Quelques vers de
Victor Hugo, une chanson de Bashung, voilà de quoi panser certaines plaies des héros de ces huit nouvelles de
Ludovic Joce.
Souvent solitaires (abandonnés, sur le point de l'être, âgé, veuve...), obnubilés par la nourriture , leur carrière ou simplement par une paire de chaussures de marque, gens de peu ,comme les appelait avec tendresse
Pierre Sansot, l'auteur fait entendre leur voix, tantôt mélancolique, gouailleuse ou oppressée, avec délicatesse et empathie. le temps est suspendu et l'on n'oubliera pas de sitôt l'image de ce "gâteau au chocolat couronné de trois bougies blanchâtres aux mèches noircies" aperçu dans un réfrigérateur.
Ludovic Joce confirme tout le bien que je disais déjà de cet auteur.