"Tel était le monde ou j'étais allé me coller comme dans de la merde, parce que j'étais né sous une mauvaise étoile" ... une quatrième de couverture comme ça ...
Avec un auteur russophone apatride, né en Estonie qui a vécu plusieurs années au Danemark dans des camps
De La Croix rouge.... on attend avec impatience la description "des magouilles, les petites et grandes indignités, les humiliations et les mensonges" pour décrire ces "zones transitoires où pataugent et se mêlent l'absurde, les espoirs et les peurs de milliers de laissés pour compte"...
Je suis estomaquée, je pense que je n'ai pas lu le même livre !
Imaginez les discours de la marine L.P.., sur ces migrants, sur ces réfugiés prêts à tout pour profiter de nos systèmes sociaux, profiter d'une rente qui permet l'accès à la boisson, à la came avec un minimum de toit sur la tête.
Et bien voilà, bienvenu dans la description de ce monde !
Nous assistons à la cavale de migrants courant après un statut de réfugiés qui leur permet de se poser, de regarder le temps passé en profitant du système.
Objectif ... finir la journée le mieux possible avec ce qu'il faut de bière, d'alcool divers et variés, accompagnés d'un peu d'herbe plus ou moins magique, le tout pour pouvoir profiter de la vie dans un bordel quelconque avec des putes fort conciliantes.
La fuite en avant avec un passé et un avenir que personne ne cherche à imaginer !
Un mépris pour le monde occidental, pour son hospitalité, pour ces danois qui sont qualifiés de "bonhommes en pâte d'amandes".
Je regrette cette lecture, je suis mal à l'aise. Cette vision de l'exode est un camouflet aux droits des hommes.
Si j'y souscrivais, je serais passée de l'autre côté, du côté des théoriciens du "fermons nos frontières - restons entre nous, vous voyez bien comment ils nous considèrent !"