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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La peste ! le fléau de Dieu qui tue tous les hommes, sans distinction de richesse ou de classe. La peste ! Quand elle s'abat sur le royaume de France, en 1347, personne ne veut y croire. Mais lorsqu'elle gagne Paris les ordres établis vacillent. Même la cour du roi succombe à ses pires démons. Gabrielle d'Aurillay, tout récemment arrivée dans la capitale, pourra-t-elle sauver sa vie et celle de son enfant ? Parviendra-t-elle à comprendre la personnalité de son mari ? le diptyque mystérieux que ce dernier gagne au jeu est-il un talisman ou une malédiction supplémentaire ? Dans cette saga intrigante, le destin de chacun peut basculer d'un coup. Amours, trahisons, mystères, superstitions, disparitions suspectes…Il y a un rythme soutenu et les intrigues tiennent en haleine le lecteur. J'ai bien aimé le personnage de Gabrielle qui est vraiment innocente et que l'on a envie de protéger. J'ai en revanche, détester son mari cet espèce de salaud qui la trompe et qui n'a d'homme que le nom. A force de subir des affronts de son mari elle va changer et de pauvre jeune femme sans défense et fleur bleue elle va se transformer en femme libre et sûre d'elle.

L'auteur a l'habitude d'écrire des romans historiques et policiers, elle est totalement à l'aise dans l'exercice et cette nouvelle collection commence sur des chapeaux de roues, j'adhère totalement et j'ai hâte de lire la suite.

VERDICT
Tout les fans d'histoire et de romans historiques trouveront de quoi faire avec ce livre qui les ravira. Un bon moyen de connaître la grande Histoire sans passer par des manuels fastidieux. Un livre qui se lit facilement et très agréable.
Lien : https://revezlivres.wordpres..
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Roman sympathique qui tarde à démarrer et dont l'heroine semble trop douce par rapport aux précédents policiers d'Andrea H Japp. Au final le theme de la peste est suffisament fort pour qu'on passe outre et qu'on poursuive la lecture mais on a un peu l'impression que la romancière se contente d'une exposition des personnages sur ce premier tome. Quels sont les liens entre la reine Jeanne et Gabrielle? Quel est le mysterieux dyptique? Bref plein de questions, dont il faudra apporter quelques réponses dans le deuxieme tome sans allonger demeusurement la sauce!
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Dans ce premier tome, nous allons suivre la vie de Gabrielle d'Aurillay, jeune femme d'une vingtaine d'année,enceinte et mariée à Henri.
Comme ce dernier n'a plus un sous, il décide de quitter sa demeure qui se trouve en banlieue et d'aller s'installer chez son oncle dans Paris.
La jeune Gabrielle voit en son mari, un homme merveilleux qui ne pense qu'à elle. Malheureusement où le bas blesse c'est que ce dernier est tout le contraire de ce que cette jeune femme peut penser (alcoolique, joueur, menteur ....).
Pendant les frasques de son mari, Gabrielle passera le temps avec la matrone qui l'accouchera.
Le problème c'est qu'un terrible mal s'installe sur Paris, à savoir la peste, et va poser de terribles problèmes à nos protagonistes.


En ce qui concerne la période historique racontée, cette dernière est très intéressante et vraiment très bien recherchée.
On voit facilement que l'auteure a fait énormément de recherches et qu'elle s'est bien documentée.
Malheureusement, j'ai failli abandonner ma lecture après une centaine de pages car il y a beaucoup de mots compliqués utilisés mais également beaucoup de notes de bas de page sur lesquelles on doit se rapporter.
Mais heureusement que j'ai persévérer dans ma lecture (et je ne le regrette pas) car l'histoire a pris du rythme mais surtout je ne lisais plus les notes, ce qui m'a aidé dans la lecture.


Pour ce qui est des personnages, celui qui m'a le plus touché est celui de Gabrielle.
En fait au début, on la découvre comme une jeune femme "stupide" (désolée) qui ne compte que sur son mari et qui ne voit que par lui. Tout ce qu'il pourra lui dire est parole d'évangile.
Mais vous me direz que c'est normal pour l'époque. Je le sais bien mais elle m'a énervée à plusieurs reprises.
Ensuite, j'ai vraiment été étonnée de son changement de caractère et de sa prise de possession et d'initiative pour plusieurs choses que je ne vous dévoilerai pas.


Le personnage d'Henri ma tout bonnement énervé du début à la fin.
Je n'aurais vraiment pas pu supporter un homme comme lui mais bon à l'époque les femmes n'avaient pas le choix de qui elles allaient épouser.


Pour ce qui est de l'écriture de l'auteure, comme je le disais plus haut, elle a été difficile à lire au début et puis par la suite, on prend le rythme et on a envie de savoir la suite rapidement et surtout ce qui va arriver à Gabrielle.


En bref, une lecture laborieuse au début mais l'intrigue et le rythme donnés par la suite vous donnent envie d'en lire plus.
A quand le tome 2 ?
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Avis de Scarlett (Chroniqueuse chez Léa Touch Book) :

3.5/5 :

Et si je commençais par vous parler de l'auteur Andrea H Japp ; en effet elle est avant tout pour moi l'écrivain de la série policière sur Gloria Parker Simmons et c'est avec cette série policière digne des meilleurs polars américains que je l'ai découverte. C'est aussi l'auteur de « la femelle de l'espèce » de la série sur Hélène Baron, de l'intimiste et très beau « et le désert » etc etc. Tous des livres qui m'ont donné de superbes moments de lecture.

Depuis quelques années, Andréa Japp s'est spécialisée dans le policier historique avec succès et voilà donc une nouvelle saga dont l'héroïne Gabrielle nous promet de belles aventures (j'avais oublié de vous préciser que souvent , très souvent avec Madame Japp nous faisons de très belles rencontres avec des femmes merveilleuses touchantes , fragiles et fortes à la foi).
Gabrielle disais-je donc est une jeune épouse aimante, enceinte, fraîche et assez naïve au début du roman. Elle est amoureuse de son époux Henri d'Aurillay et tout semble paisible.

Et puis sournoisement la peste, la grande peste de 1347 pointe le bout de son horrible museau et tout bascule, les événements s'enchainent et ceux-ci nous font découvrir une Gabrielle plus déterminée, avec une force devant les épreuves et les révélations qui ponctuent le roman.
Elle est accompagnée dans son aventure par sa fidèle servante Adeline, et je suis sure que les prochains tomes nous feront découvrir deux femmes modernes, aventureuses, sensibles sans mièvrerie et très solides devant les obstacles.
On croise aussi dans cet opus la reine Jeanne de France, son médecin Guy de Chauliac. On est aux prémisses de la guerre de cent ans…
On parle aussi beaucoup bien sur de la peste qui se répand de Marseille à Paris puis à toute l'Europe, sachez qu'en France elle fit 7 millions de victime.
Et puis il y a cette mystérieuse histoire d'un diptyque recherché de beaucoup et dont on devine qu'il sera le fil conducteur de cette aventure.

On retrouve dans ce roman un foisonnement de détails historiques, il y a une profusion de notes de fin de page très intéressantes mais, et ce sera le petit bémol de ce roman, cela rend parfois la lecture un peu hachée, c'est un petit frein à la fluidité du texte, alors j'avoue que j'en ai « zappé » quelques unes de ces notes.

Par contre en fin de livre, la postface et l'annexe sont une très belle idée ,riche d'enseignements historiques et scientifiques puisqu'en effet les études scientifiques en bactériologie d'Andréa Japp lui permettent de se poser certaines questions intéressantes sur la grande peste et de nous apprendre des détails singuliers.

Alors en résumé je dirais que c'est un très bon divertissement avec beaucoup d'informations et qui nous promet une belle suite.
Ps : lisez un des livres que je cite au tout début …
Lien : http://leatouchbook.blogspot..
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André H. Japp le précise en conclusion de son livre : elle a été troublée, dans le cadre d'études médicales, par cet épisode épidémiologique sans commune mesure que fut la peste du XIV° siècle qui a décimé environ 50% de la population européenne. Plusieurs théories s'affrontent quant à l'origine de cette épidémie. Andréa H. Japp importe la peste noire en France via un bateau d'importation de marchandises.

Andréa H. Japp ne brosse pas une histoire de cette épidémie mais l'utilise comme toile de fond pour celle de Gabrielle d'Aurillay, noblesse déchue mariée à Henri d'Aurillay, enceinte du futur hoir d'Henri qui semble chérir et sa femme et son futur enfant. Qui semble car le récit dévoile assez vite l'hypocrisie d'Henri qui cache à sa femme ses petits travers : jeu, prostituées, falsification des comptes de l'entreprise de son oncle, perte de son emploi…

Au milieu des déboires de son couple et de l'épidémie de peste qui prend petit à petit de l'ampleur, Gabrielle trouve dans les affaires de son mari, un dyptique qui est l'autre pièce centrale du récit d'André H. Japp. L'origine et la fonction de ce diptyque sont obscures. Tout ce que l'on sait, c'est qu'il a été créé dans une abbaye par le supérieur de l'ordre, qu'il semble posséder au dos un texte qui pourrait remettre en cause certains fondements de la religion et qu'il draine derrière son parcours sinueux son lot de cadavres et de sang.

Scénaristiquement parlant, ce roman est très bien structuré, n'en doutons pas. André H. Japp maîtrise son histoire, sait d'où elle part, sait où elle va et par quels chemins, de traverses ou non, passer.

J'aurai quelques réticences sur le style, comme parfois (comme souvent ?) dans ce type de romans historiques qui tiennent mordicus à ressortir les mots de vieux françois, un peu techniques parfois (souvent ?), assortis de leurs notes de bas de pages qui alourdissent la lecture, parfois (souvent ?) sans utilité (sans vouloir me la jouer intellectuel, je ne vois pas l'intérêt de donner la définition de « marri »).

Point ironique à souligner, à ce sujet, qu'André H. Japp cite un extrait littéralement en vieux français. Cette citation, parfaitement justifiée dans le contexte, donne du coup un relief presque anachronique au reste du livre qui semble ne pas savoir choisir son camp entre français moderne et vieux français et opte pour un saupoudrage de mots désuets par-ci par-là.

Un bilan de lecture que vous aurez compris mitigé mais dont j'attends néanmoins la suite dans la mesure où André H. Japp ne dénoue aucun des fils dont elle tisse son récit : ni la relation de Gabrielle et d'Henri, ni le cas du diptyque, ni la peste qui sévit encore…

Lien : http://wp.me/p2X8E2-xv
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Andrea H. Japp revient avec une nouvelle série historique. Après la déception de son précédent roman (contemporain celui-là), j'étais en attente afin de retrouver l'auteur dans un genre qu'elle maîtrise complètement. Et c'est le cas. Avec « le Fléau de Dieu, la malédiction de Gabrielle », nous nous retrouvons en plein Moyen-Âge, avec comme fil conducteur la grande peste. À son habitude, la romancière use et abuse des notes et le lecteur finit par les éviter afin de ne pas alourdir sa lecture plaisir : il s'agit d'un roman, pas d'un mémoire. Cela n'empêche pas de feuilleter les notes par la suite.
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
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Bien qu'elle vive modestement, la jeune Gabrielle d'Aurillay est comblée par l'amour de son époux et la naissance à venir de leur premier enfant. Elle ignore que l'homme qu'elle aime et dont elle croit être aimée mène une vie dissolue et dilapide le moindre argent que son oncle lui prête, n'hésitant pas à utiliser la grossesse de son épouse pour parvenir à ses fins.
La douce et soumise Gabriel va ainsi devoir prendre son destin en main au moment de l'étrange disparition de Henri, aidée de la matrone Adeline Musard, car il n'est plus possible de rester à Paris, foudroyée par une épidémie de peste que même la famille royale doit fuir.
Dans les bagages de Gabrielle se trouve un étrange dyptique , vestige des affaires douteuse de son époux , qui semble intéresser au plus haut point plusieurs ecclésiastiques , dont certains y ont même laissé la vie...

Mis à part le changement de cadre géographique et le choix très intéressant du contexte de l'épouvantable peste noire de 1348 , ce nouveau roman de Andrea H. Japp ne brille pas par son originalité. Nombre d'éléments scénaristiques et de profils de personnages sont ici repris de manière trop flagrante pour qui a lu ses précédents cycles.

Bien entendu , le roman reste agréable à lire , mais c'est avec une certaine déception que l'on constate que les ouvrages de l'auteur ne sont plus que de simples divertissements, certes de qualité, mais sans plus aucune surprise ni originalité.
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Difficile de résumer l'intrigue de ce roman. Cependant, il y a deux fils conducteurs. La Peste noire qui frappe la France, se propageant de plus en plus et un mystérieux diptyque qui déchaine les passions. C'est dans ce contexte bien particulier qu'on évolue, en compagnie des (nombreux) personnages. Par un concours de circonstances, le diptyque atterrit dans les mains de Gabrielle alors qu'elle vient de découvrir la vraie nature de son mari. La désillusion est rude car il est aussi malhonnête que menteur. Elle fait alors ses bagages et fuit, prenant ainsi sa vie en mains.

Le sujet est intéressant et parfaitement maîtrisé par l'auteur. le lecteur a vraiment l'impression de vivre l'épidémie. La peur est palpable, la désinformation constante et la barbarie omniprésente. On voit ainsi comment nos ancêtres ont pu faire face à ce fléau qui les dépassait totalement et qu'ils ne comprenaient pas.

Cependant, la lecture est rendue laborieuse par les trop nombreuses notes en bas de page. Il y a en facilement 2 à 5 par page... et elles ne sont pas utiles. C'est assez énervant car cela casse le rythme, sans apporter grand chose à l'histoire. En effet, elles sont bien souvent anecdotiques ou reviennent sur l'étymologie des mots utilisés par l'auteur, comme si cette dernière voulait se justifier de chaque terme utilisé. Il faut dire que l'auteur n'a pas choisi la facilité, utilisant une langue riche, des expressions ou termes disparus de nos jours... Mais rien d'insurmontable ou d'incompréhensible. Les notes en bas de page sont donc plus un frein qu'autre chose !

De plus, au début l'histoire semble s'éparpiller entre différents personnages qui n'ont aucun lien apparent entre eux. Ce n'est que bien plus tard qu'on comprend ce qui les rapproche ou les unit. L'histoire met donc du temps à démarrer et elle n'avance pas beaucoup. Car à la fin de ce premier tome on ne sait pas grand chose sur ce diptyque, si ce n'est qu'il est précieux et potentiellement dangereux.

En conclusion, un premier tome un peu trop introductif. le récit est long à démarrer et l'histoire en elle-même est assez pauvre. Ce qui est intéressant, c'est le contexte historique dans lequel les personnages évoluent et qui est retranscrit avec talent par l'auteur.
Lien : http://antredeslivres.blogsp..
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