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3,88

sur 123 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Ian Hunt est flic à Bulls Mouth, Texas, plus précisément, il n'a de flic que le nom. Depuis plusieurs mois, il a été relégué au standard des appels téléphoniques du 911, c'est à dire des urgences. Dépressif, solitaire, triplement divorcé, un brin alcoolique, il passe ses journées à jouer aux cartes sur son ordinateur. Inconsolable depuis que sa fille Maggie a disparu il y a 7 ans et dont le corps n'a jamais été retrouvé, sa vie va à vau l'eau. Jusqu'au jour où il reçoit un appel au 911, celui de sa fille! Certain que ce soit elle, il essaie de lui demander dans quel endroit elle se trouve, comment elle est vêtue et qui est son kidnappeur. Dans la précipitation, elle réussit à se localiser... et quelle n'est pas la surprise de Hunt d'apprendre qu'elle s'est réfugiée dans la galerie marchande du village. Il se précipite là-bas, avec son collègue Diego, mais la petite a disparu. Ian n'aura qu'une idée en tête: retrouver sa fille dont il est sûr d'avoir bien reconnu la voix, malgré tout ce temps écoulé. Commence alors une chasse à l'homme impitoyable pour Hunt et ses collègues...

Ryan David Jahn, dont « De si bons voisins «  m'avait littéralement transportée, m'a à nouveau conquise avec ce polar haletant et oppressant. Très vite, on connait le nom du ravisseur, mais tel n'est pas le sujet essentiel du livre. Tout l'intérêt repose sur cette quête de vérité, cette recherche interminable et acharnée, cette volonté croissante et persistante de retrouver l'être cher dont on avait tenté de faire le deuil et la folie du ravisseur et de sa femme. Une chasse à l'homme qui va crescendo au fil des pages pour devenir de plus en plus violente, chaque partie ne voulant laisser aucune chance à l'autre de s'en sortir.
Ce roman est à 4 voix: Hunt, Maggie, le ravisseur et Diego. Ceci augmente d'autant plus cette ambiance stressante, les chapitres courts aidant à imposer une certaine cadence.
Ryan David Jahn nous livre un polar noir, dont les personnages sont attachants et finement travaillés.

Emergency 911... en cas de palpitation, vous connaissez déjà le numéro!
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Après l'excellent de bons voisins inspiré d'un fait divers, voici Emergency 911, le deuxième polar de Ryan David Jahn. Et, c'est à nouveau une claque que l'on se prend ! Alors, si vous êtes passé à côté du premier, il ne vous reste qu'une chose à faire : foncer chez votre libraire afin de réparer le mal, c'est-à-dire le lire et surtout enchaîner avec ce deuxième roman qui, à n'en pas douter, va faire rentrer ce jeune auteur dans la cour des grands.

Tout est dit dès la phrase d'ouverture : "Il reste à Ian Hunt moins d'une heure de boulot à tirer lorsqu'il reçoit l'appel de sa fille morte". Ian Hunt est adjoint du shérif et s'occupe de recevoir les appels d'urgence de la police de Bulls Mouth (petite ville du Texas), le 911. Mais il est aussi un homme détruit : sept années auparavant, sa fille, Maggie, a été enlevée dans son propre domicile. Depuis peu, face à l'absence d'indice, elle a été déclarée morte. Sauf qu'un soir, il reçoit sur cette ligne l'appel d'une jeune fille se nommant Sarah ou plus exactement Maggie Hunt et lui sommant de lui venir en aide. Maggie est dans une cabine téléphonique, elle a réussi à s'échapper... mais son ravisseur coupe la communication. La petite fille devenue adolescente a eu juste le temps de décrire sommairement l'homme et dire qu'elle se trouve devant la galerie commerciale de la ville. Pour Ian, le choc est total ! Sa fille est vivante, quelque part, tout proche. Au fond de lui, il sait qu'il l'a toujours su. Tétanisé par l'urgence, ne voulant pas perdre sa fille une seconde fois, Ian quitte son poste de reclus. Commence alors une véritable traque au kidnappeur pour retrouver Maggie coûte que coûte… " Il ne la laissera plus jamais mourir".

Une des grandes forces de ce roman est la capacité de l'auteur à ralentir l'action de façon imperceptible en nous racontant les scènes du point de vue de chaque personnage : Ian Hunt, son collègue , sa fille et le ravisseur. C'est remarquablement exécuté et cela accroît la tension dramatique. le livre, qui commence dans une petite ville en apparence tranquille, s'emballe progressivement et monte crescendo en tension, jusqu'au dénouement final. En 330 pages, Ryan David Jahn nous emporte dans un tourbillon de pensées, de peurs et d'espoirs. Car le coeur du roman, ce qui le fait palpiter, c'est bien l'amour. Celui d'un père pour sa fille qui ira jusqu'à renoncer à ses propres valeurs morales pour la retrouver. Celui d'un mari, un homme rustre, violent et tourmenté, inquiet pour sa femme. Et surtout l'amour d'une petite fille, Maggie, capable de surmonter les pires dangers, de continuer à croire sans jamais baisser les bras. Une soif d'amour et de liberté. Emergency 911, c'est une poursuite impitoyable qui se teinte de sang à mesure que l'on s'enfonce dans le désert de Californie. On en ressort pantelant et un peu KO. Mais on n'a pas lâché le roman une seule seconde. Emergency 911 est une fiction criante de vérité, elle nous touche, nous balance dans les cordes à coups redoublés. C'est une fiction qui dénoue les fils en nous incitant à réfléchir à ce qui lient les hommes les uns aux autres. Ryan David Jahn mêle avec brio suspense haletant et questionnements douloureux. Encore un excellent roman ! Maintenant, vous savez quoi lire cet été !
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Il y a deux mois, Ian Hunt a enterré sa fille Maggie. Elle a été enlevée il y a sept ans, on n'a jamais découvert de corps. Depuis, la famille de Ian a explosé, sa femme Rebecca l'a quitté et s'est mariée à un autre homme dont elle a eu deux enfants. Il a coupé les ponts avec son fils Jeffrey, qui gardait sa soeur un soir où ils étaient sortis dîner dehors, et qu'il rend inconsciemment responsable. Pour que son ex-femme puisse faire le deuil de cet enfant, il lui a concédé d'organiser des funérailles et d'enterrer un cercueil vide. Mais Ian, seul au milieu du champ de ruines qu'est devenue sa vie, a gardé espoir de retrouver sa petite Maggie.
« Il est assis derrière le standard du poste de police de Bulls Mouth sur Crouch Avenue, qu'il a comme d'habitude pour lui tout seul, même si à coup sûr il lui suffirait de passer la tête à la porte de la pièce de devant pour voir le capitaine Davis penché en arrière dans son fauteuil, les pieds sur le bureau et le Stetson sur les yeux…. Maniant la souris devant lui, il s'adonne à une partie de solitaire sur l'ordinateur qui centralise les appels téléphoniques. Si les gens en ville savaient que c'est comme ça qu'il passe quatre-vingt-quinze pour cent de son temps, ils piqueraient une crise. »

Et lorsqu'un soir, au cours de l'une des permanences qu'il assure au central du bureau du shérif, il reçoit un appel sur le 911, la voix d'une jeune fille qui demande de l'aide, une jeune fille qui lui dit s'appeler Maggie Hunt, il reconnaît la voix. Après un bref dialogue, pendant lequel Maggie n'a pas eu le temps de lui donner beaucoup de détails, la communication est rompue, et Maggie lui est arrachée à nouveau.

Avec le peu d'éléments dont il dispose, une adresse d'où Maggie a passé son appel, une vague description de son ravisseur, Ian va se lancer à sa recherche pour ramener sa fille, quel qu'en soit le prix, dans un road-movie suicidaire et désespéré. Et le long de l'Interstate 10, de motels minables en villes abandonnées, dans des paysages sinistres et désolés, commence alors une course-poursuite, contre le temps, et contre la mort. Celle de Maggie, aux mains de son ravisseur, celle de Ian, blessé par balle au poumon lors de la fuite d'Henry et dans un état de faiblesse extrême. Il pourra heureusement compter sur l'aide et le soutien de son ami Diego.

L'auteur développe son histoire à travers les différents points de vue des personnages principaux du roman, Ian lui-même, le ravisseur, Maggie et Diego, un des amis policiers de Ian Hunt, chacun des personnages apportant un éclairage différent dans la progression de l'intrigue. La narration, composée au passé et au présent, donne à ce récit un rythme binaire qui s'accorde très bien à l'histoire, alternant les moments de regrets et d'espoir déraisonnable et fou de Maggie et de son père.

La psychologie des personnages est bien étudiée : Henry, qui ne doit qu'à son désir d'accéder aux désirs de Béatrice, d'être le monstre qu'il est devenu, réagissant à chaque situation de manière primaire, et s'enferrant de plus en plus dans le crime, sans espoir de retour en arrière. Il a agi ainsi par amour pour sa femme, pour remplacer l'enfant qu'ils avaient perdu et préserver ainsi son équilibre mental. Selon l'auteur, rares sont les personnes qui commettent le mal intentionnellement, elles commettent de mauvaises actions qui ont des justifications humaines personnelles.

Quand à Ian, la colère qu'il ressent lorsqu'il découvre ces cadavres de jeunes enfants dans le champ d'Henry, la colère qu'il ressent à ce moment-là oblitère tout ce qui était bon en lui, lui faisant ressentir à quel point il aime sa fille, et l'amener à sacrifier ce à quoi il croyait, son mode de vie bien réglé, pour ramener son enfant chez lui. Et au fur et à mesure du roman, il devient comme le monstre qu'il est en train de chasser.

Et Maggie, sa force de caractère suscite l'admiration. Enfermée dans une cave, attachée et battue quand elle n'est pas la petite Sarah que veulent les ravisseurs, elle s'invente un ami imaginaire « Borden » et, dans sa tête, compte interminablement, remplissant son esprit de nombres pour ne pas y laisser de place à la terreur ou au désespoir.

Ce roman est également une occasion de mettre à mal le mythe de la famille américaine idéale :un papa, une maman, deux enfants dans une maison entourée de barrières blanches. Cette image est un rêve, une idéalisation de la réalité.

La violence qu'il y a dans ce roman est symptomatique de la société américaine, comme nous le dit l'auteur : « Mais c'est Burroughs qui avait raison : l'Amérique n'est pas un jeune pays. L'Amérique est vieille, sale, mauvaise. Elle était là depuis des millions d'années, à attendre, silencieuse ; elle était la terre des bêtes qui ne connaissaient que le langage de la chasse et de la violence, et elle attendait ; depuis une éternité elle était mauvaise, dangereuse, et elle attendait. »
Sous cette apparence pacifique de l'Amérique, il y a cette violence profonde qui ne demande qu'à s'exprimer. Selon les mots de l'auteur « Mon livre est quelque part une réflexion sur le rêve américain qui se transforme en cauchemar. »

On peut faire le rapprochement avec l'affaire Jaycee Duggard, qui fit la une des médias américains alors que ce roman était en cours d'écriture. Cette jeune fille qui avait enlevée et séquestrée pendant plus de dix ans réussit à échapper à ses ravisseurs et retrouver sa famille. Il avait déjà son histoire en tête lorsque l'affaire a éclaté, mais consciemment ou non, cette affaire et d'autres dans le même genre ont du avoir une incidence sur son écriture.

Roman, à déconseiller aux âmes sensibles, au suspense impeccablement orchestré, qui monte en puissance et en intensité dramatique tout au long du roman jusqu'à un dénouement que l'on imagine forcément fatal… Mais pour qui ?
Une vision assez pessimiste de l'Amérique contemporaine, finalement assez paranoïaque, très loin de l'idyllique rêve américain.
Un excellent moment de lecture, que je vous recommande.
Lien : https://thebigblowdown.wordp..
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Moi qui ne lis jamais de romans policiers, j'ai été servie! J'ai adoré!

C'est l'histoire de ce flic qui a perdu sa fille sept ans plus tôt. Elle a été kidnappée et jamais retrouvée. Quelques mois avant le début du récit, une cérémonie a eu lieu pour que son ex-femme arrive à faire le deuil de son enfant disparu.
Le jour où Ian, répondant aux urgences du 911, reçoit un appel de sa fille lui demandant de l'aide, son sang ne fait qu'un tour. Elle a réussi à tromper la surveillance de ses ravisseurs, mais il n'a pas le temps d'en savoir plus, il n'y a plus personne au bout du fil...
Commence alors une véritable course contre la montre, Ian va tout faire pour récupérer sa fille.
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Un bon roman mais qui ne m'a pas plus enthousiasmé que cela. Trop classique, peu de surprises, l'auteur fait le job mais le roman ne ressors pas du lot. de plus, et alors que l'"intrigue" laisse entrevoir très rapidement un irrémédiable face à face final, ce dernier tourne court et la fin est beaucoup trop rapide. Pour autant, malgré ses défauts, je dois reconnaître que l'ecriture de l'auteur est sobre et que le roman se lit sans déplaisir.
Un bon roman mais sans plus, selon moi.
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Ian n'a plus de policier que l'uniforme depuis que sa fille Maggie a été kidnappée il y a de cela quelques années : sa femme l'a quitté pour épouser un autre shérif. Alors, Ian s'enferme et se libère en buvant. le jour, il répond aussi aux appels d'urgence, le 911. Aussi Ian croit-il rêver ce jour-là quand il entend sa fille à l'autre bout du fil, respiration oppressée, souffle court, qui jette des mots d'appel au secours avant que la ligne ne soit coupée, brutalement. Avec cet appel, c'est l'espoir de la revoir un jour qui renaît, et avec l'espoir, la vie. Alors Ian se lance à la poursuite du ravisseur, dont il n'a eu qu'une description sommaire par Maggie. Il est prêt à tout pour la revoir, y compris à perdre son humanité…

« Emergency 911 » est un policier qui laisse un goût déconcertant : à la fois l'intrigue fascine tant le portrait du père est saisissant de réalisme et d'humanité, et en même temps, ce réalisme dans les descriptions des personnages livrées çà et là, peuvent vite écoeurer : tout comme nombre de protagonistes dans le roman, le lecteur est souvent sur le bord de la nausée. Certaines scènes mettent également mal à l'aise puisqu'elles déclenchent un rire jaune, voire noir.
Mais très vite, on se prend à espérer aux côtés de Ian, et on le suit dans sa chasse à l'homme qui le conduit du Texas à la Californie, le long de l'Interstate 10, mais surtout qui l'amène à se révéler sous un jour terrifiant : Ian va consentir à perdre sa part de conscience professionnelle et d'humanité pour se lancer dans une quête, bien humaine au fond : retrouver sa fille, Maggie, l'extirper des mains du ravisseur, mais surtout retrouver sa vie d'avant, celle de l'insouciance, de la jeunesse et d'une forme d'innocence.
Un policier attachant, malgré un réalisme et une noirceur parfois trop prononcés.
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Ian Hunt est adjoint au shérif de la petite ville de Bulls Mouth, au Texas. Depuis la disparition de sa fille il y a sept ans, sa vie n'est qu'une lente descente aux enfers. Alcoolique et dépressif, il a été affecté au central 911, numéro d'urgence réservé aux appels de détresse. Un jour, il reçoit un étrange coup de fil : sa fille Maggie est à l'autre bout de la ligne. Commence alors pour Ian une course contre la montre, il doit récupérer sa fille des mains de son ravisseur, coûte que coûte. Il est prêt à tout, absolument à tout.
J'avais bien aimé le précédent roman de cet auteur, un roman noir très très noir : de bons voisins, tiré d'un fait divers. Emergency 911 est un roman policier haletant, sans temps mort, bourré d'action. Beaucoup de fusillades, pas mal de violence et assez peu d'espoir. Impossible de le lâcher ! J'ai bien aimé que les 3 personnages principaux prennent la parole à tour de rôle : Maggie, Ian son père et Henry le ravisseur. Cela rythme le récit, mais sans rupture, puisque par exemple, Maggie reprend la parole au point même où Henry l'avait laissée, donc on revoit la fin de la scène précédente, mais du point de vue de Maggie et c'est assez réussi.
A suivre, donc ! (avril 2013)
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Un bon roman dans le genre thriller d'action. le personnage principal, flic sur le déclin va faire fi de la morale et de son devoir, pour voler au secours de sa fille disparue il y a 7 ans, et réapparue furtivement. Certaines scènes sont très visuelles qu'on se croirait au cinéma. Par moment j'ai trouvé que les ficelles étaient un peu épaisses, des coïncidences un peu faciles comme dans beaucoup de films d'action. Mais l'ensemble est prenant et le livre se lit assez vite.
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Un western des temps modernes sanglant et épique

"Il était une fois dans l'ouest" version Ryan David Jahn!
Ce récit oppressant sent la poudre et l'atmosphère viciée d'une petite ville du Texas et du désert américain en général; le style d'écriture est très visuel, cinématographique, comme si l'auteur était en réalité un caméraman filmant et décrivant en même temps chaque scène; Maintenant ainsi une tension dramatique qui ne faiblit jamais.

Emergency 911 raconte, à la manière d'un western remis au goût du jour, la quête rédemptrice de Ian Hunt, agent de police d'une petite ville du Texas qui reçoit un appel au secours de sa fille; Maggie Hunt a disparu il y a sept ans, prisonnière d'un couple de psychopathes qui vit dans cette même petite ville. Ian Hunt va découvrir la vérité et poursuivre le couple qui a pris la fuite avec sa fille, direction la Californie, avec entre les deux le Grand Nulle Part américain, magnifiquement décrit par l'auteur.

Intrigue classique et sans surprise, surenchère de gore: le livre a été critiqué de manière plutôt négative à sa sortie. Alors oui, l'intrigue est classique (pas de rebondissements dans tous les sens, à la Harlan Coben), et certains passages sont très très saignants. Mais à la question de savoir si Ryan David Jahn est parvenu à me captiver, la réponse est oui, on ne peut pas décrocher de ce road-movie poignant. Il n'y pas de longueurs, l'auteur va à l'essentiel, à l'image du décor épuré du roman, l'implacable désert texan.
Ryan David Jahn est-il parvenu à me procurer des émotions, ce que je demande à tout bon écrivain? Oui, j'ai été bluffé par l'épaisseur des personnages, la force des dialogues, et l'intensité des scènes d'action. Et le final est époustouflant, un duel digne des grands westerns à la Sergio Leone (d'ailleurs cela se passe dans une ville déserte).
Alors pour toutes ces raisons, Ryan David Jahn a produit une oeuvre qui se distingue de la masse. A lire d'urgence!
Lien : http://www.conseilspolarsdep..
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Il s'agit d'un policier un peu différent des précédents que j'ai lu.
En effet, le coupable est connu dès le début ou presque. le propos ne consiste donc pas à savoir qui a tué.

Tout au long du roman, j'ai frissonné au rythme du calvaire imposé par Henry à Maggie. Il y a un peu de l'ambiance de Claustria de Régis Jauffret dans ce livre. C'est glaçant. Béatrice est horripilante. Malgré tous les malheurs qu'elle a vécu, je n'ai pas ressenti la moindre once d'empathie à son égard. Je les ai trouvé, Henry et elle, tellement méchants d'avoir enlevé une petite fille à l'amour de ses parents que je les ai aussitôt détestés et cela ne s'est pas amélioré d'un bout à l'autre du roman.

Les personnages de la famille d'Henry décrits par l'auteur ne m'ont pas inspiré la moindre sympathie. Bêtise, boisson, armes à feu, saleté, blagues à deux balles, brutalité... semblent leur quotidien. Pas de quoi me donner envie de les côtoyer. Ce n'est pas une manière très gaie et très flatteuse de dépeindre les US.

Malgré tout, je ne regrette pas d'avoir lu ce roman. Je vous le recommande.
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