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Jerry Spring tome 2 sur 22
EAN : 978B005E7NC7M
Dupuis (30/11/-1)
3.5/5   9 notes
Résumé :
Martha Fenton a été enlevée et son père n’a d’autre recours que de vendre le ranch familial pour payer la rançon exigée par les ravisseurs. Ainsi dépossédés, il ne reste donc plus pour eux d’autre choix que de partir vers la Californie. Au cours de ce périlleux voyage, accompagnés de Jerry, ils devront traverser les territoires de tribus indiennes sur le pied de guerre. Avant peut-être de pouvoir récupérer leur bien…



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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
"Jerry Spring" est une vénérable série de bandes dessinées réalisée par l'auteur belge Jijé alias Joseph Gillain, mais aussi malgré son âge une honorable saga western puisqu'elle a inspiré "Blueberry" du tandem Charlier / Giraud et "Comanche" du tandem Greg / Hermann, deux fleurons du genre !
Tout a commencé en 1955, et forcément la série a vieilli : le ton moralisateur car destiné à la jeunesse, la narration pulpienne avec ses rebondissements incessants et ses deus ex machina en veux-tu en voilà, le héros WASP propre sur lui et pétris de bons sentiments, que tout le monde connaît et que tout le reconnaît à sa chemise jaune canari et à son pantalon bleu horizon, le side kick ethnique catalogue ambulant des clichés sur les basanés, les demoiselles en détresse oscillant entre fausse stong independant women et véritables pimbêches à couettes… Mais pas tant que ça en fait : le héros sait ruser à l'image des anti-héros de western spaghetti, l'opposition entre Blancs et Peaux-Rouges n'est pas traité de manière manichéenne et la psychologie des personnages gagne en profondeur à l'image des thèmes traités au fil des tomes...
En fait ce qui tire vraiment la série vers le bas, c'est qu'on est historiquement à la croisée des chemins entre le western classique naïf et conservateur d'un côté, le western moderne plus réaliste et plus engagé d'un autre côté… du coup, outre la construction du récit entre deux styles un peu étrange parfois, il pâtit de la comparaison avec ses héritiers mieux connus et donc plus prestigieux. Pour autant, je ne boude pas mon plaisir à l'image d'un bon vieil épisode de la saga "Winnetou" ! ^^ (20 livres et 10 films : alors que les nationalismes, les impérialismes et les colonialismes se montaient le bourrichon pour aller où nous savons, un Français et un Allemand portaient à bout de bras une histoire d'amitié entre un Amérindien et un Occidental)
Quelques mots sur les graphismes : on est loin de l'Ecole Hergé et on est proche des graphismes anglo-saxons d'antan avec un des cadrages assez serrés qui nous privent des décors, et donc ici des grands espaces américains, mais c'est bien compensé par un charadesign réaliste assez soigné et un découpage efficace. La colorisation me paraissant être un peu faiblarde, je me demande ce que l’ensemble donnerait en noir et blanc…


Dans ce tome 2, intitulé "Yucca Ranch", Jerry Spring retrouve par hasard son ami métis Pancho, et pour venir en aide à son cheval blessé il tombe par hasard sur une prise d'otage dans un ranch perdu au fin fond de la campagne, avant d'être secouru par le Major Thomas Peeters qui passait par là par hasard… ça fait déjà beaucoup de grosses ficelles, et on enchaîne sur le héros qui part délivrer seul la demoiselle en détresse avant de tomber littéralement dessus en voulant échapper au piège tendu par les ravisseurs… Mais il est déjà trop tard, le ranch yucca a été vendu pour payer la rançon et la famille Fenton qui a perdu le pétrole qu'elle avait trouvé tente le tout pour le tout en participant à la ruée vers l'or californien !
Le 2e acte est de meilleure facture, puisqu'on entre de plein pied dans la Conquête de l'Ouest et la route qui travers les territoires des Navajos et des Kiowas est parsemée d'embûches. le côté aventure est doublée d'un côté humaniste, puisque Jerry Spring essaye de convaincre Rudy et Bill Fenton ne pas céder à leurs préjugés racistes car au final c'est le Mexicain et les Indiens qui sauvent les WASP dont l'odyssée était bien mal engagés ! (et c’est d’autant plus louable qu’à la même époque certains croyaient encore dur comme fer à la Destinée Manifeste de l’Homme Blanc)
Dommage que le 3e acte soit bien maladroitement expédié, puisqu'en 6 pages on fait le chemin inverse, on confond le véritable ravisseur et on fait triompher justice et vérité…

On est sans doute plus près de 2 que de 3, et ce tome ne me laissera pas de souvenirs impérissables, néanmoins je n'ai pas envie d'enfoncer un série qui a dépassé le demi-siècle.
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Pancho s'emmerdait sans son copain Jerry, alors, il s'est lancé à sa poursuite. Si son cheval n'avait pas mis le pied dans un terrier, se faisant ainsi une entorse, jamais ils n'auraient vécu cette aventure !

Quoi de mieux qu'une jeune fille enlevée contre rançon ? Afin de la délivrer, le père devra se résoudre à vendre le "Yucca Ranch"…

Mais Jerry Spring est un petit Sherlock Holmes en herbe et lui, il a retrouvé la fille, la sauvant même des griffes des méchants qui ne comptaient pas le rendre !

Dommage que dès le départ nous ayons une indication sur l'instigateur de tout cela… La fille valait-elle un tel prix ? Non, mais elle avait trouvé du pétrole sur les terres du ranch…

L'auteur se trouvant sans doute à court d'histoire une fois que la belle fut délivrée et le ranch vendu, il nous entraine alors dans un récit assez mouvementé jusqu'en Californie, Pancho et Jerry étant les guides de la petite caravane composée du père, de la fille, du fils et du beau-frère.

Niveau personnages, ils sont conventionnels, à savoir que les bandits sont de vrais bandits et les bons, de vrais "bons", même pas un peu "brute" et encore moins "truands" !

Un album qui ne casse pas trois pattes à un canard mais qui est agréable à lire car on ne s'ennuie pas, on se fait poursuivre par des indiens Kiowas, ensuite des Navajos et au final, on résout toute l'affaire en arrêtant le méchant, qui, une fois de plus, se confesse en regrettant tout alors qu'il à l'article de la mort…

Comme dans l'album précédent, le ton est très moralisateur pour les jeunes lecteurs, faisant passer le message que "les bandits, c'est pas des gentils, en plus, ils se trahissent l'un l'autre !".

Lien : http://thecanniballecteur.wo..
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Personnellement, je suis fan... OK, cela me rappelle les westerns à deux dollars que je regardais le mardi soir, proposés par "Monsieur Eddy" dans la Dernière Séance. Ces westerns très typés, chaque case étant occupée par un personnage. le méchant pur, le méchant qui se repent, le bon, la jeune fille indépendante, le vieux mormon, le mexicain basané (ah non, ça, c'est Marcel Amont), le bon indien, etc.

Et alors? Zorro est arrivé? Non, Jerry Spring...

Je suis fan, disais-je. On ne se pose pas de question. Les bons gagnent. Les méchant sont châtiés. Les femmes ne sont pas snobées. Les indiens ne sont pas méprisés.

C'est propret... et alors? C'est dichotomique. Et alors? Il faut des trahisons, des insultes, du sang, des boyaux? Pas forcément.

Ici, Jijé est encore très docte pour partager ses connaissances sur les moeurs des indiens, sur le pétrole, sur les mesas (je parie mon sombrero que Giraud s'en est inspiré pour certaines scènes de Blueberry... dans les épisodes de l'Allemand fou). Cela peut être lassant. Perso, cela ne me dérange pas trop. Il multiplie les courses de chevaux, les sauts, les chutes. Là, il maîtrise à fond. OK pas de grands paysages à la Giraud. Mais de l'action. C'est ce que l'on vient trouver dans Jerry Spring. Et peu importe si les rebondissements sont téléphonés.

Jijé donne à El Panchito un grand moment dans ce tome, quand il imagine une ruse pour faire traverser le territoire indien à la caravane. Il gâte particulièrement bien ses personnages secondaires, et notamment El Panchito (de nouveau) en développant un argument racial autour de ses origines et de ses affinités indiennes. Bien vu, en ce qui me concerne.
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Yucca Ranch est le deuxième volet des aventures du cow-boy qu'est Jerry Spring. C'est encore une claque. le dessin est toujours aussi bon. C'est du côté de l'histoire que c'est bien, complexe à souhait. On a droit à une évasion d'un village troglodyte, une fuite en chariot à travers des territoires indiens dont les populations sont sur le pied de guerre, un ranch sous lequel il y a du pétrole attisant les convoitises.

Jerry Spring reste toujours égal à lui-même. C'est le personnage de Pancho qui prend de la consistance. Il n'apparait pas vraiment comme un faire-valoir pour Jerry Spring, il est juste un ami qui veut partager des aventures.
Lien : http://lecturesdechiwi.wordp..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
- Vous vous méfiez de Pancho, instinctivement, à cause du sang indien qui coule dans ses veines.
- C’est vrai, Jerry… C’est stupide, mais j’ai été élevé comme cela… Et puis… Je vais vous parler sincèrement Jerry Spring. Vous êtes généreux et brave, mais il vous manque l’expérience ! Plus tard, vous me donnerez raison…
- Non, Rudy Fenton, c’est un préjugé ! N’y a-t-il pas, chez les Blancs des bandits et des honnêtes gens ?
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- Allez au diable !
- Oh ! Oh ! Il ne m'en faut pas plus pour me donner une sérieuse envie d'entrer... (p.4)
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Spirou, le plus célèbre des grooms, est de retour. L'esthétique nous renvoie à Jijé, à Franquin et aux albums que beaucoup ont connus enfants ; les enjeux nous parlent aussi d'aujourd'hui. le titre est quant à lui quasiment oxymorique, car les grands héros meurent-ils un jour ? Retour sur une bande dessinée et un personnage mythique.
On en parle avec nos invités : Stéphane Beaujean, directeur éditorial chez Dupuis, et Olivier Schwartz, dessinateur de Spirou et Fantasio (vol.56) : La mort de Spirou (avec Sophie Guerrive et Benjamin Abitan, Dupuis, 26 août).
#spirou #bd #litterature
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