Un ouvrage dense et très clair qui permet de mieux appréhender l'histoire complexe de l'Irlande.
Indispensable pour qui s'intéresse à l'histoire de l'Irlande ou aux simples curieux désireux d'approfondir leurs connaissances.
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Passionnant de bout en bout.
Un assez gros pavé, fort complet, pour saisir l'histoire de l'Irlande dans sa complexité. Une très large part (plus des deux tiers) est consacrée à la période contemporaine. C'est très clair, très synthétique, avec de courtes citations très bien choisies. On comprend de manière limpide l'enchainement des événements et des causes qui sont à l'origine de la situation complexe de ce petit pays.
Un livre vraiment excellent qui peut se lire dans son intégralité ou par chapitres et qui s'est avéré la meilleure introduction possible à un voyage irlandais.
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D'un amalgame de petits royaumes guerrier, L'Irlande un devenu deux entités : une république, l'Eire et une partie du Royaume-Uni, l'Ulster. Bien que séparé, leurs histoire est une même continuité. C'est un grand livre pour ceux qui aime l'Irlande loin des clichés folkloriques souvent réducteur. Les luttes de pouvoirs ont souvent empêchés ce pays de devenir ce qu'il est aujourd'hui : un symbole de l'intégration.
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Ouvrage essentiel pour qui veut ou essayer de comprendre l'Irlande et ses habitants tant cette histoire est tourmentée et violente concentrant sur ce territoire guerres de religions, guerres coloniales, apartheid, intolérances. Et pourtant ces tensions se sont apaisées sans complètement disparaître. A lire absolument pour ne pas faire de cette Ile magnifique qu'une simple destination touristique.
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Trente ans avant que la maladie de la pomme de terre ne jetât l'île dans un abîme de détresse inimaginable, on estimait à trente-trois mille personnes le nombre d'Irlandais qui chaque année s'embarquaient pour l'Amérique sans espoir de retour [....]. Ce qui n'était qu'une saignée devint hémorragie pendant et après la Grande Famine. L'Irlande mettrait près d'un siècle à s'en remettre.
L'attachement à l'union de la classe possédante était subordonné au maintien des privilèges qu'elle sanctifiait de son autorité.
( "De l'Union à la partition", p244)
[...] l'orgueil complaisamment affiché par l'Ascendancy de ce siècle d'or protestant trouvait ses limites dans l'irritante sujétion de la colonie à la métropole, et dans l'anxiété résultant de l'existence d'une masse catholique serve dont la partie immergée se manifestait par une violence sporadique et quelqus timides doléances, et par la partie émergée par une émigration qui travaillait à faire de l'Irlande un enjeu stratégique dans la lutte récurrente des grandes puissances pour la domination de l'Europe.
("Des origines à l'Acte d'Union", p176)
La situation économique des catholiques colonisés était variable selon les régions, les types et les secteurs d'activité. Attachés, dans leur écrasante majorité, à cette terre dont on les avait expropriés mais qu'ils continuaient à arroser de leur sueurpour le compte des colonisateurs élisabéthains, cromwellies ou williamites, ils constituaient l'essentiel de la classe paysanne.
( "Des origines à l'Acte d'Union", p159)
Manifestation d'une crise structurelle de l'économie irlandaise , sur la toile de fond d'un marasme général en Europe , la famine d'Irlande [1845] n'en revêtit pas moins une ampleur inusitée , surpassant en horreur tout ce qui s'était vu jusque là , véritable "famine du XIIIème siècle" , selon les propres termes de Lord John Russell.