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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
John Irving est un exceptionnel conteur et fin observateur des âmes humaines, ça, tout le monde le sait… à voir ses succès réitérés en librairie, et le très large public qu'il touche plus ou moins à chaque fois. Sa notice wikipedia reprend l'ensemble de ses thèmes récurrents dans un tableau, cochant ou non leurs présences dans chaque livre de sa bibliographie.
On sait donc plus ou moins à quoi s'attendre à chaque nouveau livre, agaçant ou confortant chaque lecteur, selon ses velléités pour l'innovation. Je ne vois pas où se situerait de problème, tant son univers foisonne d'interrogations dont il ne ferra jamais complètement le tour. Cette magie opère plus ou moins à chaque fois… avec ce livre, je le trouve au sommet de son art.

Présenté comme son livre le plus « compliqué » (toujours sur cet encyclopédie numérique gratuit), j'y substituerais « ambitieux », tant je n'y ai rencontré aucune difficulté; sa structure remplies de digressions est aussi évidente que ses nombreux personnages sont complexes, questionnant frontalement cette « réalité qui dépasse la fiction », ou son contraire…

Années 90, grande liberté de ton, que permettait l'époque, il avance sans condescendance, appelant un chat un chat, voyant à chaque fois l'ours dans les fromages que se racontent les gens. Champagne.
Amoureux des déracinés, des déclassés, des désorientés, sans jamais les prendre pour autre chose que des hommes et des femmes.
Personne ne viendra lui chercher des noises, tant ses livres suivants, certains plus consensuels, sont venus confirmer son farouche humanisme, témoin du monde, de ses différences culturelles parfois issues simplement de l'ignorance de l'autre.

Un docteur presqu'aussi inoubliable que le gynécologue de « L'oeuvre de Dieu, la part du Diable », de l'humour et d'habiles zones d'ombres… et cet avant-propos de l'auteur, précisant, pour mieux brouiller, l'intention de ce roman EN Inde et non pas SUR l'Inde…
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Un roman vraiment loufoque. J'avoue que je ne m'attendais pas à ça après avoir lu la 4ème de couverture. John Irving nous raconte la vie du Docteur Daruwalla, chirurgien orthopédiste, qui se partage entre Toronto et l'Inde, son pays de naissance.
Ce roman est très long, j'ai failli abandonner car je n'accrochais pas mais finalement je suis contente d'avoir perservéré même si ce n'est pas mon livre préféré de cet auteur.
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Comme tout le monde, j'avais lu le Monde selon Garp et c'était jusque là ma seule connaissance de l'oeuvre d'Irving. de cette lecture ancienne, je garde le souvenir d'un roman à l'imagination et l'humour débridés. L'Enfant de la Balle se veut plus sérieux, le côté loufoque étant comme édulcoré par la torpeur du climat indien. Et de fait, le premier tiers du récit est plutôt poussif, voire soporifique par endroits. La mise en place des nombreux personnages traine en longueur et ce n'est qu'à l'arrivée de la jeune touriste américaine que l'intrigue se décante, après quelques chapitres d'un burlesque ébouriffant. C'est dans l'écriture de ces situations délirantes qu'Irving reste le meilleur. Mais bien que l'auteur s'en défende dans la préface, le vrai héros du roman est l'Inde et sa misère, ses contradictions, ses perversions. Good job, John.
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Je suis rarement déçue par un roman de John Irving. Pour ce pavé, cependant, ce n'est pas l'enthousiasme habituel : d'abord il y a de nombreuses digressions et retours dans le passé. D'habitude cela ne me gêne pas, mais pendant cette lecture, je n'arrivais pas trop à me concentrer.

Quelques mots sur l'histoire : le docteur Daruwalla est le personnage principal, il est chirurgien-orthopédiste. Né en Inde, il est parti pour ses études au Canada où il s'est établi avec son épouse autrichienne. Trente ans plus tard, il passe la plupart de son temps au Canada et revient de temps en temps en Inde. Dans son pays natal, il soigne gratuitement les enfants défavorisés, essayant de faire admettre des orphelins dans un cirque pour les sortir de la misère de la rue. Il mène une double vie, docteur le jour et scénariste pour film « policier hindou » avec comme héros récurrent l'inspecteur Dhar, à la fois admiré et détesté par le peuple hindou. L'acteur qui incarne Dhar est le fils adoptif du Dr Daruwalla, et c'est de loin le personnage le plus intéressant : énigmatique et plein d'humour.

Mine de rien de digression en digression, j'ai appris de nombreuses choses sur l'Inde. le Dr Daruwalla mène l'enquête avec le faux inspecteur (Dhar) et un vrai inspecteur sur un meurtre qui a été commis dans un club de golf très fermé. le sujet du livre n'est pas l'enquête puisque l'on connaît assez rapidement le coupable, mais bien les moeurs des personnages …

Finalement, j'ai lu ce livre tout début juillet et même si mon avis en refermant le livre était mitigé, deux mois après ce livre reste très frais dans ma mémoire et finalement le bilan est assez positif malgré quelques longueurs.
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