AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782070748105
160 pages
Gallimard (14/10/2004)
4.5/5   2 notes
Résumé :

Ces dernières années, l'intérêt de certains pour la jeunesse roumaine du grand dramaturge et homme de lettres français Eugène Ionesco a conduit à de nombreuses interprétations erronées de sa trajectoire. Face à cela, sa fille Marie-France Ionesco a écrit un bref mémoire en défense de son père, décédé il y a tout juste dix ans. La mise au point de Marie-France Ionesco met ... >Voir plus
Que lire après Portrait de l'écrivain dans le siècle Eugène Ionesco : 1909-1994Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
le livre qui m'a fait connaître l'amitié d'Eugène Ionesco avec Anton Holban, rien que pour cela.. de ce que l'on parvient à saisir, la formulation restant par moments elliptique, Marie-France Ionesco, encouragée par Gabriela Adamesteanu, réagit à deux livres, respectivement de Marta Petreu et d'Alexandra Laignel-Lavastine. Pour faire très simple et très court, le premier résume essentiellement l'oeuvre de Ionesco à sa relation avec son père et s'en prend à sa relation avec la Roumanie, le second le taxe de fascisme. Parfois, visiblement outrée, l'auteure n'y va pas par quatre chemins : avec des sous-entendus, on fait dire à une oeuvre tout et n'importe quoi. Mais on apprend aussi bien des choses sur la Roumanie et les écrivains roumains (Cioran et Eliade surtout, mais aussi Tsepeneag ou les frères Acterian, dont je n'ai pas le souvenir d'avoir lu d'autres évocations dans la langue de Molière), surtout que les sources en langue française ne sont pas surabondantes. Sur le fond, je la rejoins, et Lucian Pintilie aussi apparemment, au moins sur l'inutilité, pour ne pas en rajouter dans certaines polémiques plutôt stériles, des procureurs par livre interposé.
Commenter  J’apprécie          141
La première constatation est la reconnaissance à ce livre de mentionner des auteurs comme Anton Holban, Haig Acterian ou Oscar Lemnaru, à tel point qu'on voudrait presque que le glossaire de fin se prolonge...
Pour l'essentiel, c'est un peu ce que j'appellerais trivialement le syndrome du "gros sur la patate".
Je m'explique : Marie-France Ionesco, fille d'Eugène Ionesco (il est assez étrange qu'elle l'appelle "Eugène Ionesco" d'ailleurs) réagit à des accusations injustifiées, au moins selon elle, à l'égard de son père par divers auteurs (Laignel-Lavastine, Petreu...). Sans avoir lu les auteurs en question, certains points nous échappent. Les passages qui relèvent des considérations littéraires sont pertinents et argumentés. Ceux plus de l'ordre de la biographie sont plus émouvants, parfois même mystérieux.
Au final, une lecture agréable, instructive sur la Roumanie d'autour de la deuxième guerre mondiale et qui, au bout du compte, ne perd rien à ferrailler un peu dans le débat historico-littéraire.
Commenter  J’apprécie          70

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
À l'école communale, en France, j'avais appris que le français, qui était ma langue, était la plus belle langue du monde, que les Français étaient le peuple le plus courageux, qu'ils avaient toujours vaincu leurs ennemis [...]. Arrivé à Bucarest, on m'apprend que ma c'est le roumain, que la plus belle langue du monde ce n'est pas le français mais le roumain, que les Roumains avaient toujours vaincu leurs ennemis [...]. Heureusement qu'un an plus tard je ne me suis pas rendu au Japon.
Commenter  J’apprécie          100
Tout jeune médecin envoyé sur le front russe, il mourut dans l'explosion d'une mine. Eugène Ionesco répétait souvent avec tristesse : "Personne ne saura jamais qu'il y a eu un Petre Bubu." Parmi les amis morts jeunes il y eut aussi l'écrivain Anton Holban, le peintre Bob Bulgaru qui fit plusieurs portraits de Rodica Burileanu puis de Ionesco.
Commenter  J’apprécie          80
Je pleure, monsieur. Je me déteste de ne pas être un dieu de ne pas pouvoir sauver la France ; anéantir ses ennemis. C'est tellement tristement idiot de ne pouvoir faire que des phrases, de n'offrir que des larmes, que de l'impuissance. (Lettre à Alphonse Dupront, 1940)
Commenter  J’apprécie          90

autres livres classés : littérature roumaineVoir plus
Les plus populaires : Littérature française Voir plus

Autres livres de Marie-France Ionesco (1) Voir plus

Lecteurs (3) Voir plus




{* *}