Ce roman qui part d'une idée forte - la disparition d'un adolescent - nous donne à voir la vie d'une famille de Nigérians plutôt aisée et nous ennuie pendant plus de 180 pages avec des descriptions sans intérêt, comme par exemple les disputes entre la soeur et l'un des frères, avant d'introduire des éléments de la vie politique du Nigéria (que l'on connaît déjà pour peu qu'on se soit intéressé à ce pays). J'ai donc lu en diagonale la dernière centaine de pages pour arriver au comment du pourquoi l'adolescent a disparu et me rendre compte que ça n'a quasiment aucun rapport avec les descriptions précédentes. A mes yeux ce roman est complètement loupé. Il n'y a que l'éditeur et sa quatrième de couverture pour le défendre.
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Jowhor Ile évoque, sur le mode intime, le Nigeria des années 1990 – Port-Harcourt, dictature, pétrole et chaos. Implacable.
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Quand les témoins de Jéhova frappaient au portail le week-end, Bendic les invitait à passer avec lui une heure ou plus, à la grande désapprobation de Ma. Selon elle, les témoins de Jéhova déformaient les Écritures. Ne disaient-ils pas que Jesus-Christ n'était qu'un ange et non le fils ou l'incarnation de Dieu, comme le croyait les vrais chretiens ? Bendic répondait qu'il ne voyait pas de mal au fait d'avoir une bonne conversation de temps à autre. Il arrivait qu'il réfute certains de leurs arguments et doctrines car, comme il l'expliquait aux enfants une fois les témoins repartis : "de tels enseignements ne peuvent avoir qu'un effet négatif sur les gens. Et ce qui compte, ce sont les gens, pas les religions ni les idées quelles qu'elles soient."