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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Je ne sais pas pourquoi je continue à lire cet auteur. Ses histoires sont toujours glauques.

L'Islande, qui doit être si belle, m'apparaît de plus en plus hostile ( ce qu'elle doit être aussi)

L'ambiance est très bien décrite. L'enquête suit correctement son cours sans grande surprise néanmoins. Peu de personnages, et finalement un roman assez vite lu.

Mais je reste avec un sentiment de tristesse.
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Erlendur et son équipe sont désormais sur la piste d'un criminel qui a déposé le cadavre d'une jeune fille sur la tombe du héros de l'indépendance. L'enquête est très polyvalente, depuis les bas-fond islandais jusqu'aux négociations des quotas de pêche dans l'ouest des fjords. On apprend que les pressions du capitalisme sont partout, même quand on ne les attend pas. C'est un roman policier, avec un volet social étoffé, comme Arnaldue Indridasson les écrit habituellement. Un peu dur pour moi cependant. On apprend beaucoup sur la société islandaise. Un beau roman qui se lit rapidement.
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Qu importe la critique pourvu qu on ait l ivresse..de lecture.
Lecture sympa qui emmène dans ce pays lointain et étonnant qu est l 'Islande. La peinture du caractère des personnages est elle même dépaysant. J ai lu quelque part que le polar a longtemps eu une mauvaise cote en Islande, l auteur est de ceux qui ont changé la donne.
Dans cette petite note je dis aussi adieu au Polar, j ai fait le tour
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Honnête petit polar islandais dans le milieu des quotas de pêche, de la drogue, de l'immobilier et de la prostitution.
Il se trouve que ces milieux ont des accointances.

Une jeune femme est retrouvée assassinée sur la tombe d'un leader indépendantiste. Erlendur mène l'enquête.

C'est sombre, mais non dénué d'"humanité" (à peine si on ose écrire ce mot...)
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Note : 🌟🌟🌟/5
🪦Second tome des aventures du commissaire Erlandur, qui cette fois ci va devoir évoluer dans un milieu qui le touche personnellement.
🪦Une jeune femme nue est retrouvée morte sur une tombe et personne ne semble la connaître. Erlendur découvre qu'elle fait partie d'un réseau de drogue et qu'elle travaillait à la solde du parrain de la drogue local.
✍🏻Mon avis: étant donné que c'est un tome 2 je ne veux pas trop en dire Patrice que j'ai peur de spoiler le roman. Je peux juste dire que ce second tome n'a pas été à la hauteur de ce que j'en attendais car malgré le fait qu'on en apprend un peu plus sur le passé d'Erlandur, j'ai trouvé l'enquête plutôt longue. Donc pour moi c'est une petite déception.
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Erlendur est au prise avec un meurtre qui le met en contact avec le monde d'Eva Lind ; celui de la drogue et de la prostitution. Une jeune fille est retrouvée morte sur la tombe d'un personnage célèbre. Qui est-elle ? On identifie vite une jeune fugueuse droguée et prostituée. Mais pourquoi a t'on déposé son corps sur la tombe d'un héros national. Une histoire de drogue et et de trafiquants ou bien quelque chose de plus complexe, de plus politique? Qui implique de riches clients de la jeune femme. Qu'à voulu dire l'assassin en agissant ainsi?

Deuxième volume des aventures d'Erlendur, ce n'est pas le meilleur à mon sens. La découverte du corps par un couple se livrant à des ébats amoureux dans un cimetière est un peu trop. L'enquête nous emmène à la fois dans le milieu de la prostitution et des pêcheries et celui des intérêts capitalistes en Islande. J'ai trouvé tout cela un peu décousu en définitive.

Mais qu'on aime Erlendur, on est content de le retrouver de toute façon.
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J'aurais finalement aussi bien fait de continuer tranquillement mon bonhomme de chemin dans les enquêtes d'Erlendur, après La cité des jarres et La femme en vert. J'ai voulu lire ces deux premiers tomes de la série nouvellement traduits, mais en vrai, on peut largement s'en dispenser.

Les roses de la nuit, donc. le vrai tome 2, le quatrième que moi je lis. Dans Les fils de la poussière c'était la nuit éternelle de l'hiver islandais, cette fois-ci c'est l'été et Erlendur dort très mal à cause du soleil de minuit. le corps assassiné d'une jeune femme est retrouvé sur la tombe du leader de l'indépendance islandaise, à Reykjavik. Erlendur et son adjoint Sigurdur Oli sont chargés de l'enquête. Fjords de l'ouest, scandale des quotas de pêche, désertification des campagnes et poussée tentaculaire de Reykjavik, jeunesse désabusée, drogue, prostitution ; l'auteur porte toujours autant d'attention et d'empathie à ses petits personnages cabossés par la vie ou broyés par la société. Il raconte l'envers de la carte postale.

« Nous sommes comme le cabillaud. En dessous d'un certain nombre d'individus, les bancs se dispersent puis disparaissent. Je crains que cela ne s'applique également à l'espèce humaine. Quand les gens quittent les villages comme le nôtre, la vie ralentit. D'ici peu, elle sera complètement éteinte. »

Cet opus est pas mal décousu et l'intrigue se met laborieusement en place, mais quelques rebondissements intéressants font bien tourner les pages. le canevas des personnages principaux s'étoffe, également ; Sigurdur Oli tombe amoureux et Erlendur panse ses plaies familiales. Cette nouvelle lecture a en tous cas confirmé mon attachement à Erlendur, bougon et mélancolique.

« Où donc s'est perdue la couleur de tes jours ?
Et les poèmes que, d'un rêve à l'autre, ton sang murmurait,
Dans quelle tempête se sont-ils égarés,
Ô enfant, qui te croyais porté par la merveilleuse vérité
Qu'abrite l'inépuisable puits que tu portes en toi !
En quel lieu… ? »
[Nostalgie. Jóhann Jónnson]
Lien : https://lettresdirlandeetdai..
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Depuis ma découverte, il y a déjà bien longtemps, de "la cité des jarres" premier roman d'Indridasson traduit en français (Un grand bravo aux Editions Métallié qui a su dénicher cette pépite et donner le coup d'envoi à la grande vague des polars nordiques si appréciés dans nos latitudes plus méridionales ), je me suis délectée à suivre les aventures d'Erlendur ce policier sombre et taciturne, à la vie privée désastreuse (mais ça c'est souvent le cas dans ce type de roman comme si les gens heureux et sans histoire ne pouvaient pas faire de bons policiers ) et j'ai par le biais du roman découvert la société islandaise .
Quel plaisir d'aller à la rencontre de ces lointains voisins européens et de découvrir leur mode de vie et leurs habitudes (qui ne sont d'ailleurs pas tellement éloignés des nôtres , mondialisation oblige).
A travers les enquêtes d'Erlendur, ce sont les grands thèmes politiques, economiques et sociaux du pays qui sont développés comme ici, la désertification des zônes rurales à la suite de la politique des quotas adoptée par le pays. Privés de leurs droits de pêche, les "provinciaux" se rabattent sur la capitale où ils emménagent dans des cités modernes avec le supermarché à leur porte pour le plus grand bénéfice des investisseur.
Pour illustrer ce thème c'est la découverte du cadavre d'une jeune prostituée dans un cimetière de Reykjavik qui va déclencher l'enquête d'Erlendur et de ses collègues bien connus des lecteurs fidèles. L'identité de la jeune fille reste introuvable, personne n'a signalé sa disparition dans un pays si peu peuplé que chaque habitant peut être identifié rapidement.
Le seul indice est que le cadavre a été déposé sur la tombe du héros de l'indépendance islandaise Jon Sigurdsson .Comme celui-ci était originaire des fjords de l'Ouest , c'est par là que les enquêteurs vont commencer à rechercher des indices.
L'enquête se déroule sous le soleil de minuit et Erlendur toujours sagace, fera appel à sa fille Eva Lund pour obtenir des informations sur le milieu de la prostitution. Bientôt il apparaîtra que la victime en savait bien trop et qu'elle pouvait dénoncer des agissements suspects.
Voici un bon moment de lecture avec un livre qui certes n'est pas inoubliable mais présente l'avantage de permettre de retrouver des personnages familiers que l'on a appris à connaître au fil du temps.
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C'est une découverte pour moi car je n'avais jamais lu un roman d'Arnaldur Indridason. Je ne souscris pas à l'engouement général le concernant. J'ai trouvé ce polar un peu trop lent à mon goût, et cet Erlendur un tantinet gnangnan. On y trouve toutefois quelques temps forts qui m'ont permis d'aller au bout de la lecture. Je suis pourtant adepte d' d'Henning Mankell et de son commissaire Wallander, avec qui on pourrait trouver quelques ressemblances. L'écriture est simple et fluide et ne demande pas d'effort particulier. C'est un essai qui ne sera sans doute pas transformé.
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Un des polars parus il n'y a pas longemps mais écrit fin des années 1990, et il s'agit d'une des premières enquêtes d'Erlendur. du coup, comme on aime bien Indridason - voire plus-, eh bien on l'achète et on le lit.
Et on ne peut que constater qu'il est en dessous de ce que cet auteur nous a depuis réservé.
Il démarre cependant fort: un couple en train de s'ébattre - de nuit- dans un cimetière, quand il s'aperçoit qu'il se trouve à proximité d'un cadavre. La suite, dans son premier tiers est tout ce qu'il y a de plus classique, et on a l'impression de tourner en rond. Et puis l'histoire se dessine dans le 2 ème tiers -la migration de nombreux habitants de l'ouest du pays vers Reykjavik, et le vente des quotas de pêche, entraînant alors d'une part un important déplacement de familles, et d'autre part, la construction d'immeubles pour les accueillir dans ce nouvel Eldorado. Faisant ainsi la fortune de quelques hommes d'affaires avisés du BTP.
Une partie où la narration prend le pas sur le dialogue, et c'est dommage.
Et puis, troisième partie, et l'on l'on sent venir l'écriture qui nous plaît tant d'Indrisason, et les prémices de son style particulier. le braquet supérieur est enfin passé. Avec, un zeste de prostitution, de drogue et de personnages tordus et mafieux en tous genres.
En le lisant, j'ai retrouvé la même sensation qu'à la lecture, il y a une dizaine d'années, du "Bal des débris" de Thierry Jonquet, ne sachant pas qu'il s'agissait de son premier livre, édité bien plus tard par sa maison d'édition. On le comprend, il était un peu "vert".Cela m'avait surpris, et ce n'est qu'en le rangeant dans ma bibliothèque que je m'étais rendu compte de sa date réelle de parution.
Ah, ces maisons d'édition!!
Pour la petite histoire, l'éditeur de Jonquet a sorti après le décès de ce dernier, son dernier livre qui ...n'était d'ailleurs pas terminé!!.
Vous me direz, nous en avons vu d'autres. Quand on regarde l'ordre de parution des romans de John Irving, on s'aperçoit très vite qu'ils sont de qualité inégale, et que par exemple, "L'oeuvre de Dieu, la part du Diable" est largement au-dessus de "L'épopée du buveur d'eau". (regarder la date d'écriture, puis de leur parution respective et vous comprendrez).
On constate souvent qu'un livre "moyen" d'un auteur connu, même écrit avant, sort souvent après un bon, voire un très bon de l'intéressé. Une "La Palisse", je vous l'accorde.
Et sans compter sur la mode du jour: le gros et bon bandeau d'un auteur connu qui péblicite tel ou tel livre, sans omettre les commentaires dithyrambiques des uns et des autres, sur la 4ème de couv! (et l'on se demande souvent si ces personnes ont vraiment lu le livre en question).
Pour "Les roses de la nuit", je pense que personne n'a loupé le mot "NOUVEAUTE" sur la couverture??!!
Comme quoi, on peut toujours et encore produire du neuf avec de l'ancien.
Maintenant, de vous à moi, j'attends quand même le nouveau Indridason, dont je possède presque tous les titres...
Allez, sans rancune.

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