Aussitôt acquis, aussitôt en lecture. Il faut dire que le titre m'attirait très fortement et j'étais vraiment très intéressé par son contenu.
La forêt maudite fut parut en 1989 sous le titre original de Dreamthorp (qui n'est d'autre que la ville où se passe l'histoire), titre nettement moins attirant pour le coup.
Un coupe fouine le sol à l'aide de détecteur de métaux et trouve un objet sculpter dans une pierre minéral. Curieuse sculpture qui pourrait être créé à partir d'un peuple indien décimé. Depuis lors, d'étranges faits sont observés à Dreamthorp.
Avec pareil titre, je m'attendais à trouver une belle et sombre forêt, quelque part envoûtante alors, je fus de voir qu'au fil des pages, il n'en n'était rien. Oui, c'est un fait, l'histoire se situe dans la charmante ville de Dreamthorp. Il y a une forêt qui jouxte ce paradis pour retraités. La seule fois il en est question se situe au bout de la 300ème pages. Donc, petite désillusion de ce côté là. le style littéraire est moyen. L'auteur aime écrire et de longs passages où il ne se passe pas grand chose. Au début, je me suis dit que c'était pour planter le décors, une charmante ville on vie tranquillement puis, à la longue un peu lassant. Il arrive parfois qu'il y ait quelques répétitions au niveau des noms dans une même phrase, mais est-ce due à l'écrivain ou au traducteur ? Pourtant
Chet Williamson gratifie son roman par de bons passages aux amateurs de terreur et d'épouvante. Son langage est parfois cru.
Deux histoires se déroulent dans ce roman. D'un côté, on a une malédiction indienne, mais n'est pas
Graham Masterton qui le veut. de l'autre, un tueur psychopathe qui rêve de vengeance. Je sors d'un avis mitigé. Ni bon, car trop de longueurs et parfois irréel. Ni mauvais car l'histoire est plutôt plaisante et de nombreux passages fantastico-horreur qui raviront les fans du genre.