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3,43

sur 607 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Le narrateur, qui se sent perdu, rencontre Victorien Salagnon, un vieil homme qui a vécu plusieurs guerres et qui lui apprend à peindre. C'est une forme de thérapie pour l'un et le retour sur sa vie passée pour l'autre...

Ça commence par du sexe, ça finit par du sexe... C'est fou comme beaucoup d'hommes passés un certain âge associent la décrépitude de leur membre préféré à leur perte progressive de leur identité...
Et pourquoi, oui pourquoi ??, faut-il qu'un nombre incalculable d'auteurs français se sentent obligés d'écrire des paragraphes et des paragraphes fastidieux et prolixes à la stylistique répétitive (ô comme Jenni aime la répétition !) qui ne font strictement pas avancer le récit pour un sou ? Chaque chose perçue ici est prétexte à des pages et des pages d'introspection, de madeleines de Proust, d'analyses personnelles et de crachats politico-historiques inefficaces sur la société et les gouvernements successifs français. Ça pue le personnage principal qui balance entre opinions fictives et propres à l'auteur, le genre de flou confus désagréable qui permet à l'auteur de foutre tout et n'importe quoi dans son ouvrage mais qui assomme le lecteur. Les considérations plus ou moins importantes sur certains épisodes de l'Histoire coloniale française sont noyées soit dans un flot presque infini de pensées propres sur des sujets qui n'ont rien à voir puisque constamment interrompues par le parcours du personnage principal sans nom en pleine psychanalyse picturale, soit dans une succession d'actions et de sentiments banals du quotidien de Salagnon qui ralentissent tout bonnement le récit, le tout freinant gravement la lecture.
Rares sont les années où on ne se demande pas pourquoi tel primé a reçu le Graal goncourien. 2011 ne fait clairement pas exception.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'aurai mis plus d'un mois à lire "L'art français de la guerre". C'est peu dire que le Goncourt 2011 m'aura deçu. C'est à croire que les jurés ne l'ont pas lu et lui ont décerné leur récompense en pensant avoir à faire à un nouvel avatar des Bienveillantes. Là où Jonathan Littell dynamitait l'art du roman, Alexis Jenni écrit un livre ennuyeux et prétentieux au message caricatural : "La guerre, c'est laid ; l'amour c'est beau". Sa structure est d'une banalité crasse, qui alterne le passé (un peintre de guerre ballotté entre la Résistance, l'Indochine et l'Algérie) et le présent (le narrateur, lyonnais, a mal à la gorge et sors acheter des médicaments à la pharmacie de garde).
On imagine le prof de SVT qui traite sa crise de la quarantaine en ciselant sa prose à coup de passé simple et d'imparfait du subjonctif, et s'imaginant écrire un chef d'oeuvre. Il est bien triste que les jurés du Goncourt l'ait conforté dans ce sentiment. Dans 50 ans on lira encore "les Bienveillantes" ; "l'Art français de la Guerre" n'aura d'autre destin que de jaunir dans nos greniers.
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Et l'art français du roman ?
Je ne comprends pas forcément bien pourquoi je suis ressorti un peu énervé de la lecture de ce roman. Mais j'ai quand même quelques pistes...
Des romans à thèse, j'en ai lu et parfois j'adore. Zola, Kundera par exemple comptent parmi mes écrivains préférés. Et des films à thèse pareil. Pour citer une référence très seventies, j'aime bien les films d'Yves Boisset, certes un peu appuyés mais très bien joués...
En revanche, le roman d'Alexis Jenni m'est sorti par les yeux car je trouve que tout, absolument tout, est au service de sa thèse, peu subtile par ailleurs. Cela signifie qu' on lit une histoire qui, aux yeux de son auteur, n'est qu'un vaste prétexte pour faire tout un bilan de l'histoire militaire, coloniale, sociale de la France contemporaine...Mais si c'est un prétexte pourquoi s'y intéresserait-on, à tous ces personnages, et à leurs dialogues chargés de sens ?
J'ai lu le livre jusqu'au bout, mais de ce fut bien fastidieux, car je n'ai pas apprécié l'intrigue, ni le style de l'auteur. Je ne comprends pas pourquoi on a autant d'auteurs français spécialisés dans le roman à thèse désincarné. Ici on est dans la famille de Bégaudeau, en un peu moins arrogant quand même (le challenge était jouable !) et un poil moins abstrait qu'Aurélien Bellanger (faire plus aurait été fort méritoire). Mais bon, cela rend envieux des auteurs anglais comme par exemple Jonathan Coe qui sur un sujet tout aussi politique parvient à faire un roman tellement vivant et incarné.
Une question me taraude : pourquoi écrire un roman quand on n'aime pas spécialement le genre du roman ? Pourquoi ne pas faire un essai ? (Vous me direz toutefois que l' on a suffisamment de bons historiens pour livre des analyses dans des champs similaires, G. Noiriel, R. Branche.... Pas faux, mais je n'ai pas mieux à proposer, c'est juste pout aider...).
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Désolée, vraiment désolée…
Plus de 200 pages lues, des citations relevées mais…
Le style est superbe, parfait de simplicité, d'élégance et de réalisme lors des descriptions. Cela coule limpidement !
L'histoire est à la fois un récit de guerre et un essai pamphlétaire, mais … Moi qui me cache les yeux lors de films de guerre, qui a des hauts le coeur pendant les infos, alors que suis-je venue chercher dans « L'art français de la guerre » ?
A la lecture de la quatrième de couverture, j'avais comme un goût étrange, particulier et inhabituel qui m'a accompagné tout au long de la découverte d'une partie de ce livre.
Mais, voilà, c'est trop long, vraiment trop long !
Tant pis pour le Goncourt 2011, je suis passée à côté…
Suis-je la seule ?

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J'ai lu... j'ai eu le courage de lire... le dernier Goncourt L'Art Français de la Guerre de A. Jenni (Ed. Gallimard).

Du courage il m'en a fallu, au moins autant que Salagnon dans sa jongle indochinoise, pour traverser au coupe-coupe les paragraphes gonflés de lieux communs, d'effets littéraires affligeants, avec régulièrement cette philosphie de comptoir datée, façon SOS Racisme. du style "la guerre c'est pas beau", ou "les racistes sont méchants".

Je n'aurai pas d'indulgence particulière pour ce livre et son auteur, dont le niveau est selon moi celui d'un élève moyen de seconde venant de s'inscrire chez les Jeunes Socialistes.

C'est l'histoire d'un raté (le narrateur) qui rencontre un ancien para des guerres coloniales, et décide d'en retranscrire les mémoires.

Ce récit est découpé en chapitres, entre lesquels s'intercalent des "commentaires" du narrateur. Commentaires dans lesquels il nous raconte le plantage de sa vie, fait état de ses considérations sur les désoeuvrés de banlieue, ou relate ses échanges avec Salagnon ou ses méchants amis racistes.

Jenni en fait une sorte de grande bouillie moralisante dont on retiendra deux idées forces : le racisme c'est pas bien, la guerre non plus.

Avec pour conséquence des diatribes pathétiques, du défonçage de portes ouvertes, le tout assaisonné d'interminables descriptions balourdes censées faire "grande littérature" particulièrement pitoyables.

Sans oublier les personnages grotesques, comme le grand-père raciste, qui a fait analyser son sang pour connaître son origine ethnique. S'en suivent les désolantes interrogations de Jenni sur les races humaines, avec les inévitables banalités subséquentes,

Le Goncourt ? Normal !
Oui, L'art Français de la Guerre a eu le Goncourt. Et c'est NORMAL. Bien sûr, le jury était comme toujours un peu éméché, et Gallimard fête ses cent ans cette année.

Mais ce choix est à l'image d'une grande partie de la société française. A l'image de cette société française à bout de souffle, surprotégée, trouillarde, lâche, à l'image de ces gens gémissant sans cesse sur la dureté de la société, mais incapable d'être durs, surtout avec eux-même, nouvelle beaufitude nationale.

La violence guerrière serait enracinée dans les gênes de la France, nous dit Jenni... sans doute, mais pourquoi ? La réponse existe... pas sûr que Jenni et le grand public aient envie de la connaître.

Oui je me suis ennuyé à mourir en lisant cet ouvrage mou, insipide, sans style, sans humour, sans classe.

Pas de pitié donc pour Jenni et son bouquin. Je ne vous le conseille pas. A la poubelle.
Lien : http://l.eclat.free.fr
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Je ne suis pas un grand coutumier des Prix Goncourt (le seul auquel je me suis essayé avec succès est Au-revoir là-haut de Pierre Lemaître), mais le sujet de celui-ci avait a priori tout pour me convenir. L'expérience d'un combattant sur le retour de la deuxième guerre mondiale et des guerres de décolonisation, sur le papier, c'était fort tentant.
Las, dès le début, ce fut un calvaire. Introspectif, mais surtout verbeux, pompeux même, il parvenait précisément à me pomper mon énergie de lecteur en quelques pages à chaque fois que je tentais de le reprendre.
Au bout de quinze jours d'offensives désespérées, pour rester dans la veine guerrière, j'ai fini par capituler.
La vie n'est pas toujours facile ; la lecture ne doit pas être une souffrance.
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Non, décidément, je n'arrive pas à dépasser la page 260. Trop de digressions et de bavardage.
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Que dire sur ce livre ?

Et bien pas grand-chose, la lecture fut un long, trop long calvaire, tout simplement car je n'arrive pas à abandonner un livre qui ne plait pas en me disant à chaque page, peut-être que ça sera mieux après. Malheureusement, cela n'est jamais arrivé. Des pages et des pages de discussions sans fin pour ne rien dire, à aucun moment la logorrhée d'Alexis Jenni ne m'a accroché.
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Moi je l'ai trouver sans aucun interet, je me suis ennuyer du début à la fin. Rien absolument rien n'était digne que je perde du temps a le lire! Sévère? Moi? Non,je vous assure! J'ai trouver que c'était pompeux jusqu'au style, sans subtilités, sans originalités....et j'attendais pourtant, je continuais en me disant ca va arriver cest THE GONCOURT!!! Nope. Donc vraiment moi je dis à ce qui sont tentés armez vous de patience et d'aspirine pour la lourdeur du texte!
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L'art français de la guerre, un titre envoûtant, un résumé alléchant, une équation idéale. La trame de l'histoire sur fond de guerres coloniales avait tout pour plaire. Toutefois ma déception a été totale : l'art français de la guerre ou l'art de la vacuité. J'ai rarement fait preuve d'aussi peu d'enthousiasme pour terminer un livre, trop long, trop répétitif dont le style est à parfaire. L'auteur fait preuve d'un politiquement correct navrant, les idées qu'il évoque à travers son personnage (l'apprenti peintre) sont creuses, elles n'apportent absolument rien à l'histoire. L'histoire parallèle relatant la vie d'un vétéran des guerres coloniales est à peine plus captivante, ce personnage manque de fond, on peine à s'y attacher. L'auteur n'a pas su attiser ma curiosité quant au fond historique pourtant si riche, en somme il ne nous apprend et ne nous apporte pas grand chose. Je m'interroge vivement sur les critères d'attribution du Goncourt..
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