Un coup de coeur 2017
Une belle histoire sans prises de tètes avec pleins de quiproquos. Des personnages atypiques, touchants et émouvants.
Mais que vont t'elles toutes devenir ? J'attends la suite.
L'histoire est tellement belle et prenante que je ne tiens pas compte des fautes de conjugaisons.
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Merci a ma professeur de français de nous l'avoir conseillé L'histoire est tous simplement génial avec pleins de rebondissements de suspense et d'amour
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Une très belle histoire qui reflète la vie actuelle de certaines personnes Un mélange de joie et de tristesse qui vous fait prendre un grand bol d'air au ski a la montagne. J'attend une suite
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Coucou tout le monde ! lança - t - elle avant de s’asseoir. Je ne saurais trop vous conseiller de confier vos muscles endoloris à Pascal, le kinésithérapeute de l’hôtel. Ses mains sont de velours et ma conscience politique de transpédégouine vient de monter d’un cran.
— De transpédéquoi ? s’étrangla Élisabeth Khir.
— Trans, pédé, gouine. C’est une manière plus politique de désigner les homosexuels, une façon de dire que l’homosexualité est aussi un moyen de lutter contre l’ordre hétéronormatif.
— Hétéronormaquoi ? s’étrangla de nouveau Élisabeth.
— Il est croquignolet, ton kiné, rigola Dene Manduakila , la dernière gorgée de son chocolat avalée . J’ai envie de le rencontrer. Tu m’accompagnes mon amour ?
Comment savoir ce qui donnerait le plus de plaisir ? Bobie, elle - même, aurait bien été infichue de le dire. Agnès Dullion se fia à son instinct — et à son sadisme altier, c’était évident — et poursuivit ses assauts encore un long moment. Ce fut Béatrice Sanchez qui lui indiqua qu’il était sans doute temps de conclure. Alors, seulement, elle ralentit la fréquence de ses mouvements jusqu’à laisser le godemiché fixe en le vagin et prendre entre deux doigts la ficelle juste à l’endroit de la rondelle. Une première boule sortit, arrachant à Bobie un cri d’un aigu assez rare. Agnès Dullion attendit encore quelques secondes, la laissant reprendre son souffle, puis … Une deuxième boule fusa en même temps qu’un nouveau cri.
Quel était le contenu de la menace ? Béatrice préférait l’ignorer : elle venait de comprendre qu’elle allait souffrir, pour de vrai, que sa rébellion de ce matin avait cassé le code qui balisait la relation SM et que le sadisme d’Agnès allait s’exprimer dans toute sa dimension pathologique. N’était-il pas toujours temps de partir, fuir, sauver sa peau, maintenant ? Il y avait Pierre-Jean. Béatrice ne pouvait pas abandonner son fils. Elle allait subir ; il le fallait, pour lui, pour son avenir.