Quand j'ai lu la description de ce livre dans la liste des masses critique, j'ai vraiment été intéressée par le sujet. Science-fiction, banco. Procès et justice, j'en dévore des séries entières. Société futuriste, j'adore. Je me lance dans la lecture et j'ai déjà épinglé deux citations dans les vingt premières pages. Merveilleux !
Le meilleur moment arrive, j'ai hâte, on y est presque... Et boum. Le moment que j'attendais le plus après un quart de livre des plus alléchants est résumé en une belle ellipse de plusieurs mois... La partie que j'attendais le plus n'est même pas écrite. Le fameux procès sensé révolutionner la société n'est pas expliqué. On a que le jugement final... J'ai tellement été déçue que j'ai oublié le livre quelques jours. J'ai finalement repris ma lecture en me demandant ce qui pouvait bien être raconté dans le reste du livre si l'intrigue de base était expédiée si vite. Et là... le livre m'a perdue. On part dans des dialogues entre différentes personnes débattant de sujets philosophiques, juridiques, politiques. Les protagonistes agissent bizarrement, ils font partie d'une intrigue sociétale que je ne saisis pas bien. L'histoire est décousue pour mon cerveau, qui me regarde avec de grands yeux interrogateurs. Les événements sont expédiés, la fin est énigmatique.
Je retrouve en Pierre Janot un côté Amélie Nothomb, c'est-à-dire une excellente idée de départ avec une suite que je qualifierais de... énigmatique.
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2030. La justice est rendue par Cujas: un système expert. Les avocats entrent les données et attendent la décision de Cujas..
Ilian, jeune avocat va essayer de trouver les failles de Cujas car il craint une tentative d'assimiler les machine au vivant pour leur permettre d'avoir les mêmes droits que le vivant, sous le prétexte d'égalitarisme.
Tout semble être sous le contrôle des machines: tout se fait automatiquement, même la dissolution d'un mariage et un permis à point de parentalité .Ilian aime beaucoup son fils et cela le mettra en situation difficile. Il en connaîtra d'autres...
Cujas démantelé, il sera remplacé par un autre qui sauve un peu mieux les apparences..."Les machines avaient donc gagné, personne ne le voyait".
Mme Linkal, surnommée la guêpe par Ilian qui succombera un moment à ses charmes, tient un rôle ambigu, elle semble faire partie des réfractaires ou en est une taupe; c'est elle qui déclenche le processus qui va conduire l'avocat à dénoncer les erreurs de Cujas.
Hen Ree se révèle être à la fois le mécène du système mais par ailleurs, il est le directeur d'un groupe phar maceutique qui est à l'origine de troubles graves. La plainte ne peut aboutir.
Je ne suis pas trop lectrice de SF mais ce livre est effrayant car il n'est pas impossible que nous suivions cette pente.
Merci à la masse critique de Babelio et aux éditions Thot
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Mais quitte à choisir, il préférait la solitude aux contraintes.