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Nina Yakushova (Traducteur)
EAN : 9782913066151
200 pages
KTM éditions (15/11/2003)
4.06/5   17 notes
Résumé :

A 34 ans, Eaith songe enfin à quitter le nid familial, mais ses parents, fervents catholiques, ne voient pas cela d'un très bon œil. Même avec un emploi honorable, professeur d'histoire à l'université de Chicago, on ne quitte le toit paternel que pour se marier. De son côté, Sydney s'apprête à se présenter aux élections sénatoriales d'Illinois et fait de son mieux pour avoir une conduite irr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Une romance riche en thèmes, riche en émotions et riche en enseignements.

Des personnages charismatiques et attachants, un contexte presque classique dans une Amérique puritaine et un dénouement à peine envisageable. Des descriptions explicites, justes, si bien que le lecteur peut apprécier chaque détail du lieu et de l'ambiance, il ne manque que l'odeur et le goût.

Un livre doux, une approche anodine mais charnelle qui fait frissonner. À sa lecture, on comprend ce que signifie le mot connexion, ce n'est pas la sécurité ni le confort que l'on peut vous procurer mais la chaleur au creux du ventre, les frissons, la gêne quand l'autre vous regarde ; toutes ces émotions, l'auteur les transmet à travers ses personnages.

Un livre qui nous rappelle à quel point la religion peut nous éloigner des fondamentaux, même si ce n'est pas toujours le cas, mais qu'il faut se poser les bonnes questions : qu'est ce qui est un péché : se mentir à soi et aux autres ou s'aimer comme on est ?

Puis à l'intérieur de la romance des pépites comme ce parallèle entre l'héroïne et Aliénor d'Aquitaine, l'auteur nous ouvre une page de l'Histoire de France et d'Angleterre, ce qui enrichit d'avantage l'oeuvre.

Une romance profonde mais aussi légère, on y retrouve un chat, un animal qui semble caractériser « la lesbienne » si je peux dire.

Et puis des thèmes plus sombres : l'alcoolisme et l'addiction, la place de l'individu au sein de la famille, la violence, la rigueur d'une campagne politique à l'américaine, où tous les coups sont permis, notamment en matière de vie privée.

Vous l'aurez compris, une romance qui m'a complètement conquise et dont je retiendrai que rien ne sert de lutter contre ce que l'on est, en vertu de ce qu'on a appris. La foi n'est pas une lutte intérieure ; impossible de passer à côté de sa vie pour les autres.
Lien : http://amel33.over-blog.com/..
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Faith est professeur d'histoire à l'université de Chicago. En couple avec Eric, elle vit chez ses parents et son frère. Croyante, elle va à la messe tous les dimanches. Jusqu'au jour où elle rencontre Sydney, la soeur d'Eric, belle, au passé sulfureux, engagée en politique. La vie de Faith va changer grâce à son collègue, ses nouveaux amis, et la charmante Sydney.
Ce roman sentimental et très bien écrit.La personnage principal attachante.
On parle dans ce livre de foi, de religion, de questionnement sur l'homosexualité, de la bourgeoisie américaine, des rouages de la politique.
La fin (Spoil) ... un peu prévisible et en même temps très bizarre. Je n'ai pas du tout adhéré.
Ce livre parle d'homosexualité, de violence familiale, d'affirmation de soi et surtout d'amour. Cependant, beaucoup de clichés, de la culpabilité d'être homo. . Et un frère pas du tout jaloux de sa soeur !
Un sympathique roman de femmes qui aiment les femmes, très appréciable et vite lu 😀
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Lu 2 fois avec une dizaine d année d intervalle, j'en me décide enfin à laisser un commentaire...j aime beaucoup ce livre car il traite plusieurs sujets différents. l'homosexualité face à la religion et le fait de l assumer...il y a de très beaux passages dans ce roman et on s attache aux personnages. Je recommande.
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Ce livre m'a laissé un bon souvenir et à la fois triste parce qu'il était fini. le lot des bons livres, on est pressé d'arriver à la fin mais on est triste quand c'est fini.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Ma vie, depuis que je suis sobre, peut résister à n'importe quelle enquête. Les casseroles que j'avais accumulées ont chanté au grand jour quand je me suis présentée au poste de conseillère municipale et au bout du compte, tout le monde s'en moquait. Tout le monde sait que je suis une ancienne alcoolique. Tout le monde sait que mon père est riche comme Crésus et que je n'ai pas à me plaindre non plus. Un jour ou l'autre, tout le monde saura que je suis lesbienne. Mais d'ici là, ils sauront aussi que je ne pioche pas dans les caisses, que je ne voyage pas aux frais de la princesse, et que je n'essaie de baiser ni les contribuables, ni mes assistantes.
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La plupart des textes historiques commentent l'essor soudain de la musique et de l'art et le développement spontané de l'attitude chevaleresque,mais rares sont ceux qui vont plus loin et rappellent que ce sont les femmes qui ont donné forme à ces changements. Les femmes ont créé une culture qui allait influencer la pensée européenne pendant trois siècles.
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La façon d'amener une femme à l'autel n'avait aucune importance, une fois que
c'était fait, ses biens passaient à son nouvel époux. Ses enfants appartenaient
aussi à l'époux. Sa famille ou le mari qui avait été spolié pouvaient toujours
chercher à se venger par la guerre, la fortune était partie à jamais.
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Jusqu'ici tout allait bien. Ce ne serait peut être pas une mauvaise idée de rentrer, n'empêche. Assise à côté de Sydney dans une salle obscure, la chaleur de son corps à quelques centimètres du mien... Le mensonge n'était peut être pas un péché mortel, mais la luxure si.
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Les jeunes filles de bonne famille catholique ne quittaient le foyer de leur père que pour se marier, et pour rien d'autre. Lorsqu'elles se mariaient, elles devenaient adultes. Celles qui vivaient seules étaient soit des bonnes sœurs, soit des putes.
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