Blackest Night, tome 2 : L'armée des ténèbres

Deuxième partie de Blackest Night, sous-titrée « L'armée des ténèbres ». Les deux lignes scénaristiques du tome précédent se sont rejointes ; c'est l'alliance des corps de Lantern de toutes couleurs contre Nekron et son armée de morts. Nekron est une sorte d'avatar du calme et de la paix préexistant à l'univers (ne cherchez pas d'aspect scientifique à ça hein !) qui veut éliminer son turbulent successeur pour pouvoir se rendormir tranquille.

Durant tout le récit nous surfons sur le haut de la crête de la bataille cosmique. Chaque camp se lance dans une surenchère de puissance démesurée - et je claque mon atout de prise de contrôle des ressuscités, et je te balance un Parallax dans la tête - appuyant chaque lancé de carte avec un dessin magnifique en simple ou double page et une petite phrase percutante du genre « on a fait le plein de super ! », « la vache ! » ou « à présent l'univers va mourir ! ». Au milieu de tout cet étalage, les atermoiements des héros ordinaires sont un peu oubliés, hormis quelques exceptions notables comme celle d'Atom qui finit de régler son différend avec sa femme morte/ressuscitée qui jadis perdit la tête et assassina la femme universellement appréciée d'Extensiman (voir le splendide « Crise d'identité »). Rouler à la limite des capacités du turbo peut fatiguer à la longue, mais une crise d'ampleur cosmique ne peut probablement pas s'écrire autrement.

Évidemment l'univers ne pouvait souffrir autant de violence sans se métamorphoser un peu… encore. La fin apporte une belle note d'espoir mais toutes les questions ne sont pas réglées, ce qui sera l'occasion d'engager une nouvelle trilogie : « Brightest day ».

Un récit haletant, très accrocheur, manquant cependant un peu de contraste.

Une excellente conclusion, qui laisse place à la suite de la Saga : Brightest Day.

la bonne chose de ce tome, c'est que l'ensemble de l'univers DC (ou peut s'en faut) y est. Certains changent même de look avec cette ribambelle d'anneaux et de Corps différents (Certains personnages dispose même de plus de deux look ici ^^).
Geoff Johns est vraiment l'un des auteurs, voir le seul que je connaisse qui gère aussi bien l'univers cosmique de DC, en particulier celui des Green Lantern. Bien souvent on dit que les histoires autours de Green Lantern sont fade, manque de suspense, ou est moins bien que Batman ! Certes, mais ce n'est pas la même chose. Personnellement je dirais que Green Lantern et tout ce qui s'en rapproche est le genre d'histoire qui à toujours le plus grand impact sur toute les autres série. Après tout, qu'elle est la plus grande aventure à par celle du voyage dans l'espace ? (le temps peut être ?).

Enfin, après mettre égaré je dis oui, Blackest Night est une bonne série. ^^

Voici donc la suite et fin de ce cross-over de format qui bouleversa l'univers DC avant le reboot « New 52 ». Publiée entre 2009 et 2010 chez DC Comics, cette saga touchera d'ailleurs quasi toutes les séries distribuées à l'époque. En proposant deux tomes qui se concentrent sur la saga principale « Blackest Night » et sur les épisodes liés à la série « Green Lantern », Urban Comics a choisi de se limiter à l'essentiel. Après une première intégrale qui regroupait les épisodes #0 à #4 de Blackest Night et #43 à #47 de Green Lantern, ainsi que quelques extras, ce deuxième volet reprend les épisodes #5 à #8 de Blackest Night, #48 à #52 de Green Lantern, ainsi que le numéro #46 de Atom & Hawkman. Aux commandes de cette saga, l'on retrouve évidemment Geoff Johns, le scénariste de Green Lantern, qui se retrouve au coeur même de ce récit.

Après un premier tome qui ramenait les morts à la vie grâce à la force obscure des anneaux noirs et qui installait donc une menace étonnante venue d'outre-tombe et composée de super-héros (et super-vilains) décédés, cette suite joue pleinement la carte de l'action en multipliant les combats entre les Black Lantern de Nekron et les différents Corps stellaires (Bleu, Jaune, Orange, Rouge, Vert, Indigo et les Star Sapphire).

Alors que le tome précédent prenait encore le temps de s'attarder sur les différents personnages, le temps n'est ici plus aux présentations, ni à l'empathie, mais au spectacle. Geoff Johns ne lésine donc pas sur les moyens et propose un tome chaotique, riche en rebondissements, qui enchaîne les scènes de combat sans laisser au lecteur le temps de souffler. Ce scénario au rythme effréné qui frappe non seulement la Terre, mais également l'espace, ratisse très large et a souvent tendance à vouloir en faire de trop. Si l'overdose d'action n'est jamais loin, le récit réserve également quelques passages marquants, tels que le secret dissimulé par les Gardiens, le come-back de Parallax, la distribution de copies d'anneaux de couleurs à quelques personnages emblématiques de DC ou l'apparition du White Lantern Corp.

Si le scénario est visiblement écrit pour en mettre plein la vue, le graphisme n'est évidemment pas en reste. de l'époustouflant travail d'Ivan Reis sur la saga principale « Blackest Night » à l'excellent boulot de Doug Mankhe sur la série « Green Lantern », en passant par le travail de Ryan Sook sur le numéro #46 de Atom & Hawkman, le graphisme a clairement pour but de nous en mettre plein les rétines : des planches qui débordent de personnages, des doubles pages à couper le souffle et une colorisation qui joue également un rôle important au niveau de l'intrigue. C'est donc vif, dynamique (voire chaotique) et la transition entre les différents dessinateurs s'effectue sans heurt. En bonus, le lecteur a droit à la suite du Livre Noir de Blackhand, ainsi qu'à des pages éliminées du montage final.

Bref, un deuxième volet trop dense et trop porté sur l'action, mais qui en met plein la vue et réserve quelques bonnes surprises. Vivement la future saga Brightest Day !
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Et voici le deuxiéme tome de Blackest Night, la conclusion attendu de cette histoire développé sur 2 tomes assez long !

Et autant dire que ce second tome est autant une réussite que le premier. Continuant la lutte entre les Lantern de toutes les couleurs (et donc émotions) et les Black Lantern, il développe sur prés de 300 pages non seulement la conclusion de cette lutte, mais aussi l'entame d'une nouvelle histoire. La qualité du dessin , et le peu de texte qui permet de les apprécier, et une force indiscutable pour cet excellent comics qui rassemble un grand nombre de super héros, de Batman à Superman, et de super vilains, de Lex Luthor à L'épouvantail, et pas toujours dans les camps que l'on pense ! Une excellente conclusion !

Des dessins parfaits, des Super-héros partout, morts ou vivants, une intrigué à la fois simple et puissante... Que du bon, ici !
Ce format nomad de chez Urban Comics m'aura permis, une nouvelle fois, de découvrir un arc ô combien important de l'univers DC. Sans me ruiner.

Je recommande a 10000 %, sauf à ceux qui ne sont pas friands de Lantern...