Ceux qui vont mourir

Dans le cadre du printemps du livre et de la rencontre prévue avec Fabienne Juhel, j'ai eu le privilège de pouvoir lire les épreuves non corrigés de Ceux qui vont mourir.

C'est avec plaisir que j'ai renoué avec la plume de cette auteure, toujours aussi fluide et poétique, mais il faut bien l'avouer, un brin farfelu. S'il est vrai que la lecture permet de s'évader, l'écriture de Fabienne Juhel est à elle seule une escapade, loin des conventions et des dictats.

Dans cette histoire nous suivons le récit que Anne fait à sa grand-mère. Récit qui devra déterminer si Anne possède ou non "le don".
Anne est un personnage rêveur, idéaliste et drôle, qui tente de faire face à ce don qu'elle n'a pas voulu sans pour autant y croire totalement. Elle tache de se cacher derrière la coïncidence afin d'éviter de croire que son destin sera le même que celui de sa mère et sa grand-mère.
Sa grand-mère est un personnage fort mais aussi parfois dérangé, qui tente de composer avec son passé. Au fil du récit nous découvrons une femme qui, enfant, a vécu la déportation, et qui, malgré le temps, n'est pas tout a fait revenus de cet enfer.

C'est toujours avec admiration que je constate combien Fabienne Juhel est douée pour parler de sujet douloureux sans tomber dans le mélo dramatique. Ce livre traite de la mort, de la déportation, de la trahison, de part d'hérédité familiale dans notre construction mais aussi du poids de l'histoire familiale, et pourtant l'humour se glisse au fil des pages, tout comme l'espoir.

Ce récit peut sembler décousu, fantaisiste, mais il n'en demeure pas moins un parallèle des plus audacieux avec la réalité. Que ce soit de batailler avec sa propre histoire ou celle de sa famille. Que ce soit de batailler pour vivre tout simplement au milieu de la guerre. L'auteure dans ce roman, tisse une toile et derrière chacun des fils se trouve un sens plus ou moins caché. Si vous prenez le temps de lire entre les lignes, de vous imprégnez de ce roman, aucun doute que comme moi, vous en sortiez grandis et ému.

j'ai bien l'intention d'ajouter ce roman aux étagères de ma bibliothèque et c'est pourquoi je le recommande.

Bonne lecture à tous.

Beaucoup de mal à classer ce livre que j'ai acheté d'occasion et qui est coté "Policier". Je ne vois ni intrigue, ni meurtre dans ce livre... si ce n'est le mystère d'une jeune femme qui possède le "don" de voir arriver la mort. Elle a hérité de ce don par sa grand-mère avec laquelle elle entretient un lien fort.
Le passé revient dans les paroles de cette aïeule qui a vécu de douloureux moments en tant que "gitane" sous une dictature.
J'ai trouvé ce livre très difficile à suivre. Peu d'action, beaucoup de réflexions sur la mort et la vie. Pas aussi convaincue par ce livre que par les autres de Fabienne Juhel.

Tu acheté ce roman de Fabienne Juhel lors du Printemps du livre de Montaigu l'année dernière… Joli souvenir et bon moment. de Fabienne Juhel, tu avais déjà lu Les oubliés de la lande (gros coup de coeur) et La chaise numéro 14. Dans ce titre-ci, nous retrouvons la même atmosphère irréelle et fantastique présente dans ses autres romans, ainsi que des portraits de femmes de caractère. Mais de quoi s'agit-il dans ce récit ? Anne, la narratrice, une employée de bureau sans histoires, a été le témoin malencontreux de plusieurs décès. La jeune femme s'en ouvre à sa grand-mère qui lui parle très rapidement d'un don de Faucheuse dont elle est sans doute la dépositaire à son insu et que l'on a du lui transmettre dernièrement. Quoique dubitative, Anne entreprend de relater ses aventures en détails pour confirmer ou infirmer cette explication, récit entrecoupé des exclamations et des propres souvenirs de sa grand-mère… Anne connaissait déjà la légende de la rencontre de sa grand-mère avec son grand-père Nathanaël, ainsi que de leur lien avec l'artiste Natacha. Elle savait aussi que dans la famille, les femmes accouchent de filles et se retrouvent très vite sans mari. Une malédiction dont elle va sans doute avoir seulement aujourd'hui l'éclaircissement, alors que le gendarme chargé d'enquêter sur tous ces décès suspects lui fait les yeux doux. Et toi lectrice, même si tu as passé un bon moment avec ce roman, tu ne l'as pourtant pas trouvé de la force des autres romans lus de Fabienne Juhel. Pourtant, il se dégage de ses pages une belle atmosphère ésotérique envoûtante et mystérieuse, et il a le mérite de dresser de beaux portraits de femmes, ainsi que d'aborder le sujet de la rafle des Gitans pendant la seconde guerre mondiale. Malgré cela, la narration qui cherche absolument à démontrer avec force qu'Anne est bien dépositaire d'un don difficilement crédible t'a un peu laissée sur le côté. Dommage, car l'écriture de Fabienne Juhel y est toujours aussi belle. A la relire vite, donc !
Lien : https://leslecturesdantigone..

Livre ennuyeux au possible : pas de fil directeur, un long bavardage qui ne mène à rien. Quelques allusions qui peuvent éventuellement amener une réflexion fort limitée.
Personnages inconsistants, style et vocabulaire des plus simples.
éviter