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La Vallée de la soie tome 2 sur 2
EAN : 9782221089972
348 pages
Robert Laffont (26/05/1999)
3.46/5   12 notes
Résumé :
Dans La Vallée de la soie, Alexandrine Jourdan découvrait avec émerveillement l'élevage des vers à soie et la vie, plus difficile, des ouvrières de filature. Belle et charismatique, elle rêvait de gravir les échelons de l'échelle sociale. Veuve de Charles Rabanel, mort dans des conditions tragiques, elle décide de quitter les Trois Vallées avec sa petite fille, Marie.
C'est une nouvelle vie qui commence alors pour elle. Accueillie par Louis-Xavier Favière, g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Dans ce deuxième tome, nous retrouvons Alexandrine Jourdan, désormais veuve à 20 ans. Entrée par alliance chez les Favière, grande famille d'industriels, elle vient s'installer à Lyon, accompagnée de sa fille, sous la protection de l'oncle de feu son mari. Grâce à lui, elle va découvrir la suite de la genèse de la soie. Après avoir connu la fabrication de la fibre grâce à l'élevage du ver à soie pendant sa jeunesse au pied du Mont Aigoual, elle va en apprendre les rouages du commerce. Mais même si le veuvage est, à l'époque, le passeport pour rendre une femme enfin libre, elle aura besoin de beaucoup d'appuis masculins pour s'y faire une place.

Une nouvelle fois, Michel Jeury utilise tout son talent de conteur pour mettre à portée de lecteur le processus complet de la fabrication et de la commercialisation de la soie. de la même façon, il décrit les nombreuses difficultés rencontrées par une femme jeune, libre et ambitieuse pour prendre part à cette révolution industrielle que connaît le XIXe siècle. Malheureusement, mon ressenti n'a pas beaucoup évolué après la lecture de ce deuxième tome. Je me suis globalement ennuyée. Cela reste long et répétitif même si, ici, les querelles religieuses du premier tome ont laissé place à des différents politiques. Je ne me suis pas attachée au personnage d'Alexandrine qui me paraît frivole et égoïste. .

Il me reste en mémoire d'excellents moments passés il y a fort longtemps en compagnie de Michel Jeury ("L'année du certif", "Au cabaret des oiseaux", etc). Celui-ci, auquel j'accorde un 7/20 n'en fera pas partie, il aura eu pour seul mérite celui de faire baisser ma PAL. Peut-être n'est-ce pas le meilleur de l'auteur ou peut-être est-ce moi qui ai changé ? Qui peut le dire ?
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La culture des vers à soie au travers de la vie d'Alexandrine Jourdan : Pas mal
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Au début de 1850, Pierre lui rapporta des États-Unis une poupée noire, fort gracieuse, "un modèle assez rare", dit-il.
- L'abolition de l'esclavage est aujourd'hui la grande affaire de l'Amérique, m'expliqua-t-il.
C'était aussi sa passion du moment. Il ajouta avec une intention fielleuse que certains protestants des États-Unis étaient parmi les pires défenseurs de l'esclavage et les maîtres les plus cruels.
Marie fut effrayée par la poupée noire. Elle n'avait jamais vu de nègres. Je n'en avais jamais vu non plus avant de venir à Lyon, mais ils n'étaient pas rares dans cette grande ville et on pouvait toujours en croiser quelques-uns aux foires et aux fêtes. Je lui racontai que les enfants nègres étaient de beaux et bons enfants, que Dieu les aimait comme les enfants blancs ou jaunes ; elle était encore trop petite pour comprendre mes explications, mais elle finit par accepter la négresse, qui devint sa préférée.
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La fabrique au sens lyonnais était au cœur du miracle de la soie, et ce que nous appelions ici "fabrique", filature ou moulinage, n'était qu'une simple usine où l'on tirait, tournait, tordait, embobinait le fil, sans jamais tenir les deux bouts de la filière ni maîtriser l’organisation, et sans jamais toucher l'étoffe ! Se cantonner à une seule activité de cette immense chaîne, c'était comme casser les pierres pour construire un palais, sans jamais voir le maçon ni le charpentier, sans jamais poser un pied sur la première marche de l'escalier.
Et je savais bien qu'en revenant vivre et travailler aux Trois-Vallées je serais comme un marin de paquebot chassé de la mer et réduit à mener une barque sur la rivière de son village.
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Le temps à Lyon était souvent gris et maussade. De chaque côté de la Grand-Côte et des autres montées de la Croix-Rousse, aussi bien que des rues transversales, se dressaient des maisons à quatre ou à six étages, serrées les unes contre les autres et se disputant l'air et le jour. Les toits noircis par la fumée des usines s'élevaient à peine au-dessus du brouillard de la rue, que le vent des deux fleuves déchiquetait et dispersait peu à peu. Lyon, ville de feu, de bruit et de brume !
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