Jana

Corentin, dix-sept ans, fait la connaissance de Jana. Cette dernière habite dans la forêt près de chez lui. Il est tout de suite séduit par cette fille mystérieuse au fort accent russe. Sa gouvernante Tatiana, d'abord réticente, accepte que Corentin vienne chaque dimanche matin pour étudier avec Jana. Les deux adolescents ne tardent pas à tomber amoureux.
Quelques mois passent dans le bonheur, jusqu'au jours où des gros bras de l'organisation mafieuse dont fait partie le père de Jana essaie de la tuer.

Un livre à l'intrigue sans temps mort mais qui mêle beaucoup de chose à la fois (le don d'hypnotiseur de Corentin, l'homosexualité du frère, la mafia, les meurtres, la DGSE, la fuite, ...) A force de vouloir mettre tous ces thèmes, ça devint un peu fourre-tout et l'enchaînement des évènements tombent tellement à pic que ça devient gros comme une maison !

Je cherchais une lecture agréable et peu exigeante, après avoir lu un
roman noir et démoralisant autour du "burn-out".

J'ai immédiatement accroché à l'écriture de l'auteur. Celle-ci est
simple, fluide, et directe : une histoire de jeunes, racontée par un
jeune, qui retranscrit bien la fraicheur et la maladresse de l'adolescence.

Grâce aux nombreux rebondissements et au mystère, j'ai dévoré "Jana" en
deux jours.

A la dernière page, j'étais nostalgique de quitter des personnages si
attachants.

La scène d'ouverture convoque intelligemment le grand Meaulnes d'Alain Fournier, mais aussi la rencontre de la fée dans la forêt, topos littéraire arthurien s'il en est. Mais c'est tout... Misère quand au reste. Je n'aime pas être méchant avec le travail d'autrui mais là je ne le vois pas, le travail.
Des coquilles typographiques en veux-tu en voilà : majuscules non pertinentes, traits d'union absents, pages paires paginées à droite (!)...
L'adresse au lecteur est quant à elle difficilement supportable et elle n'apporte qu'une fausse sensation de proximité avec le texte. Les rebondissements sont loufoques et enlèvent toute crédibilité au texte.

Ce livre m'est tombé des mains. D'abord le style est pauvre, les dialogues affligeants. On ne croit pas à cette « histoire d'amour » entre deux ados qui commence comme un conte de Disney (la biche...), s'enlise dans un abracadabrant road trip parsemé de scènes d'exactions mafieuses irréelles, se termine par un mariage d'étudiants qui vont s'installer à la campagne (?!).

Très bonne surprise.
Surprise par le style à la première personne, très intimiste.
Surprise par le genre indéfinissable : histoire d'amour ? Policier ? Aventure ? Terroir (région de Nantes) ?
Surprise par le rythme et le suspense.
Très bon roman.