XII
À l’aube
s’est
levé
Les sables sont déserts
Sur les villas rouillées
l’automne
un
cri
si
pur
et
si
lointain
L’oiseau
ramait
dans
les
courants
du ciel
Dans le lit froid
fantôme du parfum
(ambre solaire)
que
j’ai
songé
à
ta
langue
légère
à
l’imminence
de
ta
voix
la
mer
bougeait
entre les
cils
Des ailes de papier
un camion rouge
un chien
l’eau
déserte
couleur de
pus
su
que
le
corps
pouvait
s’arracher
à l’amour
Ne plus aimer qu’un
cil que la grâce d’une
aile
Cette nuit j’ai rêvé qu’on me tranchait la main
XII
Extrait 3
Des ailes de papier
un camion rouge
un chien
l’eau
déserte
couleur de
pus
su
que
le
corps
pouvait
s’arracher
à l’amour
Ne plus aimer qu’un
cil que la grâce d’une
aile
Cette nuit j’ai rêvé qu’on me tranchait la main
XII
Extrait 1
À l’aube
s’est
levé
Les sables sont déserts
Sur les villas rouillées
l’automne
un
cri
si
pur
et
si
lointain
L’oiseau
ramait
dans
les
courants
du ciel
…
XII
Extrait 2
Dans le lit froid
fantôme du parfum
(ambre solaire)
que
j’ai
songé
à
ta
langue
légère
à
l’imminence
de
ta
voix
la
mer
bougeait
entre les
cils
…
II n'y a plus ni rose ni visage...
Extrait 1
II
n'y
a
plus
ni
rose
ni visage
Vitrail saisi par l'ombre d'une main
et la robe toujours
est silence et veuvage
Si transparent fut le matin
si nu le bras dans ses roseaux de rêve
que j'y voyais louange de lumière
courant de beauté droite entre les seins église rose et grâce
du jardin
…
Poèmes de Jean Joubert, extraits de "Longtemps j'ai courtisé la nuit", et de Jean-Marie Berthier, extraits de "Ne te retourne plus".