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3,43

sur 608 notes
Bon, un roman dense, trop dense. Six-cents pages de réflexions sur l'esclavage, le colonialisme, les contradictions de la France par rapport à son histoire. Il y a des idées et constats intéressants mais c'est dommage qu'ils soient perdus au beau milieu de disgressions en tous genres.
j'ai eu du mal à cerner le personnage principal : prof menteur (la maladie, raison de son congé est simulée), apprenti peintre. Sa relation avec le narrateur est étrange, on se demande, finalement, à quoi sert ce narrateur...
Décevant et ennuyeux.
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Je n'ai rien à reprocher à ce livre, si ce n'est que je n'ai absolument pas réussi à me mettre dedans. Voilà: la magie n'a pas opéré, et ça ne s'explique pas... Ce n'était peut-être pas le bon moment. Il faut dire que je venais d'enchaîner "Rouge Brésil" de JC Rufin et "La vie rêvée d'Ernesto G" de JM Guenassia dont les intrigues sont enivrantes et romanesques. Ici, je n'ai ressenti que de l'ennui. de réflexions inintéressantes, peu d'actions...
J'abandonne la lecture assez rapidement finalement, page 78.

Je donne 4 à ce livre, et je ne renonce pas à retenter un autre jour. L'écriture est plutôt agréable.
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Ce livre est horripilant. Chaque chapitre, Chaque paragraphe commence plutôt de façon plaisante. Mais, au bout de quelques lignes surtout à compter du « roman I la vie des rats », tout se gâte : l'auteur se lance dans de grandes digressions, il se répète, il étale son savoir, il égare le lecteur. Ce style labyrinthique finit par étourdir et lasser. Exemple : 7 pages de considérations vaseuses sur le film de Pontecorvo « la bataille d'Alger ». Les dialogues des personnages (pour la plupart des militaires) sonnent rarement juste, s'éternisent en considérations pseudo philosophiques ou sociologiques.
Ce livre se présente comme une antithèse de l'art de raconter à la française en ce sens qu'il tourne le dos à l'esprit de concision : « qui ne sut se borner ne sut jamais écrire ». 639 pages pour nous convaincre que nos méthodes de guerroyer et de maintenir l'ordre sont dépassées c'est 600 pages de trop. L'appréciation négative sur les propos que tenait De Gaulle en 1962 au sujet de la différence culturelle des arabes musulmans et des Français est sujette à caution. Les problèmes d'aujourd'hui en apportent la preuve !
Un roman c'est une histoire, pas un traité d'anthropologie. M. Jenni qui enseigne les sciences confond les genres et c'est bien ce qui agace le lecteur car son style se révèle en plusieurs points très appréciable : « formant autour de leur corps d'athlète une mandorle de vapeur parcourue d'arcs- en- ciel », « cela sentait les arbres résineux, les plantes succulentes qui se soulagent en soupirant d'épais parfums, les cailloux chauffés qui diffusent une odeur de silex ».
Alexandre Dumas a écrit des romans de 600 pages mais chaque chapitre est ciselé de manière à tenir le lecteur en haleine. Une fois le chapitre lu, le lecteur brule du désir de lire le suivant. Pas chez Jenni. Ou plutôt, il brule du désir de sauter des pages pour se concentrer sur l'aventure et non sur des réflexions sans fin. Les dernières lignes du roman n'évitent pas le cliché à la mode d'une scène de copulation. A bien des égards, cet auteur me rappelle Giono : des descriptions admirables mais une pensée confuse et d'interminables longueurs.
Un dernier mot sur le prix Goncourt : il avait couronnait John Little pour « les bienveillantes » un roman trop long. Il couronne aujourd'hui « l'art français de la guerre », lui aussi beaucoup trop long. le jury méconnaitrait-il l'art français du roman ?
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La guerre vue par un "connaisseur"
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L'amitié entre un jeune et un ancien légionnaire qui a participé à 20 ans de guerre de 44 à la fin de la guerre d'Algérie en passant par l'Indochine.
Plein d'idées intéressante sur les conflits, l'usage de la force qui finit toujours pas échouer, le parallèle avec la tension actuelle entre les différentes communautés. Mais aussi des répétitions et des longueurs.
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Pour unr fois que je trouve le Goncourt mérité
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Prix littéraire.
Si le style est souvent flamboyant il est aussi répétitif. Les mêmes idées sont souvent répétées sur une même page. les répétitions sont fréquentes. L'impression également de l'agglomérat de plusieurs manuscrits qu'on a essayé de faire tenir ensemble. L'histoire en elle-même a été si souvent traité qu'on y trouve peu d'intérêt. Reste de superbes phrases qu'on a envie de lire à haute voix. mais est-ce suffisant ?
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Ce n'est certes pas un mauvais livre. de long passages sont très bons et source de grandes évasion s et de plaisir. Cependant, de longs passages, surtout les
Lien : http://djbeltounes.wordpress..
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pourtant le challenge était prometteur... mais j'en suis à la moitié, je m'endors tôt, je ne me réveille pas la nuit, je n'ouvre pas les yeux plus tôt.... pire, je louche vers ma PAL... alors, j'arrête!
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Récit enlisé et nauséeux de l'histoire militaire française de la seconde partie du XXème siècle:de la Résistance et des guerres de décolonisation ainsi que de leurs prolongement dans les violences des banlieues.
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"L'art français de la guerre" de Alexis Jenni

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