tonsuré. Peut-être parce qu’il les inquiétait un peu.
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