le livre qui m'a fait connaître l'amitié d'
Eugène Ionesco avec
Anton Holban, rien que pour cela.. de ce que l'on parvient à saisir, la formulation restant par moments elliptique,
Marie-France Ionesco, encouragée par
Gabriela Adamesteanu, réagit à deux livres, respectivement de
Marta Petreu et d'
Alexandra Laignel-Lavastine. Pour faire très simple et très court, le premier résume essentiellement l'oeuvre de
Ionesco à sa relation avec son père et s'en prend à sa relation avec la Roumanie, le second le taxe de fascisme. Parfois, visiblement outrée, l'auteure n'y va pas par quatre chemins : avec des sous-entendus, on fait dire à une oeuvre tout et n'importe quoi. Mais on apprend aussi bien des choses sur la Roumanie et les écrivains roumains (
Cioran et Eliade surtout, mais aussi Tsepeneag ou les frères Acterian, dont je n'ai pas le souvenir d'avoir lu d'autres évocations dans la langue de
Molière), surtout que les sources en langue française ne sont pas surabondantes. Sur le fond, je la rejoins, et
Lucian Pintilie aussi apparemment, au moins sur l'inutilité, pour ne pas en rajouter dans certaines polémiques plutôt stériles, des procureurs par livre interposé.