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4,26

sur 642 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Parfois j'ai envie de lire un roman qui sent la crème solaire, les embruns, avec des personnages qui n'ont d'autre souci que celui de choisir leur maillot de bain, de se demander quand aller surfer et à quelle soirée finir la journée, au bord d'une piscine à débordement avec des cocktails à gogo, au milieu d'histoires de coeur et de cul, de jeunes femmes sculpturales et de beaux gosses bronzés et musclés. Alors avec ce titre, pensez-donc à quel point ce roman m'a fait de l'oeil du coin de son rayonnage. Comme quand vous entrez dans un magasin de vêtements pour acheter un pantalon et qu'une blouse vaporeuse vous envoûte avec son imprimé original et semble vous susurrer rien qu'à vous : « achètes-moi !! ».
Alors j'ai acheté ces Sirènes de Malibu, envoûtée par leur chant.
Et alors, sirènes étincelantes ou poissons banals ? Eh bien ce n'est pas du Zola, mais comme de toute façon ce n'est pas ce qu'on en attendait, ça fait le taf.
Malibu début des années 80 a un charme suranné qui sent bon les et les Beach Boys et les premiers pas du surf. Eh oui il va falloir chausser vos lunettes de soleil et prévoir la crème solaire. L'histoire tourne autour de cette soirée annuelle organisée par la fille aînée et qui est le point d'ancrage pour évoquer l'histoire de ses parents : une petite jeune fille qui épouse une future star de la musique. Ils sont jeunes, beaux, amoureux, heureux schéma années 50 et puis ça se gâte. 3 gosses plus tard, l'aînée a pris sa place et plus ou moins sa revanche. Je vous passe les détails si vous avez envie de lire ce beau divertissement. L'histoire n'est pas originale, on pourrait la transposer dans d'autres époques et d'autres lieux, mais ça fonctionne toujours aussi bien.
En puis pour une fois, ils n'ont pas tous toujours plein de pognon et ils cherchent vraiment un sens à leur vie.
Seul bémol : la fin est un peu tirée par les cheveux. La soirée finit complètement dingue. Et le roman aussi. Dommage. On a l'impression d'un peu de bâclé. Comme si l'auteure voulait passer à autre chose rapidement.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Léger, sans conséquences. Super sur une plage où en plein hiver face à un feu de cheminée pour prendre une dose de soleil, neurones au repos. Sinon dans la catégorie surf et soleil, je vous recommande l'excellent Les Garçons de l'été de Rebecca Lighieri.


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Après Daisy Jones and the Six et les sept maris d'Evelyn Hugo qui se sont révélés comme deux de mes énormes coups de coeur de 2023, je me suis attelée à la lecture des Sirènes de Malibu, de la même auteure.
Et bien, cette fois, je suis un peu restée sur le sable pendant que tout se petit monde s'adonnait au surf et à la fête...et j'en suis la première déçue.
Si j'ai aimé les personnages principaux, été très touchée par les rapports qu'ils entretiennent et par l'amour qui les lie, je suis, par contre, restée beaucoup plus hermétique à leurs (més)aventures et à cette fameuse fête où tout dérape pour prendre des dimensions apocalyptiques. Ca m'a paru juste trop pour une seule journée, pour une seule fête. Je ne vais rien spoiler mais voilà, c'est mon ressenti global. C'est trop.
Il y a aussi un détail qui m'a un peu chiffonnée. Les protagonistes principaux sont les enfants de Mick Riva, 3e époux de Evelyn Hugo. OK
Dans les 7 maris de Evelyn Hugo, celle-ci ne côtoie pas les Ava Gardner, Rita Hayworth ou autres Marilyn. Bref, le personnage de fiction est ancré dans un Hollywood de fiction. Ici, nous sommes donc dans le même univers vu le personnage de Mick Riva présent dans les deux ouvrages. Mais ici, par contre, nous nous retrouvons face à une énumération relativement rébarbative de célébrités des années 80 tel que Goldie Hawn, Charlie Sheen...Bref, j'ai trouvé que ça manquait de finesse et de cohérence. Ce n'est qu'un détail, bien sur mais ça n'a fait que rajouter un peu au manque d'attrait que j'ai pour ce roman.
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Sea, sex and sun ! Et également : bikini, sable et surf, alcool et drogue au sommaire du dernier roman de Taylor Jenkins Reid qui est aussi ma première incursion dans sa bibliographie. Comme il est rappelé dans la courte introduction qui constitue les deux meilleures pages de ce récit familial, la Californie est depuis la nuit des temps hautement inflammable. le lecteur constate au terme de cette flamboyante journée du 27 août 1983 décortiquée heure par heure et après que la fête annuelle donnée par Nina se transforme en fiasco incendiaire, que la famille Riva n'est pas ignifugée.


J'ai écouté les chants de sirènes enjôleurs portés par des avis presque unanimement enthousiastes, certains criant même au chef-d'oeuvre pour plonger tête la première dans Les sirènes de Malibu. Je ne regrette pas ce plongeon dans le sens où je trouve utile de se forger sa propre opinion face à un tel succès éditorial. Parmi les points positifs, je salue la construction élaborée de l'intrigue, alternant des chapitres consacrés à la fatale journée et d'autres dédiés à l'histoire de la famille, relatant petites joies et grands drames, les blessures de leur vie éclairant les différents protagonistes devenus adultes.


Hélas, des grands drames ne font pas forcément un grand roman et il ne suffit pas d'énumérer quelques clichés : le Pacifique est bleu, le soleil brille en permanence, et Malibu n'était qu'un modeste port de pêche dans les années 50 devenu paradis des surfeurs pour créer une atmosphère. Cette liste non-exhaustive de lieux communs m'a donné la déplaisante impression d'un décor construit avec l'aide de cartes postales ne nécessitant aucune connaissance du terrain. Je déplore de ne m'être attachée à aucun des personnages stéréotypés aux réactions prévisibles dans un monde où le surf, les sandwiches au homard, le sable entre les orteils et les fêtes où l'on enrichit son carnet d'adresses constituent le socle de leurs existences.


Enfin, et j'arrêterai là, il s'agit d'un roman qui se lit très vite, ce qui à mes yeux n'est pas forcément une qualité ; le style est très simple, voire simpliste, usuel le vocabulaire, abondants et redondants les dialogues banals, mais au final ce qui m'a le plus gênée, c'est la syntaxe parfois branlante probablement due à une traduction bâclée proche du mot à mot. C'est dommage, j'aurais aimé aimer.
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Je me suis laissée influencée par les posts booksta, tous plus élogieux les uns que les autres, et j ai donc bousculé mes envies lectures pour lire cette saga familiale en plein été.
Et la le flop pour moi.
Je n ai pas accroché. l'idée est sympas, j ai terminé le livre quand même je voulais savoir la suite.
Mais j ai trouvé l histoire longue. Dans le résumé on nous fait comprendre qu à la fête de Nina il va se passer un truc, qu on va remonter le temps pour découvrir quoi. Mais j'ai trouvé cette intrigue plate, je m attendais à plus, plus intrigant, plus extravagant.
Une rare déception chez Charleston pour moi.
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3è roman que je lis de l'autrice et que j'ai également apprécié. Un beau roman dont on pourrait faire un film ou une série tant l'écriture est cinématographique. Ici, nous suivons la famille Riva sous le beau paysage de Malibu où l'envers du décor montre les affres d'une fratrie en souffrance malgré tout l'amour qui les unit. On ne choisit pas sa famille et pourtant, on n'en reste pas moins issus d'une histoire familiale qui nous porte ou pas à faire des choix. Nina, Jay, Hud et Kit en sont l'illustration. Je recommande chaudement.
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Comme les deux autres livres de l'auteure, j'ai un rapport mitigé avec celui-ci.

Comme Daisy Jones and the Six et Evelyn Hugo, j'ai adoré l'ambiance dans laquelle l'auteure nous plonge, je ne sais pas ce que c'est, mais il y a quelque chose de particulier dans le setting que l'auteure crée et dans son écriture. C'est quelque chose dans lequel je me sens bien et qui me rend bizarrement accro à chacune de mes lectures de l'auteure.

En revanche, l'histoire n'est pas folle, on a une histoire de famille, une soeur qui a du élever ses deux frères et sa soeur alors que leurs parents n'étaient pas là pour eux. On suit aussi d'autres personnages de temps en temps, des fois seulement le temps d'une page. J'ai beaucoup aimé les passages dans le passé avec June, mais je dois bien avouer qu'il n'y a pas de plot à ce roman. On suit juste les personnages pendant 24h, on les voit se battre avec leurs démons mais rien de plus.

Honnêtement, j'ai aimé lire ce livre grâce à l'ambiance et à l'écriture de l'auteure, mais l'histoire n'est pas mémorable, et franchement, si l'on me demandait de quoi ce livre parle, je crois que j'aurais du mal à le décrire puisqu'à vrai dire, il ne parle pas de grand chose, à part, oui, de la famille, mais rien de fou.
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Ce livre est organisé comme un compte-à-rebours qui relate, heure par heure, la vie de la fratrie Riva durant la journée du samedi 27 août 1983 qui est celle de la soirée annuelle de Nina, l'aînée des enfants. Avant de suivre la soirée elle-même, on va s'attacher au déroulé de celle-ci en lisant, en alternance, le récit de la vie passée de la famille.

On plonge dans le milieu du surf, du show-biz avec cette famille dont l'histoire est plus que cahotique : un père célèbre, volage et absent, une mère aimante, pleine de courage mais épuisée par son histoire avec son mari et une fille aînée qui prend la place de ses deux parents pour élever ses frères et soeurs.

Il ne faut pas s'égarer dans sa lecture car il y a pléthore de personnages autour des Riva et, comme nous sommes à Malibu, ils sont tous beaux et riches (!) et vont se révéler dans l'excès et la démesure.

Un rythme un peu lent mais soutenu, une intrigue bien construite mais une fin décevante. Un moment de lecture agréable sans plus.
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On m'avait vendu du rêve...plusieurs amies lectrices me l'ont conseillé, tu verras il est top, caliente, du "Sexe and the city" moderne....aïe aïe : déception et avis en demi-teinte!

Ce roman se partage en deux époques : la rencontre des parents de Nina, Jay, Hud et Kat dans les années 70-80 ...et de nos jours, les 4 enfants ont grandi et font leur vie!
J'ai littéralement adoré la première époque, ça bouge, on découvre Mike chanteur et dragueur et sa (première) épouse, femme plus "humble" qui travaille dans le restaurant de ses parents ...alcool, tromperies...une vie bien compliquée mais qui leur aura apporté 4 beaux enfants.
Cette enfance difficile a soudé cette fratrie...

Mais la partie plus moderne est assez longue : surf, papotages, papotages, surf...une fête se prépare mais on a l'impression qu'elle se prépare durant des decennies.
Cette partie est longue et au final il ne passe pas tant de choses que cela à cette fête...décevant de mon point de vue.

Et je voyais ce roman plus "chaud" plus "estival" et au final c'est presque les mémoires de la famille Riva...
Dommage!
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J'avais beaucoup aimé Daisy Jones and the Six ainsi que les Huit maris d'Evelyn Hugo, j'attendais donc avec impatience le nouveau livre de l'autrice. Je reste sous le charme de son talent pour la construction des intrigues et son écriture si précise qui a le don de nous faire revivre la plage de Malibu, le monde du surf et celui plus modeste des familles qui gravitent autour des stars. Nous suivons une fratrie très attachante de quatre enfants, découvrons leurs blessures et leur fragilité. Si je n'ai pas accroché à ce livre, c'est en raison de la thématique. J'ai eu du mal à me connecter à cet univers californien, et du coup je ne me suis pas beaucoup sentie concernée par l'évolution des personnages.

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Je suis discrètement cet auteur qui m'apporte une pause bienvenue dans des lectures parfois sombres.
C'est l'histoire d'une famille lors d'une soirée, à Malibu, Californie, une soirée fastueuse qui va dégénérer et tout brûler.
La famille en question ce sont les enfants RIVA, une mère, June, décédée et 4 enfants bien vivants : Nina, l'aînée, Jay, l'espoir du surf, Hudson (la pièce rapportée) et enfin Catherine, Kit. Parce qu'ils sont nés, ont vécu au bord de la mer, de celle qui fait des rouleaux, ils sont touts d'excellents surfeurs. Jay semble se distinguer, mais Kit peut prendre la relève. Hudson est le photographe et Nina ... Nina, elle porte tout le monde depuis la mort de leur mère, alors sa vie, elle s'en occupera plus tard. Sa chance, c'est d'être une belle jeune femme et de pouvoir utiliser sa plastique pour vivre. Non qu'elle soit stupide, loin de là, mais, l'argent est le nerf de la guerre, surtout quand on devient parent de ses frères et soeurs, trop jeune.
Le groupe fraternel sont les enfants de June Costas, la douce et stable June, qui est tombée amoureuse dans les années 50, d'un jeune homme, Mick Riva, qui va lui promettre l'éternité, mais va se révéler avoir des pieds d'argile (ainsi qu'un organe sexuel et une mémoire très sélective surtout en vieillissant). Mick Riva va devenir un chanteur à succès et laisser à June, le soin de se débrouiller avec les enfants.
De 1956 à fin août 83 (fête annuelle de Nina Riva), toutes les pièces se mettent en place, l'histoire familiale, les lâchetés, les courages, les blessures pour permettre à toute la famille de faire le point, de régler des comptes et de libérer Nina, enfin.
J'ai passé un très agréable moment à lire ce roman, qui nous parle de liens affectifs, du poids de la maternité, de l'amour qui vous use, de l'amour qui vous porte et vous libère. Quand on écoute les sirènes, on veut les rejoindre et se noyer pauvre humains que nous sommes, peut être qu'en domptant la vague, on peut dompter la sirène ?
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