Loin des mosquées

Personnellement je me suis totalement attachée à certains personnages.
J'ai vraiment bien aimé l'histoire et sa triste réalité, dès la première page on entre directement dans le livre...
Décidément j'aime beaucoup les romans de Armel Job

Evren, un jeune Turc de la deuxième génération, fait des études de commerce. Envoyé en Erasmus à Cologne, il est hébergé par son oncle. Dès qu'il voit sa cousine, la belle Derya, c'est le coup de foudre. Mais elle n'a même pas un regard pour lui jusqu'au jour où se produit l'événement qui va chambouler toutes les vies.
Décidément, Armel Job est bien un de mes auteurs préférés. Il arrive à me surprendre à chacun de ses romans. Celui-ci et construit comme un puzzle. En donnant la parole successivement aux quatre protagonistes, il nous plonge tour à tour dans les pensées de René, Evren, Derya et Yasemin.
Dès le début, nous savons ce que nous réserve la fin, puisque René, qui est croque-mort, nous avertit que rien ne serait arrivé s'il n'avait pas eu d'accident avec son corbillard.
Pourtant, à la dernière page, le lecteur s'aperçoit qu'il s'est trompé. Quelque chose d'inattendu s'est produit et les événements continuent à s'enchaîner après le mot « fin ». En poursuivant mentalement l'histoire, on se dit qu'un grain de sable entraînera une avalanche!
La construction est machiavélique, les personnages se révèlent tout autres que ce que laissait supposer leur apparence. Une écriture maîtrisée, pince sans rire et toujours sur le fil, des thèmes nombreux qui poussent à la réflexion, tout ce qui compose un bon roman est au rendez-vous.
Bref, j'ai adoré.

Lors de ses études, le jeune Evren passe plusieurs semaines dans la famille de son oncle en Allemagne. Il tombe amoureux de sa cousine Derya. de retour en Belgique, il annonce à ses parents son intention d'épouser la jeune fille. Sa mère et ses soeurs se rendent alors en délégation matrimoniale en Allemagne pour y demander officiellement la main de Derya. Tout ne se passe cependant pas comme prévu.

Plusieurs protagonistes se partagent la parole dans ce roman : Evren, Derya, Yasemin et René. Ce dernier, croque-mort et voisin de la famille d'Evren est un personnage essentiel de l'intrigue. Belge d'origine, il se pose d'abord en spectateur avant de prendre part bien malgré lui aux événements. Son point de vue extérieur totalement dénué de préjugés est édifiant.

MAGNIFIQUE ROMAN.

Le sujet -la communauté turque d'une petite ville de Wallonie- ne m'inspirait pas plus que ça. Toutefois, j'avais beaucoup apprécié mes précédentes lectures d'Armel Job, alors je me suis lancée sans grande appréhension. J'ai bien fait, Loin des mosquées est un roman remarquable. Armel Job est un excellent conteur de sentiments. Jamais excessif, tout en subtilité, il dépeint les émotions de ses personnages de manière authentique. On peut se reconnaître dans chacun d'eux, même lorsque leur culture est différente.

Je vous conseille vivement cette lecture. Je n'ai pas lâché mon livre, je l'ai dévoré.

Un coup de coeur !
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L'histoire débute avec René, croque-mort de profession, célibataire endurci qui vit avec le frère un peu attardé de son amour d'antan, envolée sans laisser d'adresse. Au début du récit, il transporte un cercueil pour une crémation.

L'histoire se terminera avec lui.

René a un voisin d'origine turc, Altan, qui lui-même a un frère, Evren, un jeune homme timide, effacé, qui termine ses études à Cologne, hébergé par des cousins.

Là, il tombe fou amoureux de sa cousine Derya. Il la demande en mariage mais, gros affront pour la famille, celle-ci refuse l'union. Malgré les traditions, elle ne veut pas d'un mariage arrangé et entend épouser quelqu'un qu'elle aimera.

La famille du garçon se tourne alors vers une autre cousine, Yasemin, qui vit en Turquie, loin de la vie occidentale, mais qui n'hésite pas à épouser son jeune cousin dont elle était amoureuse quand elle était toute petite.

Les deux jeunes gens ne se connaissent pas (ils se voient très rarement pour ne pas dire plus jamais) et pourtant ils s'unissent pour le meilleur et pour le pire. Evren n'est pas amoureux mais Yasemin entend bien faire changer les choses.

C'est alors que la cousine Derya refait son apparition...

Plongée dans les moeurs et coutumes arabes. L'auteur décrit les sentiments et actes de chacun avec précision, avec respect. Même s'il veut mettre le doigt sur certaines coutumes désuètes qui pourrissent la vie d'hommes et de femmes arabes, inimaginables pour les occidentaux que nous sommes, il le fait avec tact et talent.

Un très bon livre que je conseille vivement.

Un coup de coeur pour moi.
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Armel JOB,écrivain Belge talentueux,écrit avec un style prenant et soutenu l'histoire d'un mariage arrangé selon la loi musulmane par la communauté Turc d'Allemagne.

Avec des hommes faibles et brutaux, incapables de " comprendre les Femmes " et la mère,elle même épouse malheureuse,qui dit à la jeune épousée "l'Amour est la pire illusion du mariage " et ajoute " quand la lumière est éteinte toutes les femmes sont les mêmes " sans oublier Mohamed le Prophète qui a dit bien avant tout le monde "Aux hommes est reconnu un droit de regard sur les femmes "...le tableau noir est alors placé...
MAIS une jeune fille musulmane d'Istanbul s'introduit dans l'histoire avec un faux air de finesse et de modestie et nous montre que la Femme est plus intelligente et plus réfléchie que l'homme et surtout rusée...
Sans oublier RENÉ, le seul non musulman, croq'mort de métier, vieux garçon qui apporte le côté drôle et humain de ce Très Bon Livre

Qu'y a-t-il de pire que les non-dits, les quiproquos, les rancoeurs, surtout dans une communauté où l'honneur est plus important que tout !
Derya, une jeune fille turque va l'apprendre à ses dépends...
Histoire poignante que l'auteur ardennais, Armel Job nous fait découvrir.
A lire absolument !!!